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Eglise - Page 170

  • La messe à la basilique Sainte-Marie Madeleine

    Il y a désormais la messe en « forme extraordinaire » à la basilique Sainte-Marie Madeleine, au centre de Saint-Maximin, chaque dimanche à 17h. Sous le regard de Dom Gérard...

    C’est le 12e lieu de messe dominicale de saint Pie V dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Un record qui n’est hélas pas près d’être égalé. (D’autant qu’on doit ajouter trois lieux de messe en semaine, et un lieu de messe mensuelle.)

    Autre bonne nouvelle : le 6 février, Mgr Dominique Rey a été nommé consulteur du Conseil pontifical pour les laïcs. Mais son nom a été malencontreusement effacé de la liste des nominations dans le bulletin VIS en français…

  • Pour protester contre l’agression de l’Eglise par l’ONU

    Une pétition que je trouve bien faite, sous forme d’une lettre à Mme Sandberg, présidente du comité des droits de l'enfant des Nations Unies.

  • Les évêques du Nigeria refusent d’être "gay-friendly"

    L’agence Fides avait diffusé la condamnation, par la Conférence des évêques d’Afrique du Sud, des nouvelles lois du Nigeria et de l’Ouganda contre l’homosexualité. Dans Présent de samedi, Yves Chiron fait remarquer que l’agence (qui est l’organe officiel des Œuvres pontificales missionnaires, dépendant de la congrégation pour l’évangélisation des peuples) a délibérément omis de signaler la réaction des évêques du Nigeria. Parce qu’elle est diamétralement opposée : la signature de cette loi par le président Goodluck Jonathan, dit la conférence épiscopale, est « un bon pas dans la bonne direction pour la protection de la dignité de la personne humaine », et elle loue le président pour cet « acte courageux », accompli malgré « les pressions de certaines communautés internationales ».

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale, a même écrit au président pour le féliciter : « Votre décision et celle de votre gouvernement, en collaboration avec l’Assemblée fédérale, de ne pas céder à la pression internationale visant à promouvoir des pratiques contraires à l’éthique et immorales d’unions de même sexe et autres vices qui y sont liés, est assurément une décision courageuse et une claire indication de la capacité de notre grand pays à garder la tête haute dans la protection de nos cultures les plus précieuses nigérianes et africaines relatives à l’institution du mariage et à la protection de la dignité de la personne humaine. »

    Et il insiste : « Nous vous félicitons pour cette décision courageuse et sage et nous prions le Seigneur pour qu’il continue de vous bénir, vous guider et vous protéger, vous et votre gouvernement, face à la conspiration du monde développé pour faire de notre pays et de notre continent le dépotoir de la promotion de toutes les pratiques immorales, qui continuent d’avilir le projet de Dieu pour l’homme dans le domaine de la création et de la moralité dans leurs propres pays. »

  • 124 martyrs plus 1

    Le pape a approuvé la promulgation de décrets de la congrégation pour les causes des saints.

    L’un reconnaît le martyre de 124 laïcs coréens, tués en haine de la foi en Corée entre 1791 et 1888. Depuis plusieurs mois on parle d’un voyage de François en Corée. Du coup on pense que le pape pourrait procéder lui-même à la béatification sur place.

    L’autre décret reconnaît le martyre du franciscain sicilien Francesco Zirano, tué en haine de la foi le 25 janvier 1603 à Alger.

    En 1599, le père Zirano avait obtenu du pape Clément VIII l’autorisation de collecter des fonds pour racheter des captifs chrétiens des barbaresques. Il se rendit à Alger en 1602. En janvier 1603 il fut arrêté et condamné à mort comme chrétien. On lui donna la possibilité d’avoir la vie sauve s’il se convertissait à l’islam : il lui suffisait de dire la chahada. Il refusa, et fut écorché vif.

  • Emouvant

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    La procession a duré cinq heures. Derrière le char de Marie, décoré de blanc et bleu, et plein de fleurs et de lumières. Avec huit arrêts à divers endroits du village, en disant le rosaire et chantant des cantiques.

    C’était le 4 février, dans la paroisse de Wewala, au Sri Lanka. Un village entièrement catholique. Le curé, le P. Sumith Kumara, avait voulu cette procession dans le cadre de l’année mariale organisée par le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo et président de la conférence des évêques du Sri Lanka.

  • La lettre pastorale des évêques polonais sur le « genre »

    On avait eu un écho de la lettre pastorale des évêques polonais, dénonçant l’idéologie du genre, lue dans toutes les paroisses polonaises en la fête de la Sainte Famille le 29 décembre dernier. Voici la traduction intégrale de cette lettre (dont on chercherait en vain, hélas, un équivalent français), réalisée par un de mes lecteurs, que je remercie. Je souligne que les évêques polonais parlent à juste raison de l’idéologie du genre, et non de la « théorie » du genre, expression stupide qui paraît admise par tous. Le problème n’est pas dans l’existence d’une « théorie » qui peut être combattue par une autre théorie, mais dans la fabrication d’une idéologie qu’on substitue à la réalité.

    Lettre pastorale à l'occasion du dimanche de la Sainte Famille 2013

    Lettre pastorale de l'épiscopat de Pologne

    Chères sœurs, Chers frères,

    Chaque année, pendant l’octave de Noël, nous fêtons le dimanche de la Sainte Famille. Nous orientons nos pensées vers nos familles et nous entamons une réflexion sur la situation de la famille contemporaine. L’évangile de ce jour raconte que, dans des circonstances difficiles et troubles, la Famille de Nazareth s’efforça de comprendre et d’accomplir la volonté de Dieu, ce qui lui permit d’en sortir renouvelée.

    Cette attitude est pour nous un exemple important qui nous montre qu’aujourd’hui également, l’obéissance à Dieu et à Sa volonté, parfois incompréhensible, est le garant du bonheur dans la famille.

    Le bienheureux Jean-Paul II, dont nous préparons la canonisation, rappelle que la vérité sur l’institution du mariage « transcende la volonté des individus, les projets spontanés des couples, les décisions des organismes sociaux et gouvernementaux » (samedi 23 février 1980). Cette vérité est à chercher auprès de Dieu, car « Dieu lui même est l’auteur du mariage » (Gaudium et Spes 48) C’est Dieu qui a créé l’être humain homme et femme donc être - de corps et d’esprit - un homme « pour » la femme et une femme « pour »l’homme est un grand et irremplaçable don de Dieu ainsi qu’un devoir de la vie conjugale. Il a basé la famille sur le mariage uni pour toute la vie par un amour indissoluble et exclusif. Il a décidé qu’une telle famille serait le milieu adapté au développement des enfants, qui transmet la vie et qui assure le développement matériel et spirituel.

    Cette vision chrétienne n’est pas une norme imposée arbitrairement mais découle de la compréhension de la nature de la personne humaine, du mariage et de la famille. Son rejet conduit inévitablement à l’éclatement de la famille et à la défaite de la personne humaine. Comme nous le montre l’histoire de l’humanité, négliger le Créateur est toujours dangereux et menace le bonheur futur de l’humanité et du monde. Par conséquent les tentatives de redéfinition des notions de mariage et de famille imposées actuellement en particulier par les partisans de l’idéologie du gender et relayées par certains médias doivent susciter les plus vives inquiétudes. En raisons des attaques de cette idéologie qui se renforcent contre divers domaines de la vie familiale et sociale, nous nous sentons contraints d’une part de nous déclarer de façon décidée et sans équivoque pour la défense de la famille chrétienne et des valeurs fondamentales qui la protègent ; et d’autre part d'avertir des menaces qui découlent de la propagation d’un nouveau type de vie familiale.

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  • Encore une nouvelle paroisse au Bangladesh

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    L’évêque de Mymensingh, Mgr Paul Ponen Kubi, a célébré la messe d’inauguration de la paroisse Saint-André Bessette de Diglakona, dans le district de Sherpur, en présence de 27 prêtres et de plus de 2.000 fidèles. Cette paroisse est la 15e du diocèse, créé en 1987, qui avait 48.000 fidèles en 1990, plus de 75.000 aujourd’hui. (Saint André Bessette, le célèbre « frère André » du Québec, le « thaumaturge du Mont-Royal », a été canonisé par Benoît XVI en 2010. Il est le premier saint de la congrégation de la Sainte-Croix, à laquelle appartient également le curé de Diglakona.)

    En novembre dernier avait été également créée une nouvelle paroisse à Kodbir, dans le diocèse de Dinajpur. Là, il s’agissait de fidèles d’ethnie Santal, au nord-ouest du pays. A Diglakona, au centre du pays, ce sont des fidèles d’ethnie Garo. (L’une et l’autre ethnie sont majoritairement représentées en Inde et ne sont pas de tradition musulmane.)

    Rappelons qu’au Bangladesh il y a 90% de musulmans, 9% d’hindous, et 1% d’autres religions…

  • L’ignominie Descubes

    Il s’appelle Jean-Charles Descubes et il se dit archevêque de Rouen. Demain, il vend des centaines de reliques (et de nombreuses œuvres sacrées de « son » diocèse) à Drouot. Pour ceux qui ne croiraient pas ce sacrilège, le catalogue est ici, et en voici simplement la première page :

    vente.jpg

     Jean-Charles Descubes est cet « archevêque » qui au nom de l’épiscopat français avait lancé en 2010 un blog sur la famille, pour rompre avec « l'idée selon laquelle l'Eglise a une vision normative de la famille », un blog destiné à tous ceux qui pensent ne pas avoir ou ne plus avoir leur place dans l'Eglise, parce qu'ils sont divorcés, qu'ils vivent maritalement ou qu'ils sont homosexuels, avait précisé la directrice du Service Famille et Société de la Conférence des évêques de France.

    Jean-Charles Descubes est cet « archevêque » qui fin 2012 avait pondu un message « de Noël », publié par le site de la Conférence épiscopale, où il n’y avait pas un seul mot évoquant la religion.

    Jean-Charles Descubes est cet « archevêque » qui, juste après le vote de la loi sur la parodie de mariage homosexuel, avait reçu, tout sourire, Najat Vallaud-Belkacem à la cathédrale de Rouen, et avait religieusement écouté l’exposé de la ministre marocaine musulmane sur Jeanne d’Arc qu’il faut cesser « d’instrumentaliser », tandis que les défenseurs catholiques de la famille étaient contenus par les CRS loin de leur cathédrale.

    Demain, Jean-Charles Descubes sera l’« archevêque » qui vend des reliques. Des centaines de reliques. Et, pour faire bonne mesure, une partie du reste du patrimoine sacré de ce qu’il prétend être « son » diocèse.

    Qu’on n’attende pas une quelconque réaction romaine à ce sacrilège. Les reliques ne sont que des vieilleries d’une Eglise « autoréférencielle » qui a aujourd’hui autre chose à faire que de défendre des objets de « musée folklorique ».

    Addendum

    La réponse de l’archevêché

    Il y a ce communiqué publié sur le Salon Beige :6a00e008d94169883401a3fcaeb629970b-450wi.pngEt il y a sur 76 actu cette explication du responsable de la communication de l’archevêché :

    « Comme l’impose le droit canonique, le Collège des consulteurs et le Conseil économique du diocèse ont été consultés et ont donné leur accord pour cette vente. Tous les objets proposés ont fait l’objet d’un décret d’exécration. Cela consiste à la suppression de la consécration d’un objet ou d’un lieu. C’est la procédure qui est suivie, par exemple, lorsqu’une église est désaffectée. Il n’est en outre aucunement question de vendre des reliques. Le produit de la vente permettra de mener des actions pastorales pour les chrétiens du Diocèse. Nous tenons en outre à signaler que nous ne sommes qu’un des fournisseurs de cette vente, et qu’il y en a d’autres. »

    Petite remarque sur le droit canonique : celui-ci n’imagine même pas qu’on puisse vendre des objets sacrés. Le seul article du code qui ait plus ou moins un rapport est l’article 1222, qui dispose que « si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu'il n'est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l'Évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant ». Si l’église est en ruine et qu’on ne peut pas la relever, on peut l’abandonner à un usage profane. Cela n’implique pas du tout que les objets le soient aussi. Même s’ils pouvaient l’être aussi, il va de soi qu’une vente publique ne peut pas garantir que ces objets servent à un usage qui ne soit pas inconvenant…

    Mais le plus grave est évidemment l’affaire des reliques (dont une – au moins – de la Sainte Croix). Le communiqué n’en dit rien. Le responsable de la communication affirme qu’il n’est « aucunement question de vendre des reliques ».

    Or la vente est focalisée sur la vente de reliques, de centaines de reliques : « Exceptionnelle collection de reliquaires, paperoles, canivets ». Particulièrement de paperoles contenant des centaines de reliques.

    Si ces reliques ne viennent pas de l’archevêché de Rouen, d’où viennent-elles ?

    En outre, le communiqué affirme que ce qui a une valeur patrimoniale est conservé par le diocèse, et le responsable de la communication affirme que le produit de la vente « permettra de mener des actions pastorales pour les chrétiens du Diocèse » (aux périphéries, on espère). Mais si ce qui a une valeur a été conservé, on ne voit pas que le produit de la vente puisse être important… Ou plutôt, si l’on enlève du catalogue, d’une part ce qui a une valeur patrimoniale, d’autre part les divers reliquaires qui ont une moindre valeur, il ne reste quasiment rien…

    C’est pourquoi les explications gênées, qui visent à répondre aux critiques qui circulent sur les « sites d’extrême droite  (ben voyons), n’expliquent rien du tout.

  • L'Obamacare suspendu pour les organismes religieux

    Les évêques des Etats-Unis saluent la décision de la Cour suprême de suspendre pour les organismes religieux la directive de santé dite « Obamacare » (qui oblige les employeurs à fournir une couverture sociale à leurs employées, couvrant notamment la stérilisation, l’avortement et la contraception). La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de Denver avait présenté un recours.

    La Cour suprême s’était déjà prononcée en ce sens le 31 décembre dernier. Mais le ministère de la Justice avait à son tour présenté un recours, ouvrant ainsi un conflit institutionnel.

    La Cour suprême établit à présent l'impossibilité d’imposer une couverture sociale dans l’attente d’un arrêté de la Cour d’appel fédérale : cette dernière a demandé aux organismes qui s’y opposent de motiver leur position par écrit.

  • A propos du cardinal Maradiaga

    Le site Benoît et moi a traduit deux articles fort intéressants sur la charge du cardinal Rodriguez Maradiaga, chef du « G8 » du pape, contre le « théologien allemand » Mgr Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi.

    Le deuxième article remarque :

    « Ce pourrait être une revanche pour la façon dont l'administration de Benoît XVI a puni le cardinal Rodriguez quand il était président de Caritas Internationalis. »

    J’avais moi-même raconté dans Daoudal Hebdo comment Benoît XVI avait proprement viré la secrétaire générale de Caritas, qui était soutenue par le cardinal Maradiaga, pour redonner à cette organisation un aspect quelque peu… catholique. C'était en 2011.

    On trouvera ce texte ci après.

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