Sœur Juliana Lim, 69 ans, de la Congrégation de l’Enfant Jésus, est morte hier des suites d’une violente agression subie le 14 mai à Seremban, petite ville des environs de Kuala Lumpur, en Malaisie, pays où la haine musulmane ne cesse de grandir, à la faveur de la polémique sur l’usage du nom Allah.
La déclaration faite à Fides par… l’ancien secrétaire de la conférence épiscopale, est un triste exemple de typique dhimmitude renforcée par l’idéologie du dialogue interreligieux :
« L’Eglise en Malaisie est choquée et préoccupée par cette agression, totalement gratuite et privée de motifs. Selon la police, il pourrait s’agir du geste d’un désespéré mais il existe également l’hypothèse d’une agression faite par haine religieuse. La police mène actuellement une enquête sur les faits. Pour l’heure, il ne semble pas y avoir de liens directs avec la question qui voit musulmans et chrétiens se confronter à propos de l’usage du terme Allah. Au sein de la société, il existe cependant en général un climat de respect réciproque et le dialogue interreligieux se poursuit. »
Fides cite ensuite la réaction d’un parlementaire anonyme selon lequel cette agression est le fruit de « l’extrémisme religieux croissant et des sentiments antichrétiens fomentés par les groupes musulmans radicaux liés aux membres de l’UMMO » (le parti du Premier ministre).
Commentaires
Bonjour,
Vous avez raison, nous sommes en présence d'une idéologie.
A quoi reconnaît-on une idéologie ? Bien sûr, une idéologie, c'est, notamment,
- une certaine conception de la logique, une certaine vision de la raison, car, à l'origine de toute idéologie, il y a une composante fondamentale, mais aussi une dimension instrumentale ; c'est pourquoi, à l'intérieur de toute idéologie, il y a une épistémologie, dissimulatrice ou manipulatoire ;
- la mobilisation de la logique, l'organisation de la raison, au service d'une certaine idée, d'une certaine vision, de ce dont on parle, non pour le faire connaître, non pour le faire comprendre, mais pour subvertir, pour transformer, l'intelligence du destinataire de cette idéologie.
On reconnaît également une idéologie au fait qu'elle est en opposition volontaire, à l'égard de l'idéologie ou des idéologies ennemies ou rivales, qu'elle entend à la fois combattre et dépasser.
On reconnaît enfin une idéologie au fait qu'elle est en ignorance volontaire de toute composante de la réalité qui lui résiste, qui ne se soumet pas à ses postulats ni à son déploiement.
La dialoguomanie
- s'oppose ainsi volontairement à la polémomanie, id est à la conception selon laquelle les religions ont vocation à combattre, les unes contre les autres, ou, les unes et les autres, contre leur environnement extérieur non religieux,
et
- ignore aussi volontairement tout ce qui, à l'intérieur de telle ou telle religion ou tradition non chrétienne (que ce soit d'ordre théorique ou pratique), résiste à la vision des religions ou traditions non chrétiennes qui est véhiculée par la dialoguomanie elle-même.
Le jour viendra bientôt ou un croyant dialoguomane, frappé au visage par un croyant d'une autre religion ou tradition, car il me semble qu'il n'y a pas que l'Islam qui est persécuteur, lui dira en substance :
"Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ? Puisque je te dis que ta religion est facteur de paix, de respect, de tolérance, en toi et autour de toi !"
Petite question subsidiaire : existe-t-il des dialoguomanes non catholiques, non chrétiens, non européens ou non occidentaux qui soient totalement comparables, dans leur mode de raisonnement et de fonctionnement, aux catholiques dialoguomanes institutionnels ?
Bonne journée et à bientôt.
A Z
Très bonne constatation
Réponse à la question subsidiaire: non
Satan est l'inspirateur des idéologies et même si elles semblent contradictoires entre elles, toutes nient le réel et en niant le réel , elles s'opposent directement à Dieu. Les conséquences sont terribles: instauration de l'enfer sur terre. Nous en vivons l'offensive tous azimuts.
Malheureusement il faut bien constater que nous allons à la catastrophe à ne pas mettre les points sur les i auprès des "décideurs religieux" et politiques musulmans, c'est une guerre "à la syrienne" qui nous attends, "quand?" est la seule question.