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Ecole - Page 17

  • « C'est notre faute s'ils en sont là »

    Dans La journée de la jupe, film de Jean-Paul Lilienfeld qui sort en salle le 25 mars, Isabelle Adjani incarne un professeur de français dans un lycée de banlieue. A bout de nerfs, victime en permanence de violences verbales et physiques, elle craque et prend un jour en otages ses élèves en les menaçant d'une arme.

    Extraits d'une interview de l'actrice dans Le Figaro magazine de demain :

    «J'ai trouvé le scénario de ce ramdam socialo-politico-policier dérangeant, politiquement incorrect, donc attirant. Mais quand j'en parlais autour de moi, on se montrait embarrassé et on m'incitait plus ou moins à renoncer. Parce que le film abordait un véritable tabou.»

    «Beaucoup d'élèves de lycées de banlieue sont orphelins d'une autorité dont le principe même a été battu en brèche. Quand ce sont les élèves qui demandent à leur professeur du respect, c'est le monde à l'envers, non ? Mais c'est notre faute s'ils en sont là. Nous constituons une société très narcissique et on se sert de nos enfants pour nous valoriser, nous, au lieu de les protéger, eux.»

  • La justice espagnole contre les évêques et les familles

    Le Tribunal Suprême espagnol décide que les parents n’ont pas le droit d’arguer d’un "droit de conscience" pour justifier que leurs enfants ne suivent pas les cours d’"Education pour la citoyenneté" instaurés par le gouvernement, estimant que cette matière ne va "pas à l'encontre du droit fondamental des parents d'inculquer à leurs enfants une formation religieuse et morale en accord avec leurs propres convictions".

    C’est une réponse frontale aux évêques, qui avaient dénoncé "une atteinte grave au droit inaliénable des parents et de l'école à opter pour l'éducation morale qu'ils souhaitent pour leurs enfants".

    L’objection de conscience s’était organisée, et des juristes avaient élaboré un guide pour les familles.

  • Les cours « d’éthique et de culture religieuse » au Québec

    Depuis la mise en place dans les écoles québécoises, à la rentrée, d'un cours d'Etat obligatoire d'« éthique et de culture religieuse » dans les écoles privées comme dans les écoles publiques, certains parents ont décidé de boycotter le cours. Soutenus par le cardinal Ouellet, ils dénoncent la dictature du relativisme et réclament le droit de choisir pour leurs enfants scolarisés « un enseignement moral ou religieux en accord avec leurs croyances et leurs convictions ».

    Pour en savoir plus, lire l’article de Marine Soreau sur Zenit.

  • La collégialité et l’école catholique

    Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, explique dans Monde et Vie comment il redonne une identité catholique aux écoles catholiques de son diocèse. Grâce à certains professeurs qui sont volontaires pour cette mission.

    « Comme c’est l’Etat qui paie, nous n’avons plus le choix des professeurs. Le jour où nous l’avons accepté, nous avons vendu notre âme ! En revanche, je crois que nous devons avoir l’audace de renégocier d’autres types de contrat, qui permettraient de recevoir moins d’argent qu’aujourd’hui, mais en retrouvant la liberté de choix de nos professeurs. Si ça coûte moins cher, l’Etat ne devrait pas y être insensible ! Mais le secrétariat général de l’enseignement catholique ne veut pas en entendre parler. »

    Le secrétariat général de l'enseignement catholique est nommé par la Conférence des évêques de France. Il est un des « services » nationaux de la Conférence des évêques de France.

    Mgr Cattenoz veut dire, en clair, que c’est la majorité des évêques qui ne veut pas en entendre parler.

  • Cours obligatoires de relativisme

    A lire chez François Desouche, un texte sur les cours de destruction des valeurs religieuses et morales dans les écoles du Québec, dont voici la présentation et le premier paragraphe :

    Sale temps pour les Québécois pure laine : les réfractaires au nouveau cours obligatoire de multiculturalisme forcené et de relativisme moral. Les enfants dont les parents s’opposent au nouveau cours d’éthique et de culture religieuse commencent à être renvoyés de leurs écoles.

    De nombreux parents québécois s’opposent à l’imposition dès l’âge de 6 ans dans toutes les écoles du Québec (même les écoles privées non subventionnées) d’un cours qui enseigne à respecter sept religions comme d’égale valeur et à discuter des sujets « de justice sociale » comme le féminisme, l’avortement, l’euthanasie et le clonage dans un cadre relativiste où l’enseignant (même croyant catholique) voit son rôle relégué à celui d’animateur impartial.

  • La mort du latin et du grec

    Affiche-reforme2009.gifLa Coordination nationale des associations régionales des enseignants de langues anciennes (CNARELA) publie une lettre ouverte (pdf) à Xavier Darcos (qui est aussi une pétition) pour protester contre le projet de réforme de la classe de seconde, qui « organise la mort du latin et du grec » :

    « La réforme interdit de facto aux élèves scientifiques de choisir des langues anciennes en établissant une concurrence entre les modules Sciences et Humanités, en offrant dans les modules un enseignement renforcé des matières de tronc commun.

    « La réforme, loin de supprimer les filières, les renforce en marginalisant encore davantage la filière littéraire sans présenter les débouchés qu’elle offre.

    « La réforme remet en question la continuité d’enseignement du latin et du grec entre le collège et le lycée. De plus, les lycéens ne s’investiront pas dans un enseignement qu’ils ne pourront pas valider au baccalauréat.

    « La réforme, en marginalisant le latin et le grec, prive l’enseignement d’un facteur d’intégration et de promotion sociale. »

  • Le bon sens est discriminatoire

    Dans le cadre de la réforme du système scolaire italien, Silvio Berlusconi a retenu le projet de la Ligue du Nord : les élèves étrangers passeraient un examen de connaissance de l’italien ; en cas d’échec, ils intégreraient une classe séparée, jusqu’à ce qu’ils maîtrisent la langue. La Ligue souhaite aussi imposer un maximum de 30% d’enfants étrangers par classe.

    L’opposition crie à la discrimination, et s’insurge contre le fait que les victimes de la discrimination soient des enfants.

    La Ligue du Nord répond qu’au contraire cela permettra une meilleure intégration des étrangers.

    Plus de 500 000 enfants étrangers fréquentent les écoles italiennes. En 5 ans, ce chiffre a plus que doublé.

    (Polically Incorrect, via François Desouche)

  • Au collège Dolto

    La quasi totalité des enseignants du collège Françoise-Dolto, à Paris 20e, où a été tourné le film "Entre les murs", étaient en grève, hier, pour demander la régularisation d'un parent d'élève sur lequel pèse un arrêté de reconduite à la frontière.

    Les enseignants donnent ainsi un cours d’instruction civique qui consiste à s’élever contre la légalité et à demander que la loi soit bafouée.

    Il est vrai que cela permettait aussi de faire le pont du 11 Novembre…

  • Sans commentaire

    LANCEMENT DU GROUPE DE TRAVAIL
    « LUTTE CONTRE L’HOMOPHOBIE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »
    ATTENTION: changement de date pour la réunion

    Le 28 octobre 2008

    Chers Adhérents,

    Chers Sympathisants,

    Lors de notre dernière réunion en présence de Valérie PECRESSE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, La Ministre a demandé à GayLib de lui fournir des pistes de réflexion pour mener une campagne anti homophobie dans l'enseignement supérieur.

    A cette occasion, Gaylib met en place un groupe de travail qui se réunira, le

    Mardi 04 novembre à 19h00

    au siège de l’UMP - 55, rue de la Boétie – 75008 Paris

    Salle 424

    Une autre réunion est également prévue le 13 novembre (même heure et même lieu) et une dernière où nous recevrons quelques associations étudiantes LGBT (d’ici fin novembre).

    Fidèle à son esprit indépendant, GayLib souhaite pouvoir faire des propositions originales à la Ministre. Toutes les bonnes volontés, et surtout les compétences en matière de communication, sont les bienvenues!

    Vos propositions et votre imagination sont essentiels afin de faire avancer les mentalités.
    Hervé Gastaud assurera la direction des travaux. Les personnes intéressées sont priées de lui signaler leur présence par retour de mail: universite@gaylib.org

    Bon travail à tous!

    Emmanuel Blanc

    Président de GayLib

  • Education nationale : l'effroyable constat de Monsieur Darcos

    Communiqué de Louis Aliot

    Dans le Figaro du 22 octobre, le Ministre de l’Education, monsieur Xavier Darcos assène une « vérité » qui en dit long sur l’état de décrépitude avancée dans laquelle se trouve l’éducation nationale française.

    En relevant que : « Si on arrive déjà à socialiser les enfants, à parvenir à ce qu’ils s’écoutent, et à leur faire parler une langue qui ressemble au français, je serai content ! » le ministre de monsieur Sarkozy montre son impuissance, son manque d’ambition et sa résignation devant la situation dramatique de notre école.

    Dans une lettre adressée au enseignants en 1882, Jules Ferry parlait en ces termes de l’école : « au contraire, il a paru tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. » Cent vingt-six ans après cette noble ambition, la gratuité de l’enseignement et après soixante ans de syndicalisme politisé, notre éducation est en faillite sociale, pédagogique et morale.

    Cet aveu ministériel, cruel mais lucide, montre évidemment les méfaits d’une politique d’immigration sans limite, d’une communautarisation de notre société et du recul de tout ce qui symbolise la France, son Etat comme son Histoire.