Communiqué de Louis Aliot
Dans le Figaro du 22 octobre, le Ministre de l’Education, monsieur Xavier Darcos assène une « vérité » qui en dit long sur l’état de décrépitude avancée dans laquelle se trouve l’éducation nationale française.
En relevant que : « Si on arrive déjà à socialiser les enfants, à parvenir à ce qu’ils s’écoutent, et à leur faire parler une langue qui ressemble au français, je serai content ! » le ministre de monsieur Sarkozy montre son impuissance, son manque d’ambition et sa résignation devant la situation dramatique de notre école.
Dans une lettre adressée au enseignants en 1882, Jules Ferry parlait en ces termes de l’école : « au contraire, il a paru tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. » Cent vingt-six ans après cette noble ambition, la gratuité de l’enseignement et après soixante ans de syndicalisme politisé, notre éducation est en faillite sociale, pédagogique et morale.
Cet aveu ministériel, cruel mais lucide, montre évidemment les méfaits d’une politique d’immigration sans limite, d’une communautarisation de notre société et du recul de tout ce qui symbolise la France, son Etat comme son Histoire.
Commentaires
Cette déclaration montre surtout la démission et le renoncement d'un ministre qui se prétend de droite, de cette droite libérale de l'argent.
M. Darcos met en place actuellement une réforme des lycées, le lycée à la carte. Les élèves adolescents choisiront les enseignements et les activités qu'ils suivront suivant leurs gouts et envies du moment.
Un renoncement total de la part de ce ministre à assurer un socle de connaissances solides et structurées à notre jeunesse.La volonté de casser les filières dites élitistes.
Il propose un enseignement de type RMI ou RSA s'adaptant à la personne . Il s'agit en fait pour l'élève ordinaire d'un enseignement sub prime (pour sous doués).
Une véritable catastrophe pour les enfants scolarisées en zones difficiles alors que les enfants des quartiers favorisés
continueront de bénéficier d'un environnement éducatif et familial de qualité .
Il est facile de critiquer les fonctionnaires de l'éducation nationale mais le coup part , une nouvelle fois,d'un ministre de gouvernement libérale , de droite, approuvé par 52 % de gagneurs plus.
Une totale démission à assurer une éducation de qualité
où le mérite conserve une place.