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Ecole - Page 15

  • Pas plus de 30 % d’étrangers dans les classes. En Italie.

    Le gouvernement italien a décidé que les enfants étrangers ne pourront pas constituer plus de 30% des effectifs des classes. Cette limite de 30% sera introduite à partir de la prochaine année scolaire de manière progressive (elle ne concernera au début que les classes de première année de l'école primaire et secondaire).

    Le plafond des 30% pourra être plus élevé dans le cas d'élèves ayant une nationalité étrangère mais qui sont nés en Italie et maîtrisent donc la langue, ou abaissé si les élèves étrangers démontrent une très faible connaissance de la langue.

    Le ministère explique cette mesure par le besoin de mieux intégrer les enfants d'immigrés dans la société italienne et d'éviter qu'ils ne se retrouvent dans des classes ghettos, uniquement composées d'étrangers.

    "L'école doit être le lieu de l'intégration", a déclaré le ministre, Mariastella Gelmini. "Nos écoles sont prêtes à accepter toutes les cultures et tous les enfants du monde. Dans le même temps, les écoles italiennes doivent maintenir leurs propres traditions avec fierté et diffuser la culture de notre pays", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

    L'opposition de centre gauche et certains syndicats ont critiqué cette réforme, y voyant une mesure qui ne fera qu'accroître le sentiment d'exclusion des immigrés. Un des dirigeants de l'opposition, Antonio Di Pietro, a même qualifié le projet de "dangereux".

    "C'est dangereux parce que des actes de barbarie ont été commis par le passé au nom de la protection des espèces et de l'identité nationale", a déclaré Di Pietro. "Fixer un plafond de 30% d'élèves étrangers dans les classes ne favorise pas l'intégration mais a des relents de racisme".

  • Des nouvelles parlementaires du crucifix

    Suite au verdict de la Cour européenne des droits de l'homme sur les crucifix dans une école italienne, le parti catalan ERC avait lancé une initiative parlementaire pour une loi espagnole interdisant les crucifix. Il a reçu l'appui du parti socialiste espagnol et des Galiciens du BNG. L'initiative a été adoptée hier soir en commission parlementaire par 20 voix contre 16. Le ministre de l'Education, Angel Gabilondo, a déclaré aujourd'hui qu'il voyait "d'un bon œil que l'on demande à faire une loi".

    En revanche, la Diète polonaise a voté à une très large majorité (357 contre 40 et 5 abstentions) une résolution par laquelle elle "exprime son inquiétude face aux décisions qui enfreignent la liberté de culte, au mépris des droits et des sentiments des croyants, et qui détruisent la paix sociale". Et elle demande aux parlements des pays membres du Conseil de l'Europe de mener "une réflexion commune sur les moyens de protéger la liberté de culte".

  • Les crucifix en Pologne

    Lech Kaczynski, dans son discours lors de la fête de l'indépendance de la Pologne, le 11 novembre :

    « L'Europe est face à une expérience, qu'est la mise en place du Traité de Lisbonne. L'interprétation du Traité qui convient à la Pologne est celle que l'Union Européenne est une communauté d'Etats indépendants. Personne en Pologne n'acceptera qu'il soit interdit de mettre au mur des écoles des crucifix. Il ne faut absolument pas compter là-dessus. Peut-être ailleurs oui, en Pologne non. »

  • La délinquance est en baisse, dit Hortefeux…

    "Hausse de 55 % des violences contre les élèves, 45 % d'agressions de plus contre les membres du personnel et les profs dans les collèges et lycées du Val-d'Oise en trois ans et enfin augmentation de 38 % des cas de rackets depuis le début de l'année."

    (Le Parisien, via Le Salon Beige)

  • Festival de novlangue

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    « Académie de Paris - Les lycéens du Conseil de la Vie Lycéenne organisent un concours lycéen contre les discriminations.

    « En réalisant une affiche, une photo ou un clip vidéo illustrant la lutte contre toute représentation négative de l'autre, les élèves des lycées parisiens favoriseront une vision positive du « vivre ensemble » et de la tolérance.

    « La lutte contre les discriminations et les représentations négatives est une des priorités de notre académie. En outre, apprendre à vivre ensemble, à se respecter mutuellement et à s'enrichir des différences est également l'une des missions assignées à notre école. »

    On remarquera sur l'affiche l'égalité entre les couples normaux et les paires homosexuelles. Egalité qui implique le "mariage" homosexuel, lequel est pourtant toujours illégal.

  • Un quart des étudiants en lettres sont illettrés

    L'université de Lettres et Sciences humaines d'Angers a fait passer un test, qui a fait apparaître que 250 étudiants sur 1000 ne maîtrisent pas les bases minimales en orthographe, grammaire et rédaction. L'université a donc décidé de leur donner des cours de remise à niveau.

    « Nous leur réapprenons des notions de base, précise Pauline Bruley, maître de conférences de stylistique et rhétorique à l'université d'Angers. Des notions qui d'ailleurs les rassurent : accords des groupes nominaux, participes passés, ponctuation, indicatif, subjonctif... des choses qu'on utilise tous les jours. »

    Alain Bentolila, professeur et linguiste, spécialiste de l'apprentissage du vocabulaire et de la grammaire, n'est pas étonné par cette initiative : « Toutes les universités aujourd'hui sont confrontées à cette question. Et sachez bien qu'il ne s'agit pas seulement d'étudiants étrangers. Nous avons des étudiants qui ne savent pas prendre de notes, des étudiants qui quand je leur demande de me dire en 10 minutes ce que nous avons fait au cours précédent sont absolument incapables ; on ne leur a pas appris à exposer quelque chose clairement. La plupart des universités mettent en place des cours de soutien, de préparation... On leur donne tous les noms possibles et imaginables de façon à ne vexer personne. »

    (RMC, via FDS)

  • Relaxe de l'inspecteur d'académie d'Evreux qui avait giflé un parent d'élève

    L'ancien inspecteur d'académie de l'Eure, qui était poursuivi pour avoir en février 2008 giflé un parent d'élève, a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel d'Evreux.

    Deux délégués des parents d'élèves de deux écoles distinctes avaient pénétré de force dans le bureau de l'inspecteur d'académie pour lui demander de s'expliquer sur un projet de regroupement scolaire dans le quartier nord d'Evreux. Menacé et bousculé, l'inspecteur avait giflé l'un d'entre eux, avant de s'excuser. Le gifflé avait porté plainte.

    A l'issue du procès qui s'était déroulé le 8 octobre, 1.000 euros d'amende avaient été requis à l'encontre des trois protagonistes.

    Mais le tribunal, retenant la légitime défense, a relaxé l'ancien inspecteur de l'académie de l'Eure et a condamné les deux parents à 500 euros d'amende avec sursis pour "violence envers une personne chargée d'une mission de service public".

  • L’obligatoire Guy Môquet…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministère de l'Education déclare que la lecture dans les lycées de la lettre de Guy Môquet reste « obligatoire » le 22 octobre, et Claude Guéant souligne que les professeurs doivent « obéir ».

    Il s'agit, nous dit-on, de dissiper une ambiguïté dans une note de service du 24 septembre.

    Cette note évoquait des textes dont la lecture était « laissée à l'initiative de chacun ».

    Les professeurs ne doivent donc prendre aucune initiative. Et on leur fournit les autres textes qu'ils devront lire également ce jour-là.

    Il ne faut pas risquer de voir des professeurs lire des textes d'authentiques résistants patriotes qui ne seraient pas dans la ligne officielle, celle de la célébration de Guy Môquet.

    Faut-il rappeler que Guy Môquet ne fut pas arrêté pour fait de résistance, mais pour avoir distribué des tracts communistes, au temps du pacte germano-soviétique ?

    Errare humanum est. Perseverare diabolicum.

  • Pierre et le Loup

    Le célèbre conte mis en musique par Prokofiev fait l'objet d'un immonde dessin animé aux valeurs inversées.

    « Des dizaines (des centaines ?) de milliers d'élèves de primaire, aux frais des collectivités, vont vraisemblablement aller voir ce film dans le cadre d'une sortie scolaire. Alors, si vous connaissez un professeur des écoles, si même vous n'en connaissez qu'un seul, demandez-lui s'il sait vraiment ce qu'il emmène voir ses élèves. »

    C'est à lire.

    (Via le Salon Beige)

  • Encore une « révolution »…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui, comme dans chacun de ses discours, une « nouvelle révolution ». Cette fois, c'est dans le système d'orientation du lycée.

    Cette deuxième annonce de la réforme du lycée, après l'échec de la première, parle de « plates-formes d'orientation multimédia », d'« enseignement transversal des arts », d'une « plate-forme internet de vidéos en ligne », etc.

    Toutes ces billevesées, issues de l'imagination du directeur de Sciences Po M. Descoings, sont un rideau de fumée pour ne pas parler du naufrage de l'enseignement.

    Et quand par hasard M. Sarkozy évoque l'enseignement, c'est pour annoncer un développement « systématique » de « l'enseignement en langues étrangères de certaines disciplines fondamentales », dont les sciences et l'histoire.

    Au lieu de restaurer l'enseignement, il programme un nouvel attentat contre la langue française.