Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cours obligatoires de relativisme

A lire chez François Desouche, un texte sur les cours de destruction des valeurs religieuses et morales dans les écoles du Québec, dont voici la présentation et le premier paragraphe :

Sale temps pour les Québécois pure laine : les réfractaires au nouveau cours obligatoire de multiculturalisme forcené et de relativisme moral. Les enfants dont les parents s’opposent au nouveau cours d’éthique et de culture religieuse commencent à être renvoyés de leurs écoles.

De nombreux parents québécois s’opposent à l’imposition dès l’âge de 6 ans dans toutes les écoles du Québec (même les écoles privées non subventionnées) d’un cours qui enseigne à respecter sept religions comme d’égale valeur et à discuter des sujets « de justice sociale » comme le féminisme, l’avortement, l’euthanasie et le clonage dans un cadre relativiste où l’enseignant (même croyant catholique) voit son rôle relégué à celui d’animateur impartial.

Commentaires

  • Il est tout à fait exact que l'Etat ne peut pas faire de différence entre les religions (liberté religieuse) son guide doit être la raison par laquelle il écoute l'Eglise catholique en qualité d'institution bi-millénaire, mais aussi les églises protestantes (et les autres confessions) et réprime les infractions à la loi naturelle (appel au meurtre, prédication de l'inégalité des êtres humains etc.) en vertu du droit naturel.

    Cependant l'Etat n'est pas prophète, il n'a pas de doctrine à enseigner, il n'est pas une institution d'enseignement. Il doit sur ce point respecter les volontés des parents des enfants, dans le respect du droit naturel. Le respect de la volonté des parents en matière d'enseignement est même dans la déclaration universelle des droits de l'homme. Très précieux document imprudemment attaqué par les intégristes et les libéraux (Salon beige, Figaro, Présent (?)

    Toutes ces notions entre les mains des communistes ou des libéraux et des imbéciles deviennent folles ; résultat : les folies du Québec. lesquelles folies sont opposées au droit naturel qui comprend notamment le droit des parents et la liberté religieuse.

  • à Denis:

    Il est tout à fait sacrilège, utopique et par conséquent criminel que l'Etat ne fasse pas de différence entre les religions.
    Du reste vous le dites vous même, en proclamant le culte de la déesse Raison comme unique religion à imposer de force, religion on ne peut plus superstitieuse et sanglante.

  • Ce que je dis je l'ai lu dans la doctrine du Vatican (Mgr Bertone notamment), je l'ai médité.

    Il ne s'agit évidemment pas du culte de la Déesse Raison, ni de ne pas faire de différence entre les religions, vous "raisonnez" à la façon des intégristes "catholiques", c'est-à-dire à coups d'injures, d'amalgames, de paralogismes et de sous-culture (Coston, sédévacantismes, lefebvrisme, exercices de saint Ignace en cinq jours et autres inepties)

    Je vous prie de cesser de m'appeler "Denis", je ne vous connais pas et j'ai soixante ans. Ou si vous me connaissez dites votre nom, espèce de lâche.

  • Nos petites personnes n'ont rien à voir avec le sujet.

    L'utopie de l'Etat sans Dieu, ou en "partenariat" avec un Dieu consulté parmi d'autres, n'a besoin ni du Vatican ni des intégristes ou autre saint Ignace pour révéler sa nature fondamentalement utopique.

  • Vous êtes un menteur : je ne veux nullement l'Etat sans Dieu, vous m'avez vous même accusé de demander la "déesse Raison", ce qui est une intolérable diffamation, mais contradictoire.

    Etes-vous pour le Christ-Roi ?

  • Des commentaires qui dégénèrent en querelle, c'est typique de la droite dite nationale .Pour ajouter un grain de sel je dirai que classer "le salon beige" dans les intégristes me fait sourire: ce sont des gens très prudents et certainement cette accusation va leur donner de fortes inquiétudes.
    Pour ma part je m'efforce de "coller" aux avis et opinions de M.Daoudal qui me paraît bien dominer les sujets qu'il traite dans son blog et qu'il connaît d'ailleurs mieux que moi et je constate qu'il continue de coopérer avec Bernard Antony (que j'estime beaucoup et qui est susceptible de se voir qualifier d'intégriste, lui aussi ) malgré leurs divergences sur quelques points (Le Pen): c'est cet exemple que nous devrions suivre car nos invectives réciproques font la joie de nos ennemis et préparent d'écrasantes défaites aux européennes et aux régionales.

  • Vous voudriez faire de l'Etat un prophète alors que chargé du bien commun (justice vérité droit de l'homme), il y est aidé par l'Eglise à qui il n'a pas de leçon à donner ; mais il doit en recevoir d'Elle. L'Etat sort de son rôle en se prenant pour un prophète chargé de l'éducation des enfants. Ce sont les parents qui sont chargés de cela par la nature, c'est-à-dire par Dieu.

    La foi catholique n'étant pas démontrable à la raison (même si elle est raisonnable et convient à la raison), l'Etat ne peut dans les situations ordinaires (et sauf exception historique locale) se donner pour mission d'ignorer et encore moins de combattre les religions quelles qu'elles soient. Cela découle de son caractère laïc et aconfessionnel. Il ne peut que respecter et faire respecter la vérité, la justice et les droits de l'homme (soit le bien commun). Les affaires religieuses ne sont pas ses affaires directes.

    Voilà comment règne le Christ-Roi, selon moi. L'Etat écoute l'Eglise qui est l'épouse du Christ. En aucun cas, il ne prophétise.

  • Pourquoi mêler, en vrac, la droite nationale (!?), le Vatican, les injures, le Christ, les prophétisations (?!!), et tout ce méli-mélo à une question qui est de l'ordre de la simple constatation ?

    Même pas besoin de parler de Dieu, pour n'importe quel homme qui a vécu sur cette terre depuis des millénaires, c'est une évidence; il n'y a guère que depuis les illuminés des lumières qu'est née cette idée devenue tenace que l'homme est bon par lui même et cherche le bien commun, qu'il peut s'autogouverner tout seul en "écoutant" sagement (cause toujours!) les religions, dans le calme et la bonhommie...

  • Bien sûr, les populations qui le veulent peuvent proclémer le Christ-Roi (crucifix dans les tribunaux, les écoles, les bâtiments publics), mais le Christ-Roi demande que la liberté religieuse soit observée par les autorités étatiques.

  • Le Christ-Roi ne demande rien, un Roi n'a pas à demander quelque chose. Il est Roi de fait. Et pas à moitié, entièrement, divinement et humainement.
    C'est aux sociétés de le reconnaître comme tel, si elles veulent leur propre bien.

    — L’empereur arrêta l’évêque : " Mais encore, croyez-vous que l’époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d’établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ?
    — Sire, quand les grands politiques comme Votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis évêque, et comme évêque je leur réponds : Le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien ! alors le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer.

    (cardinal Pie)

  • Mon pauvre ami, si le roi ne doit rien demander, son règne n'a aucun sens.

    Ce morceau archi-connu dans les milieux intégristes n'est pas parole d'Evangile cependant, bien sûr que Napoléon III aurait mieux fait d'accepter le Christ-Roi qui n'ote pas les couronnes, au lieu de se prendre pour un docteur de la loi, de revendiquer une prétendue "émancipation" de la conscience morale, même publique. Oui, l'Etat reçoit sa morale de l'Eglise, il doit écouter l'Eglise, laquelle prêche la liberté religieuse, car l'Etat n'est pas docteur.

  • "si le roi ne doit rien demander, son règne n'a aucun sens"

    Voilà qui est très mystérieux... un roi instaure, commande, décrète, mais demander...! Cela dit c'est très gentil, c'est très poli, il paraît que Louis XVI était très poli ;o)

    "l'Etat reçoit sa (la) morale de l'Eglise", absolument.

    "il doit écouter l'Eglise", c'est très gentil, mais surtout appliquer !

    "laquelle prêche la liberté religieuse" : c'est très gentil aussi, mais ça ne signifie rien. La vérité seule rend libre. Si il s'agit d'avoir la liberté de ne pas être libre, on rentre dans des trucs qui me dépassent. Si il s'agit de ne pas trucider les incroyants, c'est une grande nouveauté ! on vient de découvrir que l'Eglise prêche l'amour du prochain !!

Les commentaires sont fermés.