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Ecole - Page 12

  • "La Révolution française n’est pas terminée" et les hussards reviennent (dans les fantasmes de Peillon)

    Les sénateurs ont voté un amendement du gouvernement au projet de loi pour la refondation de l'Ecole, qui prévoit que « la devise de la République et le drapeau tricolore sont apposés sur la façade des écoles et des établissements d'enseignement du second degré publics et privés sous contrat ». On notera la précision : et privés sous contrat.

    Il stipule également que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 sera affichée « de manière visible » dans les locaux scolaires.

    Il s’agit de « réaffirmer l'attachement de la nation à son école et de contribuer à l'appropriation par les élèves des fondements de la Constitution », a déclaré Vincent Peillon.

    Sous-entendu : il s'agit d'apprendre aux adolescents à respecter la grande et toute puissante République et toutes ses lois, à commencer par la loi Veil et la loi Taubira. En tentant de faire oublier qu'en dehors du "sociétal" et de la culture de mort toutes les lois viennent de l'UE.


    Addendum

    Un commentaire affirme que le gouvernement ne peut pas imposer cela aux écoles sous contrat. D'autres avis sur la question ?

  • Le cardinal Jean Honoré est mort

    Il fut archevêque de Tours, et il était aussi président de la commission épiscopale du monde scolaire et universitaire, en 1984, lorsque le gouvernement socialiste décida de supprimer les écoles libres.

    C’était le temps où les évêques du noyau dirigeant ne cachaient pas leurs sympathies socialistes, et Mgr Honoré ne voulait à aucun prix que les Français manifestent en masse pour la survie de l’école libre.

    Il alla jusqu’à dire :

    « Dans la “mémoire historique” de la nation, un gouvernement serait tombé à cause de l’École catholique. Et ce gouvernement était celui qui portait les espoirs des couches populaires du pays. »

    Car c’était aussi le temps où l’on considérait qu’un gouvernement ne pouvait pas survivre s’il y avait un million de manifestants dans les rues. De fait, le gouvernement Mauroy tomba. Et Mgr Honoré fut très triste, car c’était la faute des catholiques…

  • L’école libre en Suède

    L’IREF publie une étude intéressante sur l’école libre en Suède, qui est encore minoritaire mais ne cesse de progresser. Dans ce pays a été instaurée en 1991 une réelle liberté scolaire, par le moyen de ce que nous avons appelé en France le « bon scolaire » et que l’on appelle aujourd’hui plus souvent « chèque éducation » : l’Etat donne à l’école que choisissent les parents le chèque correspondant à ce que coûte l’enfant dans cette école. Réforme considérée comme irréalisable et contraire aux principes de l’enseignement comme aux valeurs de la République par TOUS les partis politiques français. La Suède montre non seulement que c’est réalisable, mais que cette liberté scolaire (qui est vraiment totale puisque les écoles privées peuvent même embaucher des professeurs qui n’ont pas de diplômes d’enseignement) aboutit à une élévation du niveau de l’enseignement. Quant aux principes républicains, le royaume de Suède fait bien de les ignorer. Car l’école privée, plus performante que l’école publique, revient moins cher. Et donc l’Etat, aussi, y gagne. Or, en outre, dans ce pays où il y a peu d’écoles confessionnelles, les deux tiers des écoles privées sont gérées par des entreprises privées, qui font des bénéfices…

  • Quand l’imam se ramasse…

    L’imam d’une mosquée de Brest avait envoyé une belle lettre aux à tous les directeurs des collèges de la ville et des environs, proposant aus élèves une visite guidée de la mosquée dans le cadre de l’étude des religions monothéistes qui fait partie du programme scolaire.

    Il n’a reçu… aucune réponse.

    Le fait me paraît important, quant à l’évolution des mentalités sur l’islam, y compris dans les milieux laïques les plus imprégnés de l’idéologie relativiste et du vivre ensemble.

     

  • Vincent Peillon : l’ignominie et le mensonge

    Dans sa lettre aux recteurs, où il leur demande d’observer « la plus grande vigilance » quant aux débats qui pourraient avoir lieu dans les écoles catholiques sur le projet de loi de dénaturation du mariage, le ministre Vincent Peillon ose écrire :

    « N'oublions jamais que nous avons affaire à des adolescents et que les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres. »

    Cet « argument » (?) sans cesse répété (déjà par les prédécesseurs – de “droite” – de Vincent Peillon) sert donc aujourd’hui contre l’école catholique. Comme si l’école catholique pouvait être responsable d’éventuels suicides d’adolescents homosexuels. C’est une ignominie.

    Elle suit immédiatement le propos où le ministre intime l’ordre à l’école catholique sous contrat de « respecter le principe de neutralité et de liberté de conscience » et rappelle qu’il est « du devoir de l’Etat d’être garant du respect de ces principes ».

    Vincent Peillon, qui ose également déclarer « Je ne veux pas raviver la guerre scolaire », est un spécialiste de la guerre scolaire du tournant du XXe siècle. Quand il parle de « neutralité », et quand il intime l’ordre à l’enseignement catholique (qui aurait dû disparaître il y a un siècle*) de respecter la neutralité, il y a dans son propos l’écho de René Viviani, qui écrivait en une de l’Humanité le 4 octobre 1904 :

    « Et la neutralité ? Elle est, elle fut toujours un mensonge. Certes, elle fut peut-être un mensonge nécessaire lorsque l’on forgeait, au milieu des impétueuses colères de la droite, la loi scolaire. (…) Le passage à franchir était périlleux ; c’était beaucoup déjà que de faire établir une instruction laïque et obligatoire. On promit cette chimère de la neutralité pour rassurer quelques timidités dont la coalition eût fait obstacle au principe de la loi. »

    (Toute ressemblance avec les propos d’Elisabeth Guigou sur le pacs et le “mariage” homosexuel n’est évidemment pas fortuite. Le principe posé par René Viviani peut s’appliquer à un grand nombre de processus de subversion par la loi.)

     * Viviani est aussi l’auteur de cette phrase célèbre :

    « Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus ! »

    Lorsque j’étais dans la région parisienne, j’y pensais à chaque fête de Pâques. Car à Saint Julien le Pauvre, la nuit pascale commence par un premier office de la Résurrection qui se célèbre à l’extérieur, entre deux processions solennelles. Et c’était un petit plaisir supplémentaire que d’entendre chaque année proclamer la Résurrection du Christ… au milieu même du square René Viviani.

  • Philippe Isnard : le livre

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    LE TABOU DU MAMMOUTH, de Ph. ISNARD

    Le livre-témoignage de Philippe  Isnard, professeur révoqué de l'Education Nationale suite à l'organisation de débats d'éducation civique prévus au programme scolaire, est enfin disponible !

    L'auteur  donne sa version des faits et explique comment le fait d'avoir simplement évoqué parmi les autres opinions  celles des chrétiens sur le sujet de l'avortement lui a valu d'être interdit d'enseignement, de perdre son travail, de voir sa réputation impunément salie dans les médias...alors même qu'il  avait  toujours eu d'excellentes appréciations professionnelles et l'intérêt, le soutien de ses élèves.

    Dans un récit personnel et émouvant, il décrit comment on s'est acharné injustement sur lui et comment il a été "mis à mort" socialement par le système en raison de sa foi chrétienne.

    Philippe Isnard montre combien, loin de former nos enfants à devenir des hommes et des femmes éclairés, responsables, l'Etat leur impose, comme au reste de la société, son idéologie, annihilant ainsi toute possibilité d'esprit critique et de réflexion.

    Son histoire nous montre quel peut être le prix à payer  en France pour celui qui désire vivre et exercer son métier sans renier ses valeurs chrétiennes.

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    COMMANDES  et RESERVATIONS IMMEDIATES :

    - livre : 10 euros l'exemplaire

    ou        50 euros les 10

    Prix  Frais de port compris (France) - Règlement par chèque.

    - disponible également en version numérique sur clé USB : 5 euros frais de port compris

    Pour l'outre-mer et l'étranger : devis gratuits par mail ou téléphone à votre demande.

    NB :  Tous les bénéfices seront reversés au combat pour le respect de la vie. Vous avez aussi la possibilité de soutenir notre action en envoyant un chèque à l'ordre de Provie France à l'adresse ci dessous. Tous les dons sont les bienvenus, il n'y a pas de "petits" dons, merci de votre générosité.

    Vous avez un peu de temps ? Vous pouvez nous aider bénévolement ? N’hésitez plus ! Contactez nous !

    Editions Résistances - P. ISNARD
    23 rue Agassons
    La Pinède
    04100 MANOSQUE

    courriel : defense.vie@gmail.com

    tél : 06 64 84 51 39

  • Les enfants ne sont pas politiquement corrects

    Ils sont affreusement « sexistes », parce qu’ils distinguent l’homme de la femme, et, pire encore, le père et la mère. Du coup, le ministère de l'Education nationale a fermé le site internet Le dictionnaire des écoliers, qui avait été lancé par le Centre National de Documentation Pédagogique en septembre 2010, et où les définitions étaient rédigées par des élèves des écoles primaires. C’était «le fruit de l'imagination et du travail de milliers d'élèves guidés par leurs maîtres». Chaque définition avait été validée par trois référents avant d’être publiée…

    Au chapitre des définitions « inacceptables » pour le ministère :

    Une femme : « C'est une maman, une mamie ou une jeune fille. Elle peut porter des bijoux, des jupes et des robes. Elle a de la poitrine. »

    Une dame : « Ce mercredi matin, au supermarché, j'ai croisé une dame très bien habillée. »

    Un homme : « C’est un humain qui a de la barbe. »

    Le père : « C'est le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d'enfants. C'est le chef de famille parce qu'il protège ses enfants et sa femme. On dit aussi papa. »

    La mère : « C'est une femme qui a des enfants. On l'appelle maman ou mamounette. »

    Il était urgent d'effacer ces horreurs.

  • La mission de Peillon

    Le ministre de l’Education Vincent Peillon a annoncé le 11 juillet, à la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, la création d’une mission sur la morale laïque.

    On remarquera la différence entre le propos qu’il a tenu et la version officielle expurgée.

    Il a dit ceci :

    « Je demanderai la création d'une mission à la rentrée sur la morale laïque et la conception que nous devons diffuser d'une laïcité qui n'est jamais la simple tolérance, l'indifférence, la neutralité, mais comporte des valeurs qui doivent être inculquées. » (Les mots en gras étaient martelés.)

    Et le texte officiel dit ceci :

    « Je demanderai dès la rentrée que soit constituée une mission sur la morale laïque et sur la conception que nous devons diffuser d’une laïcité qui ne peut être la simple tolérance, l’indifférence ou la neutralité. »

    Donc, Vincent Peillon pense et dit que « la laïcité n’est JAMAIS la simple tolérance », la neutralité, mais il écrit seulement que la laïcité « ne peut être la simple tolérance ». Il pense et dit que la laïcité, ce sont des « valeurs » qui « doivent être INCULQUÉES », mais il ne l’écrit pas.

    Vincent Peillon, membre du Grand Orient de France, est l’auteur d’un livre intitulé "Une religion pour la république : la foi laïque de Ferdinand Buisson". Son propos est analogue à celui de René Viviani : « La neutralité de l'école fut toujours un mensonge; nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse, de façon active, militante, belliqueuse. »

    On notera aussi ce propos, au début de son allocution du 11 juillet : « L’identité nationale française, pour autant qu’elle est républicaine – et c’est une spécificité de notre pays qui n’a pas, vous le savez, de religion civile –, s’est construite autour de l’école et même, d’une certaine façon, par son école. »

    Autrement dit, il n’y avait pas d’identité nationale française avant l’école laïque, et l’identité nationale française, c’est le laïcisme de combat.

    Nous revoilà 100 ans en arrière...

  • "Le baiser de la lune" à l’école

    Il y a deux ans, le ministre Luc Chatel avait interdit de diffuser dans les écoles le film d’animation de propagande homosexuelle "Le baiser de la lune".

    Aujourd’hui, le même ministre Luc Chatel autorise la diffusion du film.

    Le baiser de la lune sera distribué cette semaine, la Semaine Sainte, aux enseignants de CM1 et CM2.