Il fut archevêque de Tours, et il était aussi président de la commission épiscopale du monde scolaire et universitaire, en 1984, lorsque le gouvernement socialiste décida de supprimer les écoles libres.
C’était le temps où les évêques du noyau dirigeant ne cachaient pas leurs sympathies socialistes, et Mgr Honoré ne voulait à aucun prix que les Français manifestent en masse pour la survie de l’école libre.
Il alla jusqu’à dire :
« Dans la “mémoire historique” de la nation, un gouvernement serait tombé à cause de l’École catholique. Et ce gouvernement était celui qui portait les espoirs des couches populaires du pays. »
Car c’était aussi le temps où l’on considérait qu’un gouvernement ne pouvait pas survivre s’il y avait un million de manifestants dans les rues. De fait, le gouvernement Mauroy tomba. Et Mgr Honoré fut très triste, car c’était la faute des catholiques…
Commentaires
Étant proche du Cardinal Honoré, je ne vois sur quoi vous vous appuiez pour affirmer qu'il était de gauche. Je ne suis pas capable de donner la couleur de son vote.
Par contre je pense sincèrement qu'il souhaitait le débat sur l'école aille à son terme. Il était aussi persuadé que certains dans le PS ne voulaient à aucun prix d'un accord avec le privé, radicalisant les exigences du PS.
Il fallut attendre l'arrivée de Jack Lang pour calmer le jeu.
Étant proche du Cardinal Honoré, je vois sur quoi vous vous appuiez pour affirmer qu'était de gauche. Je ne suis pas capable de donner la couleur de son vote.
Par contre je pense sincèrement qu'il souhaitait le débat sur l'école aille à son terme. Il était aussi. persuadé que certains dans le PS ne voulaient à aucun prix d'un accord avec le privé, radicalisant les exigences du PS.
Il fallut attendre l'arrivée de Jack Lang pour calmer le jeu.