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Culture de mort - Page 92

  • Catholic relief…

    L’organisation Catholic Relief Services est le Secours catholique américain. Elle a été créée par les évêques et dépend toujours de la Conférence épiscopale. On savait déjà que, via ses partenariats, elle promeut la contraception. Et que l’un de ses vice-présidents s’est ostensiblement « marié » avec un homme. L’Institut Lépante, après avoir enquêté sur les dons des salariés de Catholic Relief Services aux organisations et personnalités politiques, conclut que 98% de ces dons vont à des organisations ou des personnalités qui sont ouvertement favorables à l’avortement.

  • Un arrêt irlandais

    La Haute Cour irlandaise, le 4 août, a décidé que l’enfant à naître avait constitutionnellement et légalement les mêmes droits que l’enfant né.

    L’affaire concernait un Nigérian que les autorités voulaient expulser. L’homme, qui demandait un statut de réfugié, faisait jouer tous les recours pour rester en Irlande, et il trouva finalement l’argument qu’une Irlandaise était enceinte de ses œuvres et que l’enfant à naître avait le droit d’avoir un père. La justice lui répondit que l’enfant n’étant pas né cet enfant avait seulement le droit de naître, selon les termes de la Constitution. Mais la Haute Cour fait observer que le mot « unborn » (non-né) désignant l’être protégé par la Constitution veut dire « unborn child », enfant à naître, donc enfant : il est dépositaire de tous les droits de l’enfant.

    Ce jugement, en lui-même, n’est pas de la plus haute importance (et l’on est tenté de voir surtout qu’il explique aux immigrés clandestins comment faire pour rester en Irlande…). Mais dans le contexte actuel il ne passe pas inaperçu. En effet, sous la pression internationale, le gouvernement irlandais cherche le moyen de libéraliser l’avortement, et il vient de constituer une « conférence citoyenne » pour examiner la question. Les défenseurs de la vie montent donc au créneau, et demandent de rejeter toute tentative de contester les droits constitutionnels de l’enfant à naître : pour commencer il faut abolir la loi de 2013 qui a ouvert une première brèche en permettant l’avortement en cas de « risque de suicide » de la mère.

  • Biden

    Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, a célébré un mariage pour la première fois le 1er août, ayant obtenu un certificat temporaire lui permettant de procéder à cette union. Et il a publié sur Twitter une photo de la cérémonie. On le voit ainsi procéder au « mariage » entre Brian Mosteller, assistant spécial du président Obama au bureau ovale, et Joseph Mahshie, coordinateur des voyages de Michelle Obama.

    Joe Biden est un « catholique pratiquant ».

  • Sodome est sauve…

    Le 24 juillet dernier, en l’église Saint-Bernardin-de-Sienne de Cracovie, au pied du Wawel, Mgr Nunzio Galantino célébrait une messe pour les responsables et les animateurs de la structure d’accueil des pèlerins italiens aux JMJ. Voici le début de cette homélie :

    La prière : canal invisible qui nous relie à Dieu, ce qui nous permet d’écouter, de demander pardon, de faire l’expérience de sa proximité et de sa paternité, de l’invoquer pour nous et pour les autres. C’est la prière qui nous parle du dialogue intense entre Dieu et Abraham, rapporté dans la première lecture, et c’est la prière qui est demandée à Jésus dans l’évangile. Une prière qui n’est pas une fuite des problèmes et des responsabilités, mais une expérience de vie, faite d’écoute et de réponse, par laquelle s’instaure avec Dieu une relation authentique qui pousse à être audacieux ; comme est audacieuse la prière d’intercession d’Abraham pour Sodome. Une ville sur laquelle personne n’aurait parié quoi que ce soit, sauf Abraham. Sa prière d'intercession et son audace sauvent Sodome. La ville est sauve parce qu'il y a des justes, même s'il y en a peu ; mais la ville est sauve surtout parce qu'il y a Abraham, homme de prière, qui ne se fait pas accusateur implacable, ne parle pas contre, mais parle pour. Abraham, homme de prière, ne dénonce pas les crimes, mais annonce la possibilité de quelque chose de nouveau. Abraham, homme de prière, annonce et nous invite à regarder les possibilités positives. Abraham, homme de prière, est un chercheur infatigable de signes d'espérance à présenter au Seigneur pour qu'il les valorise.

    La prière d’Abraham sauve Sodome. Sodome est sauve. Ainsi s’exprime Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la conférence épiscopale italienne.

    Or tout le monde, en dehors de Mgr Galantino, sait que Dieu a détruit Sodome dans un déluge « de soufre et de feu ». La destruction de Sodome et Gomorrhe est un thème qui parcourt toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, et même Jésus y fait allusion. C’est aussi un thème qui parcourt toute l’histoire de l’art.

    Mgr Galantino était un très obscur évêque d’un petit diocèse inconnu de Calabre quand François l’a promu secrétaire de la conférence épiscopale italienne. Depuis lors il s’est révélé un bon perroquet du pape.

    En mai 2014 il déclarait : « Mon souhait pour l’Eglise italienne est qu’elle soit capable d’écouter sans tabou les arguments en faveur des prêtres mariés (sic), de l’eucharistie pour les divorcés (re-sic), et de l’homosexualité (re-re-sic). »

    Les arguments en faveur de l’homosexualité… Ils impliquent, de fait, de réécrire la Bible. Notamment le passage sur Sodome. Les sodomites étant désormais en odeur de sainteté, Dieu n’a pas pu détruire Sodome. « Sodome est sauve. »

    Plus de deux semaines plus tard, l’homélie est toujours sur le site de Mgr Galantino, non corrigée. On aimerait savoir si c’est vraiment, désormais, ce qu’enseigne la conférence épiscopale italienne.

    *

    Puisque Abraham ne dénonce pas les crimes (comme un intégriste pharisien et pélagien) mais demande de regarder les possibilités positives (et le don de la miséricorde automatique), Sodome est sauve. L’argumentation est celle que François martèle en permanence. Jusqu’ici le pape n’a pas enseigné que Sodome était sauve (mais le « qui suis-je pour juger » y conduit…). Mais il a déjà évoqué le salut de Judas. En utilisant l’absurde explication d’un chapiteau de Vézelay inventée par l’hérétique Drewermann. Ce chapiteau ne peut pas montrer Judas, ni « le bon pasteur » qui a compassion de lui. Cela est établi. Mais François a récidivé, pendant les JMJ, répétant que sur un chapiteau de Vézelay on voit le bon pasteur qui « emmène » Judas « avec lui »…

  • Bonne nouvelle

    Toutes les charges contre David Daleiden et Sandra Merritt ont été abandonnées au Texas.

    Ces deux personnes étaient les auteurs des vidéos sur l’atroce commerce des tissus et membres de fœtus, voire même de fœtus entiers, auquel se livre le Planning familial.

    Ils étaient poursuivis notamment (par le Planning familial) pour usage de fausse identité. Et aussi pour trafic de tissus humains, le Planning familial ayant osé les accuser d’avoir voulu acheter des morceaux de foetus…

    Toutefois ce n’est pas complètement fini : l’Etat de Californie a ouvert une enquête à son tour, et le ministère fédéral de la Justice lui-même, sous la pression de députés pro-avortement, dit étudier la question…

  • Stupéfiant…

    Le Temps, journal suisse fleuron du politiquement correct et de l’idéologie dominante, publie un grand article pour s’offusquer de ce que dans la majorité des prisons suisses on ne pratique toujours pas « l’échange de seringues », alors qu’une ordonnance du Conseil fédéral, en vigueur depuis le 1er janvier, enjoint de remettre aux prisonniers du « matériel stérile » pour qu’ils ne transmettent pas de maladies…

    Curieusement, si cet article n’ignore pas que ce qu’on met dans ces seringues est « un produit pourtant interdit », il omet de nous signaler comment le dit produit arrive dans les seringues. Est-ce que les gardiens de prison sont des dealers patentés ? Est-ce que l’administration pénitentiaire fait officiellement du trafic de drogue ? Est-ce que les détenus payent plein pot, ou est-ce qu’ils ont des réductions, ou est-ce qu’on se shoote gratuitement en prison ?

    Je ne sais pas ce qu’il en est en France. Mais c’est totalement ubuesque que la même action puisse être punie de prison quand elle a lieu en dehors de la prison, et qu’elle soit légale quand elle a lieu en prison…

  • La dictature de la culture de mort

    Communiqué du conseil de l’ordre des pharmaciens mettant fin aux discussions sur une éventuelle clause de conscience :

    pharmaciens.jpg

    On notera la révérence appuyée à la culture de mort. Au point qu’on se demande comment il a pu y avoir une discussion sur un projet de clause de conscience… Sans doute s’est-on aperçu au fil des discussions que le nombre de pharmaciens pro-vie était énorme et tout à fait contradictoire avec l’idéologie officielle, et qu’il était donc urgent de les faire taire.

    Et pourtant le projet de texte n’était qu’une clause de conscience très affaiblie et très relative :

    « Sans préjudice du droit des patients à l’accès ou à la continuité des soins, le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine. Il doit alors informer le patient et tout mettre en œuvre pour s’assurer que celui-ci sera pris en charge sans délai par un autre pharmacien. Si tel n’est pas le cas, le pharmacien est tenu d’accomplir l’acte pharmaceutique. »

    Marisol Touraine se disait « confiante », car « en tout état de cause, un changement du code de déontologie doit être validé par la ministre des Affaires sociales et de la Santé », et « celle-ci ne laisserait jamais place à une telle disposition ».

    C’est sans doute aussi pourquoi on a arrêté une discussion finalement vaine puisqu’elle se heurtait à la dictature de la culture de mort.

    Laurence Rossignol, ministre « des Familles », s’est « réjouie » de l’arrêt de la discussion, car elle « craint les organisations hostiles au droit des femmes à disposer de leur corps »…

    N.B. Quand on voit que le vice-président que propose Donald Trump est l'un des gouverneurs les plus pro-vie des Etats-Unis, on constate que l'océan entre nous est vraiment très large et profond...

  • Les anglicans du Canada

    L’« Eglise anglicane du Canada » a décidé lundi qu’elle pouvait bénir les « mariages » de personnes du même sexe.

    En fait, le vote du synode général (évêques, prêtres, laïcs) n’avait pas abouti à la majorité requise des deux tiers, mais des « prêtres » ont fait savoir que leur vote n’avait pas été pris en compte, et finalement on est arrivé aux deux tiers…

    La décision ne deviendra canonique qu’en 2019, après ratification par le prochain synode. Mais il y a déjà des bénédictions de « mariages » homosexuels, et plusieurs « évêques » avaient promis de les permettre, quelle que soit l’issue du vote…

    L’« Eglise anglicane du Canada » a perdu la moitié de ses fidèles en 50 ans (de 1,2 million à 600.000), alors que la population du Canada augmentait de 60%. Selon les projections elle devrait disparaître vers 2050.

  • L’Eglise de Sodome

    La Société américaine de théologie catholique est, assure son site, « la principale association de théologiens d’Amérique du Nord » et « la plus grande association de théologiens du monde ». Elle revendique 1.300 membres, tous plus bardés de diplômes les uns que les autres.

    Lors de sa session du mois dernier, elle a décerné son prix John Courtney Murray au Dr Orlando O. Espin, professeur de théologie systématique à l’université catholique de San Diego. Le prix Courtnay Murray couronne « une vie de réalisations théologiques distinguées ».

    L’association déclare : « Au cours de décennies de recherche, d’enseignement, et de dévouement à l’engagement collectif, ce théologien s’est confronté aux problèmes liés à l’héritage historique et contemporain de la colonisation, de l’esclavage, du racisme, et des préjugés envers les personnes LGBT. »

    Le Pr Orlando Espin est « marié » à Ricardo Gallego, membre du Centre communautaire LGBT de San Diego. Dans son allocution, il a remercié son « mari ».

    En 2012 il a dirigé un atelier sur le ministère LGBT dans la communauté latino, au cours du symposium national de « New Ways Ministry » (lobby homosexuel « catholique » condamné en 1999 et 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi).

    Au cours de la session de juin de la Société américaine de théologie catholique, le séminaire vedette était intitulé « Les échecs de la justice sexuelle. Recommandations et réponses féministes catholiques ». Il y a eu une conférence sur la possibilité de rendre « davantage possible une justice sexuelle pour les femmes dans le cadre du mariage catholique », et d’aider « l’éthique sexuelle catholique à dépasser l’impasse idéologique entre les pro-choix et les pro-vie »…

  • Objection de conscience

    Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a approuvé mercredi, par 245 voix contre 182, une proposition de loi qui renforce le droit à l’objection de conscience contre l’avortement.

    En réaction à une décision de la Californie qui toutes les assurances d’Etat (Obamacare) souscrites couvrent les frais d’avortement, la proposition de loi réaffirme que « ceux qui fournissent des soins de santé et la couverture sanitaire doivent pouvoir continuer à le faire sans être forcés de coopérer à l’avortement ». Elle édicte d’autre part que les objecteurs de conscience victimes de discrimination n’auront plus besoin de porter plainte devant le ministère de la Santé, mais pourront engager directement une procédure civile près de chez eux.

    « Je pense que nous pouvons tous convenir que, dans ce pays, personne ne devrait être obligé de pratiquer un avortement », a déclaré le président de la Chambre, Paul Ryan.

    Mais pour Diana DeGette, député de Denver, « le Congrès doit cesser, une fois pour toutes, d’interférer dans les décisions que prennent les femmes pour leur santé ». Car comme chacun sait l’avortement est un soin de santé pour le corps qui leur appartient… et tout le monde doit payer pour cela.

    Le Cardinal Timothy Dolan, président de la conférence épiscopale, et Mgr William Lori, président du comité pour la liberté religieuse, ont déclaré :

    « Même ceux qui sont en désaccord sur la question de la vie devraient être en mesure de respecter les droits de la conscience de ceux qui souhaitent ne pas être impliqués dans le soutien de l’avortement. La grande majorité du personnel médical, et 85% des gynécologues en particulier, ne veulent pas être impliqués dans l'avortement. Que leurs motifs soient religieux ou non, leur objection de conscience est digne du plus grand respect et de la plus haute protection. »

    Et ils exhortent le Congrès à faire avancer ce « projet de loi vital ».

    Mais il n’aboutira pas sous Obama, car le président a déclaré que si le texte arrive au bout du processus parlementaire il opposera son veto : la culture de mort n’est pas négociable.