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Culture de mort - Page 93

  • L’ignoble

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    Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, et donc soumise au devoir de réserve sur le plan politique, s'est livrée à une tirade contre Donald Trump sur CNN en le traitant d’« imposteur ».

    Le prochain président des Etats-Unis devra nommer un juge à la Cour suprême pour remplacer l’excellent juge catholique pro-vie Antonin Scalia récemment décédé. Et Donald Trump a dit qu’il fallait quelqu’un comme Scalia. Ruth Bader Ginsburg déclare au New York Times :

    Je me refuse à imaginer ce que l'on deviendrait - ce que ce pays deviendrait - si Donald Trump était président. Pour le pays, cela pourrait être l'affaire de quatre ans. Pour la Cour, cela pourrait... je ne veux même pas l'envisager.

    « Le juge Ginsburg de la Cour suprême nous a plongés dans l'embarras avec ses déclarations stupides à mon sujet. Elle a perdu la tête. Qu'elle démissionne ! », a réagi Donald Trump.

    Même chez les adversaires de Trump, la sortie de Ruth Bader Ginsburg ne passe pas. Car ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge à la Cour suprême.

    Mais Ruth Bader Ginsburg n’est pas un juge. C’est une militante acharnée de l’avortement et des "droits" LGBT. Et à 83 ans elle continue son travail infernal au service de la culture de mort et de la subversion. Au point d’interférer dans la campagne électorale en violant la déontologie de l’institution suprême des Etats-Unis.

    Addendum

    Désavouée même par la gauche, Ruth Bader Ginsburg a publié cet après-midi un communiqué où elle déclare :

    A la réflexion, mes récentes remarques en réponse à des questions de la presse étaient malavisées, et je regrette de les avoir faites. Les juges doivent éviter de faire des commentaires sur les candidats aux postes de la fonction publique. A l’avenir je serai plus circonspecte.

    On remarque qu’elle ne regrette pas ce qu’elle a dit, mais de l’avoir dit. Malavisé, c’est « mal à propos et sans y prendre garde ». Elle ne retire donc rien de ses insultes, elle avoue seulement, face au tollé, que ce n’était pas son rôle de les dire. Quant à l’avenir, on n’espère pas franchement qu’elle en ait un, circonspect ou non, mais que Donald Trump soit élu et ait d’emblée deux juges à nommer à la Cour suprême.

  • Idéologie euthanasique

    Le Centre universitaire de santé McGill, au Québec, a été tancé par le ministre de la Santé (sic) car il s’est « doté d’une politique interne qui permet d’exempter son unité de soins palliatifs de l’application de la loi sur l’aide à mourir ». Un patient ayant fait une demande d’euthanasie a ainsi été transféré dans une autre unité. Le transfert d’une unité à l’autre n’est pas « illégal », mais « amoral » (sic) estiment les médecins pratiquant l’ « aide à mourir ». L’attention du gouvernement a été attirée sur ce centre car le nombre d’euthanasie déclaré était « étonnamment » plus bas que la moyenne. Ce qui est scandaleux. Le ministre de la Santé a donc conclu qu’il s’agissait d’une « obstruction à l’aide à mourir », et il a édicté une directive visant à ce que tout personnel soignant puisse contresigner un formulaire de demande d’aide à mourir, et non plus seulement les médecins…

    Le Centre hospitalier de l’université MaGill a continué à être la cible d’attaques des euthanasieurs, ainsi que l’Université de Montréal.

    La chercheuse Odile Marcotte souligne que « les médecins qui prodiguent des soins palliatifs dans ces institutions sont fidèles à la définition des soins palliatifs donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, c'est-à-dire soulager les patients en fin de vie sans hâter ni retarder la mort ». En outre, les maisons de soins palliatifs « ont obtenu le droit de se soustraire à l’obligation d’offrir l’euthanasie ».

    Ainsi, pour Odile Marcotte, « les attaques des intimidateurs ne visent pas à faire respecter les droits des patients, mais à modifier la nature des soins palliatifs en utilisant des méthodes qu’ils n’utiliseraient pas contre d’autres groupes de médecins spécialistes ». Ils veulent « détruire toute opposition à leur idéologie », car « si ce n’était pas le cas, ils retrousseraient leurs manches et créeraient des cliniques offrant le ‘traitement médical’ auquel ils attachent tant d’importance ».

  • Vincent Lambert

    La cour d’appel de Reims confirme que le tuteur de Vincent Lambert sera bien son épouse, qui veut sa mort et qui vit en Belgique…

    Face à cette décision « délirante », qui empêche tout transfert de Vincent Lambert, les avocats de ses parents ont décidé de se pourvoir en cassation.

  • Grand remplacement

    Pour la première fois de son histoire, il y a eu en 2015 davantage de décès que de naissances dans l’Union européenne : 5,2 millions de morts pour 5,1 millions de naissances. Sans compter les millions d’avortements : si on comptait les assassinats d’enfants dans le ventre des mères cela ferait longtemps que l’Union européenne serait en déficit démographique chronique.

    Et comme par hasard c’est l’année où a déferlé sur l’Europe la grande vague des migrants musulmans déguisés en « réfugiés ». Qui a quand même permis à la population de l’UE de croître, nous dit-on benoîtement...

  • En Irlande

    Une proposition de loi visant à permettre l’avortement en cas de malformation grave du fœtus a été rejetée par 95 voix contre 45. Le Premier ministre avait rappelé que cette proposition était anticonstitutionnelle, comme l’avait signifié le procureur général. Néanmoins trois ministres avaient appelé à la voter…

    Puisque c’est la Constitution qu’il faut changer, eh bien, les députés vont avoir à examiner dans les trois prochains mois une proposition de loi demandant un référendum pour modifier le 8e amendement qui pose en principe un égal droit à la vie pour le fœtus et pour sa mère.

    L’avortement sera également le premier sujet abordé par « l’Assemblée des citoyens » que le gouvernement a promis de constituer avant la fin de l’année…

    Et l’on votera jusqu’à ce qu’il y ait une majorité pour la culture de mort, sous la pression constante des « grandes consciences » dévoyées du monde entier et des institutions internationales.

  • Le fichage des trisomiques

    Le gouvernement a créé un fichage national relatif au dépistage prénatal de la trisomie 21, à l’insu des femmes. Cette initiative doit être dénoncée car elle porte atteinte à la vie privée des femmes, à l’indépendance des médecins, et à la dignité des enfants trisomiques. Pour les protéger, la Fondation Jérôme Lejeune, soutenue par 20 parties, vient de déposer un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat.

    Lire la suite du communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune.

  • Fornication forcée pour mineurs

    Depuis le 1er juillet « les consultations médicales et les examens biologiques liées à la prescription de la contraception sont gratuites et anonymes pour les 15-17 ans », et « les actes relatifs à la pose, au changement ou au retrait de certains contraceptifs comme l’implant ». Le décret n° 2016-865 relatif à la participation de l’assuré pour les frais liés à la contraception des mineures d’au moins quinze ans est paru au Journal Officiel le 29 juin 2016. C’est donc désormais l’assurance maladie qui prendra ces frais en charge.

    Depuis 2013, « obtenir une contraception » était gratuit pour les mineures, mais « la loi n’était pas bien appliquée ». Un rapport de l’IGAS précise que « moins de 1% des contraceptifs ont été délivrés de façon anonyme à des mineures de 15 à 17 ans en 2014 », car « ni le pharmacien ni la jeune fille mineure ne connaissent cette possibilité ».

    Si l’on comprend bien, il sera bientôt obligatoire de forniquer à partir de 15 ans. Puisqu’il s’agit d’appliquer la loi sur les contraceptifs gratuits qui suppriment l’autorité parentale.

  • Baisodrome écoresponsable

    Les autorités brésiliennes annoncent qu’elles vont distribuer gratuitement quelque 9 millions de préservatifs au cours des Jeux olympiques. Dont 450.000 aux athlètes et à leurs équipes techniques. Sic.

    Ils sont produits par la société amazonienne Natex, qui se dit écoresponsable. C’est le latex du développement durable…

    Dans les distributeurs on trouvera aussi 100.000 préservatifs féminins, et 175.000 sachets de lubrifiant.

    Panem et circenses, et concubitum… On n’arrête pas le progrès de la décadence.

  • Au Mexique

    La Cour suprême mexicaine a rejeté mercredi une initiative visant à déclarer inconstitutionnels deux articles du code pénal criminalisant l'avortement.

    Les idéologues de la culture de mort ont perdu. Les pragmatiques, eux, ne demandent rien à la Cour suprême : en 2007, la ville de Mexico a voté une loi réformant le code pénal local afin de permettre l’avortement…

  • Parole d’avorteuse

    Ann Furedi est la directrice générale du « Service de conseils pour la grossesse », c’est-à-dire de la plus grande chaîne d’avortoirs privés de Grande-Bretagne. Dans une interview au Daily Mail, elle déclare que les femmes doivent pouvoir utiliser l’avortement comme moyen de contrôle des naissances, car il n’y a pas plus de risque à avorter qu’à prendre la pilule, et sur le plan moral il n’y a pas davantage de différence. De même qu’il n’y a pas de différence, sur le plan moral, entre décider d’avorter ou décider de se marier ou décider de divorcer.

    Elle ajoute :

    L’avortement c’est peut être tuer, mais c’est tuer un être qui n’a pas le sens de la vie ou de la mort, et qui n’a pas conscience d’être distinct des autres.

    Et Ann Furedi ne paraît pas avoir conscience de parler comme un médecin nazi, en légitimant par ce propos le meurtre de nombreux malades mentaux ou de grands blessés. Peut-être a-t-elle conscience en revanche que son propos justifie l’infanticide, et que c’est pour aller dans ce sens qu’elle parle ainsi. Son organisation pourrait alors s’appeler « Service de conseils pour la grossesse et la naissance ».