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Culture de mort - Page 4

  • Un prix catholique

    L’American Catholic Press, éditeur de livres « liturgiques » à Chicago, a décerné son prix 2023 « Gratiam Dei », sa « plus haute distinction », au député de l’Illinois Anthony DeLuca.

    Ce député « catholique » est connu notamment pour avoir voté la loi de « santé reproductive » de l’Etat, qui autorise l’avortement jusqu’à la naissance sans avoir à donner de motif, et annule donc la loi qui interdisait l’avortement par démembrement du fœtus. DeLuca avait déclaré qu’il soutenait cette loi parce qu’il fallait « s’assurer que si la Cour suprême renverse l’arrête Roe contre Wade les services d’avortement restent légaux dans l’Illinois ».

    Il a aussi soutenu la légalisation du « mariage » entre personnes de même sexe, qui a permis de corriger, dit-il, une « iniquité juridique ».

    Interrogé par LifeSite, le Père Michael Gilligan, président de l’American Catholic Press, a répondu que le député n’avait pas été distingué pour ses « positions politiques » (sic) mais « pour avoir institué en octobre un Mois de l’héritage italien et pour son important soutien à la communauté ».

    Et d’ajouter :

    « Si vous avez une opinion personnelle que je considère comme dangereuse ou nuisible, vous devez la garder pour vous. »

    Pour ce qui est du « mariage », le P. Gilligan a rappelé que le pape François « soutient les unions civiles homosexuelles ».

    Cela se passe dans l’Illinois, là où l’archevêque est le cardinal Blase Cupich, créature de François, qui a interdit la messe traditionnelle et célébré en juin dernier une messe LGBT à l’église Notre Dame du Carmel de Chicago, favorable à l’ordination diaconale des femmes, etc.

  • Culture de mort en action

    Selon un décret publié ce jour, les sages-femmes peuvent désormais pratiquer l’avortement instrumental en établissements « de santé ».

    Les femmes dont la mission était de faciliter la vie naissante deviennent donc aussi des tueuses d’enfants à naître.

    Dans le même temps le tarif de cet assassinat est « revalorisé » de 25%.

  • Au Texas pro-vie

    Une femme du Texas, Kate Cox, ou plutôt le Centre pour les droits reproductifs de New York, qui se sert d’elle et la « représente », a attaqué l’Etat du Texas pour pouvoir avorter, parce que le fœtus est atteint de trisomie 18 et qu’elle « risque sa vie ». Jeudi, un juge (une militante pro-avortement) lui a donné raison et lui a permis d’avorter. « Il s'agit de soins médicaux urgents. Kate est déjà enceinte de 20 semaines. C'est la raison pour laquelle les gens ne devraient pas supplier d'obtenir des soins médicaux devant un tribunal. »

    Le procureur général, Ken Paxton, a aussitôt saisi la Cour suprême de l’Etat, lui demandant de suspendre cette décision. Rappelant que « la loi texane interdit les avortements volontaires », il soulignait que juge avait « abusé de son pouvoir », car « l'expert médical du Texas a estimé que Mme Cox ne remplissait pas les conditions nécessaires pour bénéficier de l'exception médicale ». Et cette décision judiciaire n’empêchera « ni les hôpitaux, ni aucune autre personne, d'être tenus pour responsables au civil et au pénal pour violation des lois texanes sur l'avortement ». Et d’ajouter : « Rien ne peut redonner à l'enfant à naître la vie qui sera ainsi perdue. »

    Hier, la Cour suprême, sans surprise, a donné raison à Ken Paxton. La décision est « suspendue », en l’attente de l’examen de la question sur le fond.

    LifeSiteNews publie les lettres de deux mères texanes confrontées à un problème similaire.

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  • Droit à la vie

    Le 9 novembre, le Congrès péruvien a adopté, avec 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions, un projet de loi qui vise à modifier la Constitution pour reconnaître « les droits de la personne conçue ».

    Dans la Constitution actuelle, les Péruviens sont sujets de droit dès la naissance. Désormais, ils le seront dès leur conception. Le texte reconnaît au bébé à naître le statut de personne humaine, et protège « les droits à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits qui bénéficient à l’être humain à naître ». Il précise que l’enfant conçu a une « identité génétique distincte » de celle de sa mère, histoire de souligner que « mon corps, mon choix » est un mensonge.

  • Le plus urgent

    Le premier jour de la session du nouveau Parlement polonais, alors qu’il n’y a pas encore de nouveau gouvernement, la gauche a présenté deux propositions de loi pour libéraliser l’avortement. L’un prévoit la légalisation du droit à l’avortement jusqu’à la douzième semaine de gestation, l’autre dépénalise spécifiquement l’aide à l’avortement.

    Car il n’y a rien de plus urgent que de pouvoir massacrer les innocents. Valeurs de l’UE obligent.

  • Euthanasie

    L’Association médicale américaine (AMA) a procédé à un nouveau vote visant à abroger sa politique actuelle contre le « suicide assisté ». Mais, pour la quatrième fois, les délégués ont refusé de revoir cette position. Laquelle stipule notamment que « l’euthanasie est fondamentalement incompatible avec le rôle du médecin de guérir ». L’Association médicale américaine, qui regroupe la majorité des médecins et des étudiants en médicine, a également refusé de remplacer le terme de « suicide assisté » par « aide médicale à mourir ».

    Ce qui est très curieux est que la même association est en pointe dans la défense de la liberté de l’avortement, qu’elle définit comme un « soin de santé ». Déplorant que plusieurs Etats interdisent désormais ce « soin », et que 45% des étudiants en médecine des Etats-Unis ne puissent plus avoir de formation à l’avortement, elle a mis en œuvre des procédures permettant néanmoins à ces étudiants d’avoir cette indispensable formation…

  • Aux Etats-Unis

    Lors des élections locales du 7 novembre aux Etats-Unis, les électeurs de l’Ohio ont aussi adopté par 53% des voix un amendement à la constitution de l’Etat qui garantit le droit à l’avortement sans limite. Toute la culture de mort, y compris Biden et sa Kamala, et toute notre presse, s’est réjouie de ce blanc-seing donné à l’assassinat des enfants à naître. L’Ohio n’est pas le premier Etat à prendre cette décision, il y en a déjà eu six autres depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, mais c’était le seul cette année, et c’est un revirement considérable, car depuis 2013 l’avortement était interdit dans l’Ohio à partir du premier battement de cœur du fœtus.

    L’enthousiasme satanique des tueuses :

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    En revanche, le Kentucky a publié son rapport sur l’avortement dans l’Etat en 2022. L’avortement a été quasiment interdit en août 2022. Les quatre mois restants, il y a eu deux avortements, pour sauver la vie de la mère.

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    La cour d'appel des États-Unis pour le quatrième circuit a décidé qu’un photographe de mariages chrétiens ne peut pas être obligé de photographier des mariages de personnes de même sexe. Le photographe Bob Updegrove avait été condamné à 50.000 $ d’amende pour avoir refusé ses services, puis à 100.000 $ pour avoir récidivé. Mais le 30 juin la Cour suprême des Etats-Unis a décidé que le Premier Amendement protégeait le droit d’un webdesigner chrétien (303 Creative) de ne pas créer de site de mariage pour des couples de même sexe. La cour fédérale d’appel a donc appliqué cette décision en faveur de Bob Updegrove. Décision qui fait jurisprudence sur tout le territoire des Etats-Unis, et va sans doute permettre aussi de revenir sur la condamnation du pâtissier qui avait refusé de confectionner un gâteau rose à glaçage bleu célébrant une « transition de genre ».

  • Leur idéologie

    Macron a annoncé hier dimanche (bien sûr un dimanche, dies Dominicus) qu’il allait envoyer au Parlement d’ici la fin de l’année un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution (« la liberté des femmes à recourir à l’IVG », selon le jargon officiel).

    Concrètement, cela ne changera strictement rien. Sinon que ça permettra aux parlementaires d’avoir un bon gueuleton à Versailles aux frais de la princesse pour célébrer la grande boucherie républicaine des fœtus humains.

    Car évidemment ce sera par un vote du Congrès. Le pouvoir dit explicitement qu’on ne fera pas de référendum parce que ça donnerait « une tribune disproportionnée aux opposants du texte »…

    Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est proclamer que l’idéologie de la République française est celle de la culture de mort.

    Contrairement à ce que bêle la propagande officielle, ce n’est pas du tout « irréversible » : il suffit d’une majorité pro-vie pour l’enlever. Cela dit je sais que je ne la verrai pas. Et si la France se relève un jour, ce sera avec une autre Constitution.

  • Au Canada

    Les euthanasies au Canada augmentent globalement de 30% par an. L’an dernier la soi-disant « aide médicale à mourir » a été la cause de plus de 4% des décès.

    Dès 2020, le rapport sur la question soulignait que grâce à l’euthanasie les dépenses de santé avaient déjà diminué de près de 87 millions de dollars et devaient diminuer de 149 millions cette année-là.

    Quand la loi a été votée en 2016 le principal critère était « la mort raisonnablement prévisible ». Il a été supprimé dès 2021. Aujourd’hui il n’y a en fait plus de critères (comme pour l’avortement qui est permis jusqu’à la naissance), et les médecins (sic) conseillent d’y avoir recours quand le candidat vient en fait les voir parce qu’il est en détresse financière en raison de son état de santé ou de son âge…

  • Au Portugal

    Le nombre d’avortements a augmenté de 15% en 2022 au Portugal. Il y a eu 15.870 meurtres de bébés à naître. L’incidence est ainsi passée de 180,3 à 196,9 pour 1.000 naissances.

    En France on est passé de 298 à 320 pour mille.

    L’avortement est légal depuis 2007 au Portugal.