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Liberté…

Le Sénat a adopté hier soir par 166 voix contre 152 la nouvelle mouture de la proposition de loi sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Comme l’expression « droit à l’avortement » ne passait pas au Sénat, Philippe Bas a eu la lumineuse idée (lumière des loges, sans aucun doute) de remplacer « droit » par « liberté ». Et ça a marché. Il y avait eu deux sénateurs LR pour voter le « droit », il y en a eu 16 pour voter la « liberté ». Le texte va donc retourner à l’Assemblée. Si les idéologues de la culture de mort acceptent la modification, il y aura sans doute ensuite un référendum, dont le résultat est hélas connu d’avance.

L’ECLJ commente :

Nous continuerons de nous opposer à un tel ajout dans la Constitution. Il est en effet fondé sur le même mensonge, le même piège idéologique, celui de la « liberté de la femme d’avorter ».

La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté. Le plus souvent, l’avortement est subi, et non choisi. En effet, selon l’Institut Guttmacher, 75 % des femmes qui ont eu recours à l’avortement indiquent y avoir été poussées par des contraintes sociales ou économiques. La même femme placée dans des circonstances plus favorables n’aurait pas recours à l’avortement. Ce sont ces circonstances, ces contraintes sociales ou économiques qui déterminent la décision d’avorter.

Plus fondamentalement, déclarer que la destruction de la vie humaine est une liberté humaine est un choix terrible. Placer la liberté avant la vie est un suicide. L’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

Une constitution sert à conférer des institutions à un peuple afin qu’il puisse persévérer dans l’existence : le but ultime d’une constitution est de servir la vie du peuple.

Commentaires

  • Que dire de la perversion des parlementaires ?

  • Derrière l'avortement institutionnalisé, il y a le même esprit qui poussait les Mayas ou les Aztèques à organiser des razzias contre les peuplades de la forêt pour faire des prisonniers ensuite amenés en ville pour être sacrifiés à leurs divinités. Je suis sûr qu'ils se donnaient de bonnes raisons, non seulement religieuses mais prophylactiques, pour agir ainsi. Peut-être pas la liberté, car il faut vraiment être une canaille dégénérée néopaïenne comme seul le post-christianisme pouvait en produire pour identifier sacrifice humain et liberté.

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