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Culture de mort - Page 3

  • Le Missouri contre le Planning familial

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    Le procureur général du Missouri Andrew Bailey a annoncé qu’il porte plainte contre le Planning familial pour « trafic de mineures hors de l’Etat dans le but de les avorter sans consentement parental ».

    Andrew Bailey a déclaré que son action en justice est l’aboutissement d’une campagne de plusieurs années visant à chasser le Planning familial de l'État du Missouri « en raison de son refus flagrant et intentionnel de se conformer à la législation de l'État ».

    L’organisation Project Veritas a publié une vidéo d'infiltration révélant qu'un établissement du Planning familial retirait des mineures des écoles en utilisant des notes de médecins falsifiées et les transportait au Kansas pour des avortements. Lorsque le journaliste demande combien de fois par an l'établissement fait passer clandestinement des mineures hors de l'État pour les faire avorter, il lui est répondu en riant que cela se fait « tous les jours ».

    Dans un communiqué de presse relatif à son action en justice, Andrew Bailey a déclaré : « En tant que père ayant tenu ma fille dans mes bras pendant l'unique heure de sa vie avant qu'elle ne meure, je sais de première main à quel point il est important de protéger la vie. Nos enfants sont l'avenir. Il est temps d'éradiquer le Planning familial une fois pour toutes afin de mettre fin à ce comportement odieux, contraire à l'éthique et illégal. »

  • L’avortement dans la Constitution

    Le sénateur Philippe Bas a déposé un amendement pour modifier la rédaction du seul article du projet de loi constitutionnelle garantissant le droit à l’avortement

    Le texte dit :

    « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

    Philippe Bas demande de supprimer le mot « garantie », qui pourrait créer un droit opposable dont « on ne connait pas les conséquences », comme le dit Agnès Canayer.

    Ou plutôt dont on voit très bien se profiler la conséquence : si cette liberté est « garantie », on pourra obliger les médecins à pratiquer des avortements, il n’y aura plus de clause de conscience. Le Planning familial ne fait pas mystère que ce sera la prochaine étape, car « dans certains départements, l’accès à l’IVG tient à un ou deux professionnels de santé, et quand ils ne sont pas là, les femmes doivent faire des dizaines de kilomètres »…

    Addendum. Le Sénat a voté le texte dans les mêmes termes que l'Assemblée. Donc avec la menace de la fin de la clause de conscience. Nouvelle victoire de la culture de mort. Le Congrès pourra se réunir le 4 mars.

  • Gros scandale

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    Addendum. Naturellement, la chaîne présente ses plus plates excuses et se conforme pleinement à la dictature de la culture de mort, par la voix de Laurence Ferrari : «Il est impossible de comparer ces chiffres et de les mettre en miroir. Il s’agit d’un droit garanti par la loi et il ne s’agit pour quiconque de le remettre en cause». La chaîne présente donc ses excuses «pour cette erreur qui n’aurait pas dû se produire», et notamment auprès de «toutes les femmes, (à) celles dans le monde qui luttent pour avoir le droit de disposer de leurs corps, et à celles qui ont perdu la vie faute de pouvoir accéder à l’IVG.» Sic.

  • Euthanasie avolontaire

    Une fois encore des juges constitutionnels imposent leur loi. C’est en Equateur : la Cour constitutionnelle permet l’euthanasie d’une femme et ordonne la préparation d’un projet de loi dans les six mois. Et déjà d’ici deux mois le ministère de la Santé devra publier un règlement pour l’application de « l’euthanasie active volontaire et avolontaire à la lumière des critères techniques et conformément à l’arrêt ».

    L’euthanasie « avolontaire ». Mais voulue, pourtant : non par le patient, mais par un proche, quand le patient ne peut pas se prononcer…

  • Rendez-vous historique

    Aurore Bergé, cette triste girouette qui est paraît-il ministre, déclare que le vote du Sénat sur la constitutionalisation de l’avortement est un « rendez-vous historique. » « C'est rare quand vous êtes parlementaire, député ou sénateur, vous appuyez sur un bouton, vous dites oui ou non, et vous rentrez (sic) dans l'Histoire. Il y a très peu de moments où vous avez ce pouvoir-là. »

    Elle a hélas raison. C’est en effet terriblement historique de donner dans la Constitution la garantie de pouvoir tuer les bébés. C’est faire entrer la France dans le dernier cercle de la barbarie.

  • Culture de mort

    Les députés ont adopté, par 493 voix contre 30, le projet de loi visant à « constitutionnaliser le droit à l’avortement ».

    Cela en dit long sur la domination absolue de la culture de mort. Car a priori on peut être pour l’avortement mais ne pas souhaiter que cela figure dans la Constitution. Ce qui est sans doute le cas de la majorité des 30 récalcitrants. Combien parmi eux sont contre le meurtre de l’enfant à naître ? Qu’ils soient 10 ou 20, cela ne change rien à l’horreur de la situation.

    Le texte va maintenant aller au Sénat, puis le Congrès se réunira le 5 mars à Versailles pour faire de la Constitution de la République française une loque tachée du sang des innocents.

  • L’Eglise orthodoxe russe et l’avortement

    Le site orthodoxie.com publie la traduction intégrale du document « Sur l’inviolabilité de la vie humaine dès l’instant de la conception d’après l’Église orthodoxe russe », élaboré depuis 2017 par l’ensemble des diocèses, et adopté officiellement par l’Église orthodoxe russe lors de la session du Saint-Synode du 27 décembre dernier.

    C’est un texte remarquable, qui commence non par des considérations éthiques ou médicales mais par un recours à la tradition : la Sainte Ecriture et les pères de l’Eglise. La première citation étant celle d’un psaume : c’est toujours la lex orandi qui prime et doit guider la réflexion.

  • Credo…

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    Ceci est un titre du quotidien 20 minutes. Un titre qui serait blasphématoire si les journalistes savaient de quoi ils parlent. Peut-être aussi s’agit-il de faire allusion au fait que Biden se pose en catholique pratiquant…

    Quoi qu’il en soit, le fait est que Jobidon a lancé une campagne de propagande de la culture de mort par une réunion de sa « Task Force d’accès aux soins de santé reproductifs ». Selon la Maison Blanche, de nouvelles mesures sur l’avortement et la contraception seraient même la clé de la victoire pour la prochaine élection présidentielle : directives pour faciliter l’accès aux contraceptifs gratuits, accès à la contraception élargi pour les employés fédéraux, rappel aux assureurs de leur obligation de rembourser toute substance abortive ou contraceptive légale, affirmation que la loi sur les traitements médicaux d’urgence oblige tous les hôpitaux à pratiquer les avortements d’urgence, y compris dans les 21 Etats où la procédure est limitée ou interdite, projet d’une loi garantissant un « droit national à l’avortement ».

    Et Kamala Harris va entamer une tournée électorale centrée sur ces questions.

  • Marches pour la vie

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    La constitutionnalisation de l’avortement et la loi sur l’euthanasie n’ont pas particulièrement mobilisé les défenseurs de la vie ce 21 janvier. Ils étaient tout de même plusieurs milliers entre Saint-Sulpice et Denfert-Rochereau. Sans aucun évêque, sans aucun parlementaire. Bien sûr.

    A Washington ce n’était pas non plus un record, mais c’était vendredi (pourquoi un jour de semaine ?), dans le grand froid et sous la neige. Ils étaient tout de même plusieurs dizaines de milliers entre le Capitole et la Cour suprême, et la vidéo accélérée est impressionnante. Il y avait le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, qui a déclaré : « Courage ! Allons de l’avant et espérons que nous pourrons nous unir et faire une grande avancée. Nous pouvons soutenir chaque femme pour chaque enfant, et nous pouvons vraiment construire une culture qui chérit et protège la vie. »


  • Une claque au Bidon

    La Cour fédérale d’appel du cinquième circuit a validé le jugement d’un tribunal du Texas disant que les traitements médicaux d’urgence garantis aux personnes à faible revenu ou sans assurance ne comprennent en aucun cas un quelconque droit à l’avortement.

    Après l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, Jobidon avait tenté, par une directive, d’interpréter la loi de 1986 sur les traitements médicaux d’urgence garantis aux personnes à faible revenu comme permettant aussi d’avorter.

    Mais les juges d’appel, comme le juge de première instance, s’en tiennent au texte de la loi. Or le texte ne prévoit aucune autre procédure, en la matière, que « l’accouchement de l’enfant à naître et la sortie du placenta ».

    Il appartient aux médecins de « trouver un équilibre entre les besoins médicaux de la mère et du fœtus, tout en se conformant aux lois sur l’avortement en vigueur dans l’Etat concerné », a précisé le juge Kurt Engelhardt (nommé par Donald Trump comme l’un des deux autres du panel, le troisième l’avait été par George W. Bush).