A la suite de l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, le catholique Jobidon et ses maniaques du meurtre des enfants à naître avaient cherché comment contourner les interdictions de l’avortement qui allaient prendre force de loi dans plusieurs Etats. Ils avaient trouvé qu’on pouvait envoyer des pilules abortives par la poste. Et pour ce faire, la FDA a supprimé l’obligation selon laquelle la pilule abortive ne pouvait être distribuée que de la main à la main en face à face.
Outre le fait que c’est aberrant et criminel d’un point de vue médical, il se trouve que c’est illégal. Car une vieille loi fédérale stipule qu’il est interdit aux services postaux de livrer tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou chose dont la publicité ou la description sont faites de manière à amener une autre personne à l'utiliser ou à l'appliquer pour provoquer l'avortement ».
Face à cette loi, le Bureau du conseiller juridique de Jobidon a publié une note affirmant que l’expéditeur peut envoyer les pilules abortives « s’il n’a pas l’intention que le destinataire les utilise illégalement » et qu’« il existe de nombreuses façons dont les destinataires dans chaque État peuvent utiliser ces médicaments, y compris pour provoquer un avortement, sans violer la loi de l'État », de sorte que « le simple envoi de ces médicaments à une juridiction particulière est une base insuffisante pour conclure que l'expéditeur a l'intention qu’ils soient utilisés illégalement ».
Sic. Le sénateur James Lankford a trouvé que cette hypocrisie dépassait les bornes, et il a envoyé au procureur général des Etats-Unis une lettre signée par 41 autres sénateurs soulignant qu’une note de service du Bureau du conseiller juridique du Président « ne peut pas réécrire la loi », et que « les termes de la loi sont clairs ». Le Bureau « a choisi de promouvoir l'avortement plutôt que la loi, et induit dangereusement en erreur ceux qui s'appuieraient sur cette note pour qu'ils commettent ce que la loi fédérale proscrit clairement comme activité criminelle. Il est de votre responsabilité constitutionnelle et morale d'annuler la note. »
D’autre part, 77 membres du Congrès, menés par la présidente du caucus pro-vie du Sénat, Cindy Hyde-Smith et le député Bob Latta ont écrit une lettre à la FDA :
« L'action de la FDA promeut les avortements dangereux à faire soi-même par courrier et par télémédecine sans jamais voir un médecin en personne, et transforme les pharmacies et les bureaux de poste en centres d'avortement. Grâce à cet abus de pouvoir discrétionnaire, la FDA fait passer les profits et l'agenda politique de l'industrie de l'avortement au-dessus de la science et des preuves claires que les médicaments abortifs présentent de graves dangers pour les femmes enceintes et leurs bébés à naître. Par sa décision d'autoriser les avortements par correspondance sans test après une visite de télémédecine, la FDA a abandonné sa double obligation de protéger le public et les populations vulnérables et de se conformer à la loi fédérale, y compris les exigences fédérales pour protéger la sécurité des patients et les lois pénales fédérales de longue date qui interdisent expressément l'envoi et l'expédition de médicaments abortifs. »
Une lettre ouverte à la FDA en 2020 remarquait que selon les chiffres de la FDA elle-même, « la pilule abortive a entraîné plus de 4.000 événements indésirables signalés depuis 2000, dont 24 décès maternels », et que « les événements indésirables sont notoirement sous-signalés à la FDA, puisque depuis 2016 elle n’exige des fabricants de pilule abortive que le signalement des décès maternels ».