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Culture de mort - Page 31

  • Catholiques allemandes

    Lifesite attire l’attention sur Maria Flachsbarth. Elle est député CDU (chrétien démocrate) de Hanovre depuis 2002, et secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Coopération économique et du développement depuis 2018.

    Et présidente de l’Association catholique des femmes allemandes (KDFB) depuis 2011.

    Or Maria Flachsbarth fait partie des soutiens (« champion ») de l’organisation « She decides ».

    « She decides » a été créé en 2017 pour contrer le décret de Donald Trump interdisant le financement américain d’organisations internationales qui pratiquent l’avortement.

    Son manifeste commence ainsi : « Elle décide où, quand et avec qui elle a des relations sexuelles (…), elle a le droit à l’information, aux soins de santé, de choisir (…), elle est libre d’avoir du plaisir, d’utiliser la contraception, d’avoir accès à un avortement sûr, de décider. »

    Cela dit, avec les évêques (?) qu’elles ont, on ne s’étonne plus de rien.

  • Irlande du Nord

    Sans surprise, les députés britanniques ont voté, par 253 voix contre 136, les réglementations qui imposent l’avortement en Irlande du Nord, contre l’avis des élus d’Irlande du Nord et contre la volonté des habitants d’Irlande du Nord.

    La pétition qui a recueilli 18.000 signatures est celle qui avait été lancée par la jeune trisomique Heidi Crowter « contre une loi sur l’avortement qui me donne l’impression que je serais mieux morte ».

  • Lords avorteurs

    La chambre des lords a très largement adopté hier, par 355 voix contre 77, les « règlements » par lesquels les députés britanniques ont imposé l’avortement en Irlande du Nord. Et cela malgré le vote de l’Assemblée d’Irlande du Nord, qui les a rejetées le 2 juin. La baronne Nuala O’Loan, qui mène le combat contre cette réglementation depuis le début, a présenté un amendement qui la rejette, au motif que les élus d’Irlande du Nord l’ont rejeté, et qu’en outre un sondage a montré que 79% des habitants étaient contre, et encore que plus de 18.000 Nord-Irlandais viennent de signer une lettre aux lords et aux députés pour leur demander de ne pas approuver ce règlement. L’amendement a été rejeté par 388 voix contre 112.

    Le baron Alton a souligné que le « débat » avant le vote avait été une parodie de démocratie : chaque intervenant avait droit à une minute : 18 contre, 20 pour. Et les dirigeants des partis avaient un temps additionnel pour se manifester en faveur de l’avortement, tandis que les trois pairs d’Irlande du Nord n’eurent pas la parole… « Les élites politiques se demandent pourquoi les gens sont tellement désabusés à leur égard : elles ont donné la réponse. »

    Lord Willie McCrea, faisant allusion aux discours du gouvernement pendant l’épidémie de covid-19, a remarqué : « Chaque jour nous avons entendu une homélie de ministres nous disant combien il est important de sauver des vies, pourtant rien que l’an dernier près de 210.000 enfants ont été perdus à cause de l'avortement » en Angleterre et au Pays de Galles.

    Le texte va être (re)voté demain par la chambre des Communes. Ce sera une nouvelle claque aux Nord-Irlandais, et à la démocratie. Un ricanement diabolique de plus de la dictature de la culture de mort.

  • Et l’éléphante du Kerala…

    Un ours a été tué dans les Pyrénées et c’est une catastrophe nationale. On cherche activement « l’assassin ». L’ONG Sea Shepherd (?!) offre 10.000 euros à qui mettra la main sur le coupable.

    En Inde, c’est la mort d’une femelle éléphant qui fait pleurer Margot. La pauvre éléphante est morte après avoir mangé un ananas rempli de pétards (utilisé par les paysans contre les sangliers). Elle était pleine et le petit est mort aussi. L’affaire a fait grand bruit chez les défenseurs des animaux et les masses hypersensibles des réseaux sociaux.

    Dans le journal catholique Deepika, Mgr Joseph Peruthottam, archevêque syro-malabar de Changanassery, a déclaré que la protection des animaux était très importante, mais qu’il est nécessaire aussi de protéger les récoltes (et les boutiques : tout récemment il y en a eu cinq détruites par des éléphants) contre les animaux sauvages. Et de noter que dans le Kerala il y a beaucoup plus de victimes humaines des animaux sauvages que d’animaux sauvages victimes des hommes. Enfin, il souligne qu’il y a au moins 15 millions d’avortements par an en Inde et 55 millions dans le monde et que personne ne s’émeut de cette atrocité alors qu’on pleure la mort d’un fœtus d’éléphant.

  • Irlande du nord

    L’Assemblée d’Irlande du Nord a adopté hier par 46 voix contre 40 une motion contre les règlements imposés par le Parlement britannique concernant l’avortement.

    On se souvient que les élus militants de la culture de mort de Westminster avaient profité de la longue vacance de gouvernement en Irlande du Nord pour y imposer la légalisation de l’avortement (jusqu’à 24 semaines, et jusqu’à la naissance en cas de handicap), à partir du 31 mars, alors que la province avait la politique la plus restrictive d’Europe.

    Début mai avait circulé une rumeur selon laquelle la réglementation imposée par les Anglais avait été retirée. C’était vrai, mais c’était temporaire : il s’agissait de corriger des « erreurs de références croisées typographiques ». Le texte reste en vigueur, tel qu’il est, provisoirement (il y a eu 129 avortements au 22 mai)… Mais il doit être voté de nouveau par les députés et les lords.

    La motion adoptée hier n’a aucune valeur contraignante. Mais elle rappellera aux députés et aux lords anglais qu’ils ont imposé et qu’ils vont imposer encore aux Irlandais du Nord une législation dont ils ne veulent pas. Peut-être certains réfléchiront-ils à cet étrange témoignage de démocratie.

  • Mère courage

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    Máire Lea-Wilson est mère d’un garçon trisomique, Aidan, qui a maintenant 11 mois. Elle a décidé de saisir la Haute Cour contre le gouvernement du Royaume-Uni parce qu’il permet l’avortement des fœtus « porteurs d’une anomalie fœtale sévère ». Ainsi (comme chez nous et presque partout), les enfants trisomiques sont traqués et éliminés.

    Máire Lea-Wilson « n’imagine pas de vivre sans » Aidan, ni qu’on puisse penser que la vie d’Aidan ait moins de valeur que celle de son grand frère. Or, alors qu’elle était à 34 semaines de grossesse, les médecins ont tout fait pour la persuader d’avorter.

    Elle demande donc que la loi soit la même pour les uns et les autres.

    Une jeune femme trisomique, Heidi Crowter, s’est jointe à elle, parce qu’il s’agit d’une « véritable discrimination ».

    N.B. Dans le même temps a été déposée une proposition de loi pour interdire les avortements tardifs en cas de pied bot et de bec de lièvre...

  • 1,5 million

    En novembre dernier, les militants américains pro-vie qui avaient prouvé, par caméras cachées, la réalité du trafic de tissus fœtaux, de membres de fœtus, et de fœtus entiers, par le Planning familial, avaient été condamnés pour de nombreux « délits ». Un juge de San Francisco vient de définir le montant de l’amende : 1,555 million de dollars. (Sans compter les frais d’avocats du Planning familial, qui dépassent ce montant.)

    Le Planning familial quant à lui n’est toujours pas condamné, pour des trafics tout aussi illicites qu’ignobles.

    Mais l’affaire n’est pas terminée.

  • En Slovaquie

    Conformément à la décision du gouvernement slovaque de reporter toutes les opérations prévues dans les hôpitaux en dehors de celles qui visent à sauver des vies, les hôpitaux ont donc cessé de pratiquer des avortements.

    Alertée par des associations de défense des « droits de l’homme », la médiatrice Maria Patakyova a demandé au ministre de la Santé de garantir l’accès des femmes à l’avortement pendant la pandémie…

  • Une bonne étudiante

    Screenshot_2020-04-22 Cream City Catholic sur Twitter Marquette University removed this from its twitter feed, but thankful[...].png

    L’université catholique Marquette, dans le Wisconsin, était fière de publier sur son compte Twitter cette photo où l’on voit une de ses étudiantes en physiologie travailler bénévolement dans une clinique de Milwaukee. A priori elle paraît prêter main forte contre l’épidémie de coronavirus. Si l’on regarde de plus près, on voit que c’est une photo officielle du Planning familial (le logo en bas à droite), et que sur les badges il y a écrit « Planned Parenthood ».

    Autrement dit cette étudiante de l’université catholique est en train d’aider des avorteurs, et son université catholique est fière de montrer où sont les vraies priorités.

    Les réactions ont été telles que l’université a supprimé le tweet. Sans aucune explication.

  • En Pologne

    Les députés polonais débattent d’une proposition de loi renforçant l’interdiction de l’avortement (interdiction en cas de « malformation du fœtus », il s’agit presque exclusivement des trisomiques). Ce qui suscite une vague de réprobation internationale : comment ose-t-on restreindre encore le « droit des femmes » en profitant de la pandémie qui empêche les manifestations ?

    En réalité le gouvernement et le Parlement polonais n’avaient pas le choix. Ils ont fait traîner autant qu’ils ont pu, justement pour éviter les réactions internationales de la culture de mort. La proposition de loi est la conséquence d’une initiative citoyenne qui avait été signée par 830.000 personnes fin… 2017. Or le Parlement doit prendre position si une initiative citoyenne récolte plus de 100.000 signatures. D’atermoiements en procédures parlementaires, on arrivait à la date butoir : le Parlement devait se saisir de la question avant le mois de mai.

    Un récent sondage a montré que les Polonais n’avaient pas changé d’avis : 75% pensent que l’avortement n’est jamais justifié, contre… 7%.

    Et le président Andrzej Duda a répété : « Je crois que tuer des enfants handicapés est tout simplement un meurtre. Si un projet qui va contre cela se retrouve sur mon bureau, certainement je le signerai. »