La province de Buenos Aires avait annoncé la création d’équipes médicales mobiles chargées de pratiquer des avortements légaux mais rendus impossibles par l’objection de conscience de la plupart des médecins. Les réactions ont été telles que la mesure a été abandonnée. Bonne nouvelle connexe : le gouverneur et le ministre provincial de la santé jurent aujourd’hui, la main sur le cœur, qu’ils sont contre l’avortement…
Culture de mort - Page 121
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Victoire pro-vie en Argentine
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Un nouveau lobby homosexuel dans les écoles
L’association Le Refuge, spécialisée dans l’aide aux jeunes homosexuels en rupture familiale (mais oui), a obtenu un agrément du ministère de l’Education nationale pour mener elle aussi ses « actions de sensibilisation » dans les écoles.
En fait ce lobby intervient déjà depuis 2010 dans des lycées du Languedoc-Roussillon, plus récemment en PACA et en région parisienne.
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La GPA comme fournisseur de viande fraîche ?
On découvre que l’Australien qui a abandonné « son » enfant trisomique à la mère porteuse thaïlandaise avait été condamné à trois mois de prison pour agressions sexuelles sur mineures : des fillettes de moins de dix ans, puis à un an de prison pour violences sur mineure…
Les services de protection de l'enfance d'Australie occidentale font savoir qu’« une enquête est conduite afin de s'assurer de la sécurité et du bien-être » de la sœur jumelle du trisomique abandonné, aujourd'hui âgée de 7 mois…
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Coup de chapeau à l’évêque d’Araucanie
Un célèbre jésuite chilien invité à la télévision s’est répandu en discours hétérodoxes sur la famille et la vie. L’évêque de Villarica, en plein pays Mapuche (Araucanie), a réagi d’excellente façon. (Message à Jean Raspail : voilà un évêque qui mériterait d’être le grand aumônier du royaume de Patagonie.) C’est à lire chez Benoît et moi.
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Le bébé trisomique qui fait exploser le mythe de la GPA
A lire, le commentaire (et les informations) de Jean-Marie Le Méné.
A noter que l’élan de générosité rend déjà la mère porteuse, qui devient la mère adoptive, bénéficiaire non plus de dix fois le prix de la GPA (10.000 €), mais 15 fois (et ce n’est pas fini).
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Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG
Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l'avortement. Le Nouvel Observateur a demandé la réaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :
« Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l'autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l'IVG. »
Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.
Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.
Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre...
Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas une excroissance de son corps.
Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.
Et l’on parle encore de civilisation…
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L’Ouganda, un pas en arrière
La Cour constitutionnelle ougandaise a annulé la loi contre l’homosexualité qui avait été adoptée le 20 décembre, et qui renforçait la loi qui interdit déjà les relations homosexuelles sous peine de prison à vie. La nouvelle loi interdisait toute promotion de l’homosexualité, mais aussi rendait obligatoire la dénonciation de quiconque s'affiche homosexuel. Ce qui était, il faut bien le dire, aller un peu loin…
Ce pas en arrière n’est peut-être pas sans rapport avec le changement de position du président Museveni sur la contraception, et pourrait être le prélude à un alignement au moins partiel de l’Ouganda sur les normes internationales de la culture de mort (les pressions étant considérables, et pas seulement verbales).
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Les médecins canadiens contre l’euthanasie
Lu sur Gènétique, d’après Lifenews :
L'Association médicale canadienne (AMC), porte-parole national des médecins au Canada vient de rendre publique les résultats d'un sondage réalisé en ligne sur l'euthanasie, le suicide assisté et les soins de fin de vie. Il en résulte que 71,5% sont d'accord avec la position de l'AMC, opposée à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. 25,8% désapprouvent cette position, et 2,6% ne se prononcent pas.
Les principales raisons avancées pour justifier leur opposition à toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté sont les suivantes:
- "légaliser l'aide médicale à mourir affecterait profondément la confiance que les patients ont dans les médecins et compromettrait la relation médecin-patient".
- "le rôle des médecins est de guérir, pas de mettre fin à la vie".
- "la légalisation est une 'pente glissante' et conduirait à un élargissement des conditions et des populations de patients pour qui la mort médicalement assistée peut être appliquée, particulièrement concernant les populations les plus vulnérables"
- "la légalisation de l'aide médicale à mourir pourrait être utilisée afin de faire des économies au sein du système de santé".
Selon le rapport de l'AMC, si la société en arrivait un jour à une légalisation de l'euthanasie, les médecins devraient être exclus de toute procédure visant à réaliser un tel acte.
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Bravo la Pennsylvanie
Vendredi 18 juillet, la « Jérôme Lejeune Foundation » (américaine) a été invitée à Harrisburg, en Pennsylvanie, à l’invitation du gouverneur de l’Etat Tom Corbett, pour la promulgation de la loi d’éducation prénatale à la trisomie 21, dite « loi Chloé ».
Cette loi est exactement l’opposé de l’immonde réaction de notre CSA à un clip où l’on voit des enfants trisomiques rassurer une future mère.
Elle encourage la diffusion d’une image positive des enfants atteints de trisomie, en montrant qu’ils sont un don précieux pour les familles et la société.
Elle vise à faire en sorte que les femmes enceintes d’enfants atteints de trisomie 21 reçoivent des informations concernant les services et les aides qui pourraient leur être apportés.
La Fondation américaine Jérôme Lejeune a participé à l’élaboration de cette loi à la demande de Kurt Kondrich, dont la fille Chloé est trisomique, et qui en avait eu l’initiative après avoir vu une loi similaire adoptée dans le Kentucki.
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Euthanasier les pauvres et les enfants
Le nouveau ministre de la Santé lituanien, Rimantė Šalaševičiūtė (qui était membre du parti communiste à l’ère soviétique), a déclaré que la Lituanie n'était pas un Etat-providence dans lequel les soins palliatifs pourraient être accessible à tous et que l'euthanasie pourrait être une option pour les personnes qui ne souhaitent pas tourmenter leurs proches en leur imposant le spectacle de leurs souffrances.
La ministre a également soulevé l'idée de l'euthanasie pour les enfants, soulignant que cette option a été approuvée par la Belgique. Celle-ci pourrait également être appropriée pour la Lituanie après débat public, a-t-elle dit.
Le Conseil européen a définitivement approuvé l’adhésion de la Lituanie à la zone euro le 1er janvier 2015.