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L’Ouganda, un pas en arrière

La Cour constitutionnelle ougandaise a annulé la loi contre l’homosexualité qui avait été adoptée le 20 décembre, et qui renforçait la loi qui interdit déjà les relations homosexuelles sous peine de prison à vie. La nouvelle loi interdisait toute promotion de l’homosexualité, mais aussi rendait obligatoire la dénonciation de quiconque s'affiche homosexuel. Ce qui était, il faut bien le dire, aller un peu loin…

Ce pas en arrière n’est peut-être pas sans rapport avec le changement de position du président Museveni sur la contraception, et pourrait être le prélude à un alignement au moins partiel de l’Ouganda sur les normes internationales de la culture de mort (les pressions étant considérables, et pas seulement verbales).

Commentaires

  • Le président n'ignore pas les bienfaits du retour aux comportements de morale chrétienne dans la régression des maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA. Le fric maudit de Melinda et Bill Gates a encore frappé. Et le président tombe dans le mythe de la surpopulation. Les méfaits de ce retour en arrière ne vont pas tarder à se manifester. Attendons la réaction de l'épiscopat (20 diocèses).
    La loi obligeant à la délation allait en effet trop loin, ce qui montre l'inconstance de ces hommes politiques.
    Ces hommes politiques n'ont aucune conviction et aucun respect de la Vérité.

  • Ne tombons pas d'un excès dans l'autre.

    Il me semble qu'il existe un droit à faire le mal (dans certains cas et sous certaines conditions).

    Il me semble que l'interdiction de la promotion de l'homosexualité est valable, alors que la pratique discrète de l'homosexualité entre adultes consentants est probablement un droit en tous cas doit être toléré car son interdiction ferait plus de mal que de bien. (Un droit à faire le mal (selon ce que je crois être l'enseignement de Pie XII), cela veut dire que l'État n'a pas de titre à interdire certains maux).

    On peut se demander si les extrémistes contre l'homosexualité ne sont pas des complices objectifs des homosexualistes... en semant la confusion.

  • Vous vous trompez Merlin. Le mal n'a jamais aucun droit. Et Pie XII, surtout Pie XII ! n'a jamais pu enseigner cela. Seulement il y a des choses qu'on est obligé de tolérer pour éviter un plus grand mal. On ne peut partir en guerre, au sens propre : prendre les armes, contre la société contemporaine, fût-elle perverse. Mais c'est tout différent.

    Je passe tous les jours, Croix Bonneau, devant des distributeurs de préservatifs. Et cependant je ne les détruis pas à coups de marteau. Ai-je tort ? Peut-être, mais j'irais tout droit en prison.

  • Il reste le Nigeria qui n'est pas prêt de craquer !

  • Comptons sur Robert Mugabe pour envoyer chier les invertis.

  • « Si déjà le droit pénal ordinaire doit appliquer le principe qu’il ne peut prendre pour objets tous les actes contraires à la morale, mais ceux-là seuls qui menacent sérieusement l’ordre de la vie communautaire, ce même principe mérite une considération toute spéciale lors de l’élaboration d’un droit pénal international. Ce serait une entreprise vouée d’avance à l’échec que de vouloir établir des conventions internationales au sujet de toutes les infractions »

    http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/philosophes/theologie_morale/discours_pie_12.htm

    Vous me répondrez que le droit pénal n'appréhende pas toutes les violations du droit, ce sera exact, donc que ce n'est par parce que le droit pénal ne punit pas certaines actions qu'elles son des droits pour autant, certes... Mais cette première affirmation de Pie XII nous met sur la piste en distinguant entre les actions contraires à la morales mais non appréhendées par le droit pénal, et nous fait soupçonner qu'il existe aussi certainement des actions non appréhendées par le droit civil qui n'en restent pas moins contraires à la morale. Par exemple mentir par plaisanterie, par exemple faire une cours discrète à une femme mariée (simples regards par exemple), par exemple s'empiffrer, boire avec excès etc. Je n'arrive pas à retrouver le texte de Pie XII, mais je suis certain qu'il existe des droits opposables à faire le mal (par exemple dire discrètement du mal de quelqu'un sans nécessité, rappeler une faute oubliée d'une personne pour lui nuire...). Ce n'est pas bien ; on en répondra devant Dieu, mais la société n'a aucun titre à les interdire. Il s'agirait donc de droit à faire le mal. La société est faite d'hommes imparfaits et non de parfaits, le droit doit s'adapter.

    Je regrette de n'avoir pas saisi immédiatement les références, car je suis moralement certain de l'avoir lu...

  • J'écris cela pour des adultes, évidemment. Il est bien certains que rappeler sans nécessité une erreur de jeunesse à des gens qui ne la connaissent pas est une faute dont Dieu demandera des comptes. Calomnier discrètement par des chuchotis quelqu'un pour le déconsidérer sur certains sujets bénins (il ne sait pas s'habiller, il a des oursins dans les poches) est une faute morale et Dieu nous en demandera compte si nous ne nous en repentons pas et n'essayons pas de réparer autant qu'il est en nous. Mais au regard du droit humain, ce serait un droit opposable. Du moins c'est ce que je propose.

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