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Culture de mort - Page 122

  • Le cardinal qui ne sait pas

    Le cardinal Hummes, « archevêque émérite de Sao Paulo et l’un des principaux conseillers du chef suprême de l’Eglise catholique », a donné une grande interview à Noticias. Extrait :

    — Si Jésus vivait aujourd'hui, est-ce qu’il serait favorable au mariage gay ?

    — Je ne sais pas. Je ne fais aucune hypothèse à ce sujet. C’est l’Eglise dans son ensemble qui doit répondre. Nous devons prendre soin de ne pas soulever de questions individuellement, car cela finit par créer plus de problèmes pour atteindre une conclusion valable. Je pense que nous devons le faire ensemble, écouter les gens, ceux qui sont concernés, les évêques. C’est l’Eglise qui doit indiquer les chemins, et il doit y avoir un chemin pour tous.

    Précision 1. Le cardinal Hummes, franciscain, est l’homme qui était à côté de François après son élection sur le balcon.

    Précision 2. J’ai un scoop : Jésus est vivant aujourd'hui. Et il condamne tous les faux mariages. Par exemple ici.

  • Un immonde communiqué du CSA

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel ne supporte pas que soit passé à la télévision un spot de deux minutes et demie dans lequel on voit des enfants trisomiques rassurer une future mère enceinte d'un bébé atteint de la même maladie. Pour le CSA, rien ne doit perturber le massacre des enfants trisomiques. Surtout pas des images d’enfants heureux. Voici cet immonde communiqué :

    Le Conseil a été saisi de plaintes à la suite de la diffusion, dans les écrans publicitaires de M6, Canal+ et D8 entre le 21 mars et le 21 avril 2014, d’un message de sensibilisation à la trisomie 21. Intitulé « Chère future maman », il était soutenu par les associations Coordown, Les amis d’Éléonore et la fondation Jérôme-Lejeune, fondation dont la vocation est notamment la lutte contre l’avortement.

    Le Conseil considère que ce message ne relève pas de la publicité au sens de l’article 2 du décret du 27 mars 1992. Bien qu’ayant été diffusé à titre gracieux,il ne peut pas non plus être regardé comme un message d’intérêt général, au sens de l’article 14 de ce même décret, puisqu’en s’adressant à une future mère,sa finalité peut paraître ambiguë et ne pas susciter une adhésion spontanée et consensuelle. En conséquence, le Conseil considère qu’il ne pouvait être inséré au sein des écrans publicitaires.

    S’inscrivant dans une démarche de lutte contre la stigmatisation des personnes handicapées, ce message aurait pu être valorisé, à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, par une diffusion mieux encadrée et contextualisée, par exemple au sein d’émissions.

    Le Conseil est intervenu auprès des chaînes afin de leur demander, à l’avenir, de veiller aux modalités de diffusion des messages susceptibles de porter à controverse.

    Il a répondu en ce sens aux plaignants.

  • Bonnemaison : l’ordre des médecins reste ferme

    Suite à son acquittement, le Dr Nicolas Bonnemaison a déposé auprès du Conseil d’Etat une requête de sursis à exécution de sa radiation par l’ordre des médecins. Le conseil national de l’ordre des médecins fait savoir qu’il transmet au Conseil d’Etat un mémoire présentant la position de l’ordre. Cette position est que la radiation du Dr Bonnemaison, effective depuis le 1er juillet, doit être exécutée.

  • Le revirement d’un pro-euthanasie

    L'universitaire néerlandais Theo Boer était partisan de l’euthanasie. Et il était partie prenante, comme membre d’une des commissions régionales de contrôle censées certifier la légalité des euthanasies pratiquées. Mais il a changé d’avis. Et il supplie les Anglais, qui vont légaliser à leur tour le « suicide assisté », de ne pas faire la même erreur. C’est à lire chez Jeanne Smits.

  • Le gouvernement irlandais et les "Droits de l’homme"

    Le ministre irlandais de la Justice, Frances Fitzgerald, a été interrogé « avec fermeté » devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, sur la loi sur l’avortement de 2012. Cette loi autorise l’avortement quand la vie de la mère est en danger. Mais pour le Conseil des droits de l’homme c’est insuffisant. La loi irlandaise « viole les droits de l’homme » parce qu’elle exclut le viol, l’anomalie fœtale, et les risques de santé.

    En outre, le Conseil des droits de l’homme reproche à l’Irlande de faire supporter intégralement les dépenses de transport aux femmes qui vont avorter à l’étranger. Sic.

    Un ministre de la Justice digne de ce nom aurait répliqué que l’Irlande n’a pas de leçons à recevoir d’un organisme dont bon nombre de membres violent les droits de l’homme en permanence, et que le droit à la vie du fœtus est le premier des droits de l’homme.

    Mais Frances Fitzgerald a accepté les critiques, la tête basse, et a promis un référendum pour faire en sorte que son pays ne viole plus les droits de l’homme…

    Frances Fitzgerald n'est pas seulement physiquement un clone d'Hillary Clinton...

  • A force de s'aplatir devant la pensée unique...

    « Toutes les sexualités sont équivalentes et il doit y avoir l'égalité entre tous. »

    C’est un propos de Jacques Toubon, qui devient aujourd'hui Défenseur des droits. Des droits de la zoophilie, de la nécrophilie, de la pédophilie, de la polygamie, de la polyandrie, et de toutes les combinaisons possibles. Puisque toutes les sexualités sont équivalentes et qu’il doit y avoir l’égalité entre tous.

  • L’étrange appel contre la GPA

    Jacques Delors et Lionel Jospin ont publié dans Libération « un appel pour demander à François Hollande de s'opposer publiquement à l’admission par le droit des contrats de mère porteuse ».

    Avec notamment cet argument :

    « Le contrat de mère porteuse est contraire au principe de respect de la personne, aussi bien celui de la femme, qui porte l’enfant commandé, que celui de l’enfant, commandé par une ou deux personnes, qui se développe dans le ventre de la «porteuse», puis est livré. Les êtres humains ne sont pas des choses. »

    De nombreuses personnalités de gauche ont signé cet appel, dont Yvette Roudy, Marie-George Bufffet, Catherine Tasca, Nicole Notat, Bernard Poignant, José Bové, Catherine Dolto, Jacques Testart, René Frydman…

    On aura remarqué qu’il y a là plusieurs militants acharnés de l’avortement. On remarquera aussi que les deux premières associations signataires sont les furies de la Cadac (Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception) et du CNDF (Collectif national pour le droit des femmes).

    Des gens qui ont donc tout à coup le souci du « respect de la personne, aussi bien celui de la femme que celui de l’enfant ».

    Je n’arrive pas à comprendre comment ça se passe dans leur tête.

  • Le sida reste gravement homophobe

    L’OMS préconise aux « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes » de prendre des antiviraux comme « méthode supplémentaire de prévention ».

    Cette recommandation fait suite au constat d'une «explosion de l'épidémie » pour ce « groupe à risques ».

    Actuellement, les homosexuels ont 19 fois plus de risques d'être contaminés par le virus que le reste de la population. Prendre une pilule quotidienne combinant deux antirétroviraux, en plus de l'usage des préservatifs, pourrait diminuer les risques de 20 à 25 %, soit éviter« un million de nouvelles infections au sein de ce groupe en dix ans », selon l'OMS.

  • A Singapour on met au pilon les livres pour enfants faisant l’apologie de l’homosexualité

    La direction des bibliothèques publiques de Singapour (National Library Board : NLB) a décidé des supprimer des rayons des livres pour enfants ceux qui prônent l’homosexualité.

    Trois livres vont être mis au pilon : And Tango Makes Three (l’histoire des deux pingouins mâles élevant un petit), The White Swan Express: A Story About Adoption (avec notamment une paire de lesbiennes américaines adoptant un enfant chinois), Who's In My Family: All About Our Families (« où que vous habitiez, où que vous alliez, il y a toutes sortes de familles »…).

    Face à la vive réaction de l’intellocratie locale, le ministre de l'Information, de la communication et des Arts, Yaacob Ibrahim, a expliqué :

    « Tout d’abord, le retrait n’est pas fondé sur une seule plainte sans évaluation de son bien fondé. Le NLB suit un processus où ses agents examinent attentivement les réactions avant de prendre une décision.

    « Deuxièmement, c’est une décision qui ne concerne que la section enfants des bibliothèques publiques. Le NLB ne décide pas des livres que les enfants peuvent ou ne peuvent pas lire. Cette décision reste aux parents, comme cela a toujours été. Les gens peuvent acheter ces titres à leurs enfants s’ils le souhaitent. En revanche, le NLB doit décider quels livres doivent être facilement disponibles aux enfants, qui sont parfois sans surveillance, dans la section enfants des bibliothèques publiques. Pour les sections adultes, les directives pour ce qui est approprié sont beaucoup plus larges, et un éventail beaucoup plus large de titres sont sur les étagères.

    « Troisièmement, le NLB a été guidé dans sa décision par les normes communautaires. Les bibliothèques publiques sont au service de la communauté, et il est juste qu’elles prennent en considération les normes de la communauté. Les normes prédominantes, acceptées par une immense majorité des Singapouriens, veulent que l’on parle aux enfants des familles conventionnelles, mais pas de familles alternatives, non traditionnelles, ce que font les livres en question. Cette approche est partagée par tous les organismes publics en charge de l’éducation et de l’accompagnement des jeunes Singapouriens.

    « Comme dans d’autres sociétés, il y a à Singapour, de la part de certains, de considérables efforts pour changer ces normes, et une réaction aussi forte de la part de ceux qui ne veulent pas voir de changement. Les sociétés ne sont jamais statiques, et changent au fil du temps. Mais l’approche du NLB est de refléter les normes sociales existantes, et non de les contester ou chercher à les changer. »

    (Musulman, Yaacob Ibrahim est également ministre en charge des Affaires musulmanes. A Singapour il y a environ 40% de bouddhistes, 14% de chrétiens, 14% de musulmans, des hindous, des sikhs, des taoïstes… Et l’homosexualité est un délit.)

  • Jeanne Smits est de retour

    Sur son blog.

    Elle fait le point sur l’euthanasie par privation de nourriture et de boisson, pudiquement appelée VSED : voluntary stop eating and drinking, autrement dit interruption volontaire (sic) de manger et de boire…

    Ce qui m’étonne (comme Jeanne Smits, mais moi plus qu’elle) est de voir des spécialistes ou soi-disant tels ne pas faire de différence (ou guère) entre la mort de soif et la mort de faim. La différence est pourtant énorme. Si l’on arrête toute nourriture et toute boisson, on ne peut pas mourir de faim, parce qu’on est mort de soif très longtemps avant. Et quand on meurt de soif c’est dans d’atroces douleurs, alors que si l’on meurt de faim tout en s’hydratant on meurt lentement d’inanition (non sans éventuelles douleurs, mais pas comparables avec celles de la soif). On en a une illustration saisissante avec la mort de saint Maximilien Kolbe. Dans le "bunker de la mort", où l’on ne donnait rien aux condamnés, on n’entendait que les horribles hurlements des condamnés mourant de soif. Sauf quand ce fut le père Kolbe : les gardiens furent stupéfaits de constater qu’on n’entendait que des cantiques et des prières.