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Culture de mort - Page 117

  • Téléthon : le grand silence

    Désormais le grand silence est de rigueur. Le grand silence de la hiérarchie de l’Eglise. La pensée unique recouvre presque tout le territoire ecclésiastique. On ne se bat pas contre le Téléthon. Parce que c’est très mal de critiquer le Téléthon. Le vivre ensemble c’est beaucoup plus important que la défense de la vie. Le vivre ensemble dans le mensonge c’est beaucoup plus important que de se battre pour la vérité.

    Selon la presse qui débusque les salopards de curés qui osent refuser que leur église serve à ramasser de l’argent pour charcuter des embryons, faire des recherches sur le clonage humain et diffuser la propagande mensongère du Téléthon, il y a cette année… DEUX curés qui ont dit non : Le P. Geoffroy Bohineust, curé doyen de Saint Vincent et Saint-Martin, dans le diocèse de Tours, et un prêtre du diocèse de Luçon.

    A l’évêché de Tours, on se contente de dire que chaque curé fait ce qu’il veut en la matière.

    A l’évêché de Luçon, on dit la même chose, mais on renvoie au site du diocèse, qui met en garde sur le Téléthon sur sa page d’accueil et renvoie à un bon texte sur la question.

    Il semblerait que ce site soit le seul de son espèce. Je constate que ni le site de Fréjus-Toulon, ni celui de Bayonne, ni celui de Vannes n’évoque le Téléthon.

    Alors honneur aux deux curés qui s’en prennent plein la figure de la part des autorités civiles et médiatiques. Et honneur à l’unique évêque, Mgr Castet qui, discrètement, fait dire tout de même ce qu’il faut dire.

    Bravo aussi aux AFC, puisque désormais il faut dire bravo à ceux qui ne sont pas à plat ventre alors que dans une chrétienté on parlerait de service minimum.

  • Les Suisses et l’immigration

    Parmi les trois votations de dimanche en Suisse, il y avait l’initiative Ecopop. Les Suisses, nous dit-on, ont massivement refusé de limiter davantage l’immigration.

    En réalité ce n’était pas un référendum sur l’immigration, mais sur le contrôle de la population. Donc, aussi, par une limitation drastique de l’immigration, mais il s’agissait d’une initiative générale, impliquant que la Confédération se donne les moyens, pour raisons « écologiques », de limiter les naissances en Suisse, et consacre 10% au moins de son budget d’aide au tiers monde au financement de la planification familiale.

    Jeanne Smits avait regardé cela de très près.

  • « Mariage » : la Finlande aussi

    Les députés finlandais ont approuvé vendredi par 105 voix contre 92 une proposition de loi d'initiative populaire légalisant le « mariage » homosexuel.

    Le Parti des Finlandais avait fait campagne contre la réforme, au motif qu'un enfant doit avoir un père et une mère. « Cette question concerne l'avenir de nos enfants et de notre société tout entière, et de telles réformes ne devraient pas être faites sans une évaluation complète de leur impact », disait Mika Niikko.

    Sans aucun doute. Mais l’argument essentiel est tout simplement que le mariage est par nature et par définition l’union d’un homme et d’une femme, ouverte à la procréation. Et que le « mariage » homosexuel est donc contre-nature et un barbarisme en finnois comme en français.

  • Il n’en reste donc que 7

    Depuis hier après-midi je n’ai quasiment pas eu de connexion internet.

    Depuis lors, le seul fait vraiment marquant a été le vote à l’Assemblée nationale d’une résolution affirmant le « droit fondamental » de tuer les enfants avant leur naissance.

    Il y avait énormément d’absents, 426 sur 577. L’absentéisme ordinaire de députés qui ne voient pas pourquoi ils se déplaceraient pour voter une résolution qui pour eux ne fait qu’exprimer l’évidence.

    Car il est devenu évident que ce genre de meurtre est aujourd’hui un droit fondamental.

    Il n’y a eu que 7 députés à voter contre, et les 7 derniers députés à refuser la barbarie, à avoir le courage de le faire dans le contexte français actuel, méritent d’être nommément salués :

    - Jacques Bompard

    - Jean-Frédéric Poisson

    - Jean-Christophe Fromantin (qui est UDI et se fait incendier par son parti… qui il est vrai a comme première adhérente Simone Veil…)

    - Nicolas Duicq

    - Xavier Breton

    - Yannick Moreau

    - Olivier Marleix.

  • Les veillées pour la vie naissante

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    En 2010 Benoît XVI avait demandé que soient organisées dans tous les diocèses des veillées de prière pour la vie naissante, le soir du samedi précédant le premier dimanche de l’Avent.

    En 2010, beaucoup d’évêques et de prêtres avaient traîné les pieds, mais il y en avait eu tout de même plus de 500, surtout sur pression des familles catholiques.

    On peut y avoir un effet Benoît XVI de préparation à la Manif pour tous.

    Je ne sais si on peut voir un effet François au fait qu’il y en ait cette année (samedi prochain 29 novembre) à peine plus d’une centaine, et que les évêques qui y ont appelé se comptent sur les doigts d’une seule main…

    Un site y est dédié. La carte des veillées en France est ici.

  • Une grande honte française

    Le 26 novembre prochain sera votée une résolution réaffirmant le « droit fondamental » à l’avortement. La proposition, a souligné le Salon Beige, est signée par tous les chefs de groupes de l’Assemblée nationale.

    Gènéthique publie le texte de cette proposition.

    On constate que dans les attendus, les textes de la Convention des Nations Unies de 1979, de la Conférence du Caire de 1994 et de celle de Pékin de 1995 sont interprétés comme étant des justifications d’un droit à l’avortement, ce qui est tout simplement un mensonge. (A la conférence du Caire, l’avortement fut même explicitement exclu.)

    On constate surtout le terrible mensonge du « rappel » que « le droit universel des femmes à disposer librement de leurs corps est une condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et d’une société de progrès ».

    Oui, les femmes ont le droit de disposer, dans certaines limites, comme les hommes, de leurs corps. Mais elles n’ont pas le droit de disposer du corps des autres. Or le fœtus n’est pas leur corps, c’est le corps d’un autre être vivant, d’une autre personne humaine.

    C’est pourquoi l’avortement, qui n’est reconnu par aucun texte international, est et restera un meurtre.

    C’est pourquoi cette résolution sera une honte pour la France, et d’autant plus odieuse qu’elle aura été votée par une immense majorité (l’unanimité ?) de la représentation nationale.

    Eh bien non, ces gens-là ne me représentent pas.

  • Les dédommagements pour naissance

    Le ministère britannique de la santé, qui n’est pas du tout choqué par l’industrie de l’avortement dans le pays, trouve cependant « choquante » la pratique qui consiste à dédommager financièrement des parents parce qu’ils ont eu un enfant handicapé ou non désiré. Depuis 2003 quelque 164 plaintes ont été prises en compte, 83 rejetées.

    Sur les 104 procès terminés, 45 concernaient des enfants nés en bonne santé. Un pour « conseil en fertilité inapproprié », un pour « erreur de diagnostic de grossesse », deux pour « naissance non désirée », six pour « échec de l’IVG » (en anglais on dit « termination »…), huit pour « échec de la contraception », 24 pour « échec de la stérilisation »…

    En tout, ces procès ont donné lieu à 95 millions de livres (120 millions d’euros) de dédommagements.

    Et cela pose des questions éthiques, dit-on au ministère… Mais, même si c’est choquant, cela continuera, car les cas sont rares… Sic. Nul doute qu’ils vont se multiplier…

  • Référendum slovaque sur la famille

    La Cour constitutionnelle slovaque a avalisé le 30 octobre la demande de référendum sur le mariage émise par 400.000 citoyens. Normalement le gouvernement doit organiser un référendum s’il est demandé par 350.000 citoyens, mais le président de la République Andrej Kiska avait déféré le dossier à la Cour constitutionnelle, car il ne peut pas y avoir de référendum sur les droits fondamentaux, et il avait un doute…

    De fait, la Cour constitutionnelle a retiré l’une des quatre questions qui doivent être posées aux citoyens :

    « Etes-vous d’accord qu’aucune autre cohabitation de personnes que le mariage doit bénéficier d’une protection particulière, des droits et des devoirs que les normes législatives du 1er mars 2014 accordent seulement au mariage et aux époux ? »

    Bref, la Cour constitutionnelle refuse que les citoyens se prononcent sur un éventuel Pacs.

    Elle a avalisé les trois autres questions :

    « Etes-vous d’accord qu’aucune autre cohabitation entre personnes que le lien entre un homme et une femme ne peut être appelé mariage ? »

    « Etes-vous d’accord que les couples ou groupes (sic) de même sexe ne doivent pas être autorisés à adopter et élever des enfants ? »

    « Etes-vous d’accord que les écoles ne peuvent pas exiger que les enfants participent à une éducation relative au comportement sexuel ou à l’euthanasie si les parents ou les enfants eux-mêmes ne sont pas d’accord avec le contenu de cet enseignement ? »

    L’alliance d’associations qui a lancé le référendum dénonce la suppression de la quatrième question (sur la possibilité d'un pacs à la slovaque). Les lobbies LGBT dénoncent quant à eux un « répugnant référendum anti-gay »… et déplorent qu’aucun parti politique ne les soutienne…

    Le président Kiska a déclaré quant à lui qu’il voterait oui aux deux premières questions, mais que l’éducation sexuelle était « nécessaire » à l’école.

    Pour que le référendum ait force de loi, il faut qu'il y ait non seulement une majorité de oui, mais qu'il y ait 50% de participation, ce qui n'est pas gagné dans ce pays où l'abstention bat généralement des records.

    La question de la définition du mariage en tant que tel est en fait déjà réglée, depuis l’amendement constitutionnel voté début juin par 102 députés contre 18.

  • Les horreurs de la culture de mort

    Huit femmes sont mortes et 64 autres ont dû être hospitalisées, dont 24 dans un état grave, dans le centre de l'Inde (Chhattisgarh), à la suite d'une opération de stérilisation de masse organisée par le planning familial.

    Human Rights Watch a déjà dénoncé en 2012 ces opérations de mutilations qui ont souvent lieu dans des centres où les conditions d’hygiène sont la  plupart du temps déplorables.

    L’Etat donne l’équivalent de 20 € à chaque femme qui accepte de se faire stériliser.

    Il a promis 5.200 € à chaque famille des victimes…

  • Le "contrôle des naissances" par le vaccin contre le tétanos

    L’association des médecins catholiques du Kenya a désormais la preuve que le vaccin antitétanique administré au Kenya (et ailleurs) par l’OMS et l’UNICEF contient un antigène qui provoque des fausses couches et la stérilité.

    Alertés par les médecins, les évêques du Kenya avaient déjà dénoncé la campagne de « vaccination », début octobre, par une déclaration de leur commission de la Santé. Ils trouvaient bizarre que cette campagne se fasse de façon discrète, et non avec l’intense publicité habituelle. Ils trouvaient encore plus bizarre que cette vaccination contre le tétanos ne s’adresse qu’aux femmes entre 14 et 49 ans, soit uniquement aux femmes en âge de procréer, comme si les autres, et comme si les hommes, ne pouvaient pas attraper le tétanos… Ils trouvaient bizarre, enfin, qu’on privilégie la lutte contre le tétanos alors qu’il y a bien d’autres priorités sanitaires en Afrique.

    Et la commission soupçonnait fortement les vaccins de contenir des béta-HCG, l’hormone normalement sécrétée par la femme enceinte au début du développement de l’embryon. Or, soulignait la commission épiscopale, « quand elle est injectée comme un vaccin à une femme qui n’est pas enceinte, la béta-HCG combinée avec l’anatoxine tétanique développe des anticorps contre le tétanos et l’HCG, de sorte que si un ovule de femme est fertilisé, son HCG naturelle sera détruite, la rendant infertile. Dans cette configuration, la vaccination contre le tétanos est utilisée comme une méthode de contrôle des naissances. »

    Cette déclaration fut naturellement accueillie par une salve de démentis officiels, tous les acteurs jurant que le vaccin était exempt de toute autre substance que le vaccin contre le tétanos.

    Mais les médecins catholiques du Kenya ont fait analyser six vaccins prélevés dans six régions différentes (ce qui n’a pas été si facile car, autre particularité, le vaccin n’est administré que par des agents gouvernementaux escortés de policiers, qui remportent tout quand ils s’en vont). Or les échantillons, analysés par quatre laboratoires différents, au Kenya et à l’étranger, contiennent tous de la béta-HCG.

    D’où une nouvelle déclaration des évêques du Kenya : « Nous désirons annoncer que tous les tests démontrent que le vaccin utilisé au Kenya en mars et en octobre 2014 est en effet contaminé par l’hormone Beta-HCG » affirment-ils. Cette substance « cause l’infertilité et des avortements multiples chez les femmes », rappelle le document qui s’achève en dénonçant les intimidations perpétrées à l’encontre des médecins qui ont confirmé les informations relatives au vaccin, demandant aux Kenyans d’éviter la campagne antitétanique parce que « nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un programme occulte de contrôle de la population ».

    LifeSiteNews affirme avoir un rapport de l’ONU d’août 1992 sur une réunion à Genève entre 10 scientifiques et 10 « militantes de la santé féminine » où l’on discuta de l’utilisation de « vaccins régulant la fertilité », pour conclure que le « vaccin anti-HCG » comme le plus avancé…

    Lequel « vaccin » aurait déjà été aussitôt administré au Mexique en 1993 puis au Philippines en 1994.

    Sources : Jeanne Smits, LifeSiteNews, Radio Vatican, Fides