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Antiracisme - Page 39

  • Dhimmitude

    Une église est en voie d’achèvement à Sartrouville, sur le « plateau ». Il y avait déjà une chapelle en ce lieu, mais elle était devenue trop petite, nous dit-on, face à l’affluence de nouveaux pratiquants, notamment des jeunes.

    La particularité de cette église est que si elle a un énorme clocher (très laid), c’est un clocher… sans cloches.

    Il en a été décidé ainsi pour ne pas « provoquer » les musulmans…

    Dans les pays musulmans les autorités interdisent les cloches. A Sartrouville les catholiques se les interdisent eux-mêmes alors que personne ne le leur demande.

    On apprend dans le même temps que le quartier est à majorité musulmane…

    Mais les musulmans n’ont rien demandé. Le journaliste du Figaro rapporte ce propos d’un passant musulman qu’il a interrogé près de l’église : « C’est un peu bizarre une église sans cloche, non ? »

    Dans les pays musulmans, les chrétiens ont été obligés de subir la dhimmitude. Dans la France en voie d’islamisation, les chrétiens s’imposent la dhimmitude de leur propre chef, et apprennent aux nouveaux pratiquants à s’y conformer.

    Tels sont les progrès de la « tolérance »…

  • Les ennuis de Mouloud

    Le président du MRAP (et conseiller régional d’Ile-de-France) Mouloud Aounit va de déconfiture en déconfiture. En janvier dernier, un tiers des dirigeants de son lobby lui ont demandé de démissionner, en raison de son engagement comme co-président du comité de soutien à la candidature de Marie-George Buffet (décidément le MRAP n’est plus ce qu’il était). Il a alors démissionné de son poste de « porte-parole », mais s’est accroché à sa présidence.

    Mouloud Aounit avait décidé de se présenter aux législatives en Seine-Saint-Denis, bien sûr avec l’appui du parti communiste. Mais le parti communiste n’est plus non plus ce qu’il était, il fait maintenant dans la démocratie interne… Résultat, il y a trois semaines, les militants ont choisi le maire de La Courneuve, par 190 voix, contre… 20 à Aounit. Pour une claque, c’est une claque. Mais le Franco-Algérien pro-islamiste a quand même l’intention de se présenter. S’il a 2.000 soutiens. Et au nom de la « diversité »…

  • Blasphème de Libération: l’AGRIF déboutée

    La chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par l’AGRIF dans l’affaire de la caricature du Christ affublé d’un préservatif, parue en avril 2005 dans Libération. L’AGRIF, déboutée en première instance et en appel, avait formé un pourvoi en cassation contre « cette caricature immonde du Fils de Dieu, blasphématoire et injurieuse pour les chrétiens, attentatoire à la dignité humaine pour tous les hommes, qui n’a pas soulevé le milliardième de l’indignation suscitée par les caricatures, ô combien anodines, du prophète et chef de guerre Mahomet ».

    La cour d’appel avait jugé que la caricature « ne dépasse pas les limites admissibles de la liberté d’expression ».

  • Le Parlement européen menace la Pologne

    Le Parlement européen a lancé une nouvelle offensive contre la Pologne, hier, en adoptant une résolution dénonçant l’« homophobie » du gouvernement polonais et lui intimant l’ordre de changer d’attitude. La situation est tellement grave qu’il demande à la conférence des présidents de « dépêcher une délégation en Pologne pour une mission de documentation, afin de disposer d’une image claire de la situation et d’entamer un dialogue avec les parties concernées », et qu’il donne mandat à l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes pour mener une enquête sur le climat en Pologne...

    Cette offensive intervient au moment où, d’autre part, le Parlement européen prend fait et cause pour Bronislaw Geremek et conspue le gouvernement et le Parlement polonais qui osent vouloir que la Pologne sache la vérité sur le passé de ses hommes publics dans la Pologne communiste.

    Déjà, en juin 2006, dans une résolution similaire concernant le racisme et l’homophobie en Europe, le Parlement européen visait plus particulièrement la Pologne. Mais cette fois il s’agit d’une charge presque exclusivement anti-polonaise. La résolution condamne le projet de loi annoncé par le vice-Premier ministre et ministre de l’Education Roman Giertych et le vice-ministre de l’Education Miroslaw Orzechowski, visant à permettre « le renvoi, des amendes ou des peines d’emprisonnement pour les directeurs d’écoles, les enseignants et les élèves exerçant des activités militantes pour la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGTB) dans les écoles ». (En fait il s’agit essentiellement d’interdire aux lobbies homosexuels de faire leur propagande dans les écoles sous prétexte d’information contre les maladies sexuellement transmissibles.)

    Le Parlement européen dénonce aussi le fait que Roman Giertych ait « exprimé le souhait de promouvoir l’adoption de lois similaires au niveau européen », et que la médiatrice des enfants ait déclaré qu’elle « établissait une liste des emplois qu’un homosexuel ne peut occuper ».

    Et le Parlement européen, dont on connaît les soucis planétaires, demande une « dépénalisation mondiale de l’homosexualité », tout en réitérant sa demande aux Etats membres de « proposer des dispositions visant à mettre fin aux discriminations auxquelles sont confrontés les couples du même sexe », de proposer aussi de nouvelles directives pour s’assurer de l’interdiction des discriminations fondées sur l’orientation sexuelle dans tous les domaines... Enfin, il charge la Commission de « traduire en justice les Etats membres en cas de violation de leurs obligations européennes ». Et pour commencer il lui demande de vérifier si les actions et déclarations de Miroslav Orzechowski sont conformes à l'article 6 du Traité sur l'Union européenne...

    La résolution précise qu’elle appelle les autorités polonaises à condamner publiquement et à sanctionner les déclarations « homophobes » des ministres, ajoutant que « toute autre attitude constituerait une violation de l’article 6 du traité de l’Union », entraînant des sanctions...

    Le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski a aussitôt réagi par une fin de non-recevoir : « Personne ne limite les droits des homosexuels en Pologne. Toutefois, s’il s‘agit de ne plus avoir de propagande homosexuelle dans les écoles polonaises, alors je suis entièrement d’accord avec ceux qui pensent de la sorte. Une telle propagande n’a pas sa place à l’école, elle ne sert vraiment pas la jeunesse. » Et d’ajouter : « Il n’est de l’intérêt d’aucune société d’augmenter le nombre des homosexuels, c’est évident. »

    Le gouvernement polonais sait qu’il a l’appui de la grande majorité de la population dans cette affaire, et il ne se laissera pas intimider par le Parlement de la décadence européenne.

  • Jean-Yves Camus et les profanations

    Jean-Yves Camus a posté hier un commentaire à mon texte sur les profanations. Il me paraît important de le faire connaître, aussi je le reproduis ici.

    Monsieur,

    J'ai pris connaissance ce matin avec une certaine consternation de la dépêche AFP que vous citez. En effet, et peut-être ne me croirez-vous pas, mais c'est ainsi, j'ai précisément déclaré le contraire de ce que vous affirmez à savoir qu'il existait aussi, régulièrement, des profanations de tombes chrétiennes, et que celles-ci étaient tout aussi inadmissibles que les autres. J'ai dû répondre, pour votre information, à une question proprement hallucinante, qui portait sur la différence entre, je cite," les tombes normales et les tombes juives". Ce à quoi j'ai répondu que les tombes juives étaient pour moi des tombes normales, et que toutes les tombes avaient une valeur et une dignité identiques.

    Je n'ai décidément pas de chance avec ce sujet puisque mon interview sur M6, prévue dans une émission récente sur le satanisme, est passée à la trappe avant diffusion, mais il est vrai que je parlais... de la dimension anti-chrétienne du satanisme. Bien, pour conclure (mais je reste ouvert à la discussion): je suis certes juif, mais ma famille est catholique. Et je n'aimerais pas, c'est le moins qu'on puisse dire, que les tombes des morts de ma famille soient profanées. Autre point, pour encore conclure vraiment: allez donc faire comprendre à un journaliste que la racaille néo-nazie est par essence, anti-chrétienne...

    Bien à vous.

  • Les tombes catholiques ne comptent pas

    Les jours qui ont précédé le premier tour de la présidentielle, les médias ont martelé que des tombes avaient été profanées. Des tombes musulmanes, au cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette, près d’Arras. Et on a arrêté trois jeunes « néo-nazis ».

    Des tombes juives, au Havre. Plus précisément : 180 tombes, « dont un quart de tombes juives ». On pourrait dire aussi : 180 tombes, dont trois quart de tombes chrétiennes. Mais non. 135 tombes chrétiennes profanées, cela ne fait pas une information. Ce qui compte, exclusivement, c’est que 45 tombes juives aient été profanées dans le même temps.

    Et toutes les autorités de l’Etat y vont de leur couplet. Sur les tombes juives et musulmanes profanées. Sans un mot sur les tombes chrétiennes.

    D’ailleurs, nous apprend Jean-Yves Camus interrogé par l’AFP, ces profanations prouvent « une banalisation invraisemblable » du « racisme » et de « l’antisémitisme ». Il n’y a pas de racisme ni d’antisémitisme quand on profane une tombe chrétienne. Donc il n’y a pas de profanation de tombes chrétiennes.

    C’est pourquoi on n’a pas dit un mot de la profanation satanique de 77 tombes du cimetière de Lehon dans les Côtes d’Armor le 12 avril. C’est pourquoi le maire s’étonnait de ces profanations en disant qu’il n’y avait jamais eu d’actes racistes sur la commune...

    C’est pourquoi on n’a pas dit un mot de la profanation de Dommartin-les-Remiremont.

    C’est pourquoi on ne dira pas un mot de la profanation, que l’on vient de découvrir, d’une soixantaine de tombes à Hauvilliers dans la Marne. Car , précise le maire, « il n’y a eu aucun signe raciste ni antisémite »...

    Addendum. On apprend que des tombes ont été profanées à Rouvres-les-Bois, près de Châteauroux. Mais "il n'y a aucun signe raciste". Donc ce n'est rien.

  • Délire de la parité

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, par 41 voix contre 17, a rejeté une proposition de sa commission des questions juridiques « d’autoriser, dans des cas exceptionnels, des listes non mixtes » des candidats à la Cour européenne des droits de l’homme proposés par les Etats membres. La commission soulignait qu’une application stricte des règles (il doit y avoir au moins une femme parmi les trois candidats proposés) « pouvait se faire au détriment des autres critères requis en matière de qualification des candidats ». Comme quoi il reste encore un peu de bon sens au sein de la commission. Mais les parlementaires ont voté selon le dogme de la pensée unique, et selon les consignes d’une autre commission, bien sûr la commission sur l’égalité homme-femme.

    Ce vote était destiné à répondre à Malte, qui pour la deuxième fois a osé présenter une liste de trois candidats hommes, en expliquant que le pays ne compte que 400.000 habitants et qu’il fallait prendre en compte l’ensemble des critères qualitatifs nécessaires à la fonction.

    Eh bien non, dit le Conseil de l’Europe. Il faut une femme. Peu importe sa compétence. Le premier critère, impératif, absolu, est celui de l’égalité homme-femme. C’est une des innombrables applications du principe de la discrimination positive.

  • Le maire et les profanateurs

    La moitié des tombes du cimetière de Léhon, dans les Côtes d’Armor, ont été profanées. Le maire, Léo Carabeux, détaille les dégradations, et ajoute : « Mais ce qui est le plus surprenant, dans cette profanation, c’est que des croix ont été retournées et plantées à l’envers sur des rangées entières de tombes. »

    C’est surprenant, pour le maire, qui n’a donc jamais entendu parler du satanisme.

    C’est surprenant pour lui, car il est persuadé que toute profanation de cimetière est forcément le fait de militants d’extrême droite, des xénophobes, des racistes. Or « nous n’avons jamais eu à déplorer d’actes de racisme sur la commune. Aucun étranger n’est enterré là. »

    Sic.

    Alors « on se pose des questions. Pourquoi ? Dans quel but ? On dirait plutôt un rite. »

    Très bien ! Cherchez encore un peu, monsieur le Maire, et vous allez trouver le qualificatif. Mais c’est difficile, quand on a été bien dressé par Chirac à accuser d’abord « le racisme et la xénophobie – suivez mon regard »...

  • Discrimination raciale officielle

    Au cours d’un colloque sur la diversité et l’égalité des chances, qui s’est tenu au Grand Palais de Lille le 27 janvier dernier, le président de la CGPME du Nord-Pas-de-Calais, Frédéric Lambin, a annoncé qu’il avait créé en avril 2006, en liaison avec l’association Synergie, le conseil général, la Chambre de commerce et la mairie de Lille, un « cabinet de recrutement black-beur », exclusivement réservé aux personnes d’origine maghrébine ou d’Afrique noire. (Via Bafweb, où l’on peut voir la vidéo.)

  • Affaire Nouchet : non-lieu confirmé

    La cour d’appel de Douai a confirmé le non-lieu dans l’affaire de « l’agression homophobe présumée » de Sébastien Nouchet, qui affirmait que trois personnes l’avaient aspergé d’essence et l’avaient gravement brûlé.

    « L’agression homophobe » de Sébastien Nouchet « avait suscité une vague de réactions sans précédent en France jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, faisant de M. Nouchet une icône de la lutte contre l’homophobie », comme le dit l’AFP. La loi sur la Halde et contre l’homophobie, votée peu après, fut appelée « loi Nouchet ».