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Antiracisme - Page 35

  • Echec au testing

    La cour d’appel de Paris a relaxé quatre portiers de discothèques des Champs-Elysées, condamnés en première instance pour discrimination raciale.

    Le parquet général avait requis la confirmation de la décision de première instance.

    Les magistrats ont constaté que le testing s’était limité à un fait unique et ponctuel pour chacun des établissements, et qu’ainsi « la preuve du fondement discriminatoire du refus d’admission n’était pas rapportée ».

    La cour ne remet pas en cause le testing (qui figure dans la loi depuis 2006), mais considère comme « nécessaire » que le comportement reproché « soit étayé par des constatations » autres : il doit  être associé à des « infractions répétées » ou à des « propos discriminatoires ». (Un arrêt conforme à celui rendu par la Cour de cassation en 2004, selon l'avocat des prévenus).

    A l’audience, les portiers du  Club 79 avaient plaidé que chaque soir ils refusent une centaine de personnes sur 900, pour diverses raisons, allant de l’habillement à l’état d’ébriété, et pour réguler le nombre de participants.

  • Au-delà du raisonnable

    Un mois après la mise en demeure de l’Allemagne par la Commission européenne, le groupe CDU-CSU du Parlement allemand a décidé de ne pas aggraver la loi actuelle de lutte contre les discriminations, notamment « homophobes ». Le président du groupe, Volker Kauder, a écrit au commissaire européen aux Affaires sociales que la loi existante va « déjà bien au-delà du raisonnable ». Il invite ses collègues à « s’opposer à toute initiative visant à étendre les normes européennes anti-discrimination Lesbian-and-Gay-Executives  », et souhaite un front commun avec les partenaires conservateurs des autres États membres. Ce n’est pas en France qu’il trouvera un soutien...

    (via e-deo)

  • Débile

    Des chercheurs de l’école de communication de l’université de Californie du Sud ont pondu une étude sur le nombre de femmes et d’hommes dans les films sélectionnés pour les Oscars depuis trente ans.

    La conclusion est affreuse : « Sur les 6.833 personnages uniques évalués, seuls 27,3% étaient des femmes. Ce qui correspond à une femme pour 2,66 hommes en moyenne. » Plus affreux encore : ce rapport n’a pas évolué de façon significative depuis trente ans.

    La seule donnée de nature à avoir un impact sur le nombre de femmes dans les films, selon les « chercheurs », est la présence d’une réalisatrice derrière la caméra.

    Mais, évidemment, l’Oscar du meilleur réalisateur n’a jamais été remporté par une femme.

    Cette discrimination est assurément intolérable. Mais il est très facile d’y mettre un terme. Il suffit d’imposer la parité dans la distribution des rôles, et de réserver l’Oscar du meilleur réalisateur à une femme tous les deux ans.

    Vous verrez qu’on va y venir.

  • Un corbeau nommé Halde

    Les entreprises ont d’énormes progrès à faire pour réduire les discriminations à l’embauche, déclare Louis Schweitzer, et il annonce que la Halde va dénoncer nominativement les entreprises les plus coupables dans une enquête choc le mois prochain.

    Addendum. Jeanne Smits, qui était à la conférence de presse de Louis Schweitzer, écrit dans Présent que l'une des nouvelles pratiques qu'envisage la Halde serait le signalement confidentiel et anonyme des discriminations subies ou constatées. La délation pure et simple... 

  • Amandine Tatin et Ronan Cariou devant la justice

    Communiqué de l’AGRIF

    L’AGRIF a reçu communication par Monsieur le juge d’instruction Philippeau du Tribunal de Grande Instance de Lorient de sa décision de renvoi devant le Tribunal correctionnel d’Amandine Tatin et de Ronan Cariou, auteurs, selon le juge, de très graves actes de haine antireligieuse à motivation sataniste et néo-nazie.

    Arrêtés en février 2006 et incarcérés jusqu’au mois d’Août de cette même année, ils sont notamment coupables de l’incendie désastreux de la vénérable chapelle romane de Saint-Guen à Saint-Tugdual dans le Morbihan ; de multiples profanations d’églises et de violations de dizaines de sépultures ; pire encore d’atteintes à l’intégrité des cadavres de M. Gilles Poilane au cimetière de Vertou (Loire-Atlantique) et de M. Marcel Theze à Rennes.

    Antérieurement Amandine Tatin avait perpétré en Février 2005 des dégradations diverses avec vol d’un crâne et d’ornements religieux dans les cimetières chrétiens et juifs de Saint-Etienne des Remiremont dans les Vosges.

    [Cela veut dire que l’AGRIF est agréée comme partie civile.]

  • Au moins c’est clair

    La longue crise à la tête du quotidien Le Monde, ouverte en décembre avec la démission du directoire, s’est terminée hier. Les actionnaires externes du groupe ont contraint Jean-Michel Dumay à démissionner de ses fonctions de président de la société des rédacteurs et vice-président du conseil de surveillance, et les actionnaires internes ont contraint son frère ennemi Alain Minc à démissionner de son poste de président du conseil de surveillance.

    Les actionnaires ont remplacé Alain Minc par Louis Schweitzer, et Jean-Michel Dumay par David Guiraud, ancien directeur général des Echos.

    Ainsi, Louis Schweitzer, le président de la Halde , devient président du conseil de surveillance du Monde.

    L’homme qui est à la tête de l’organe de la police de la pensée chargé de traquer les discriminations visibles et invisibles, directes ou indirectes, réelles ou supposées, et d’en élargir sans cesse le champ judiciaire, est donc préposé à la surveillance du Monde...

    Bien sûr, il s’agit de la surveillance de la gestion du journal. Mais la gestion d’un journal politique n’est pas sans rapport avec sa ligne éditoriale, surtout quand le président du conseil de surveillance est le patron d’un des principaux organes de la police de la pensée.

    Voilà la garantie, s’il en était besoin, que Le Monde sera encore plus politiquement correct qu’il ne l’était, si c’est possible.

    Rappelons que ce politiquement correct ne consiste pas seulement à interdire toute opinion qui n’entre pas dans le moule de la pensée unique. C’est une idéologie de subversion de toutes les valeurs (religieuses, nationales, familiales, sociales), et du langage lui-même, y compris des mots dont le sens était jusqu’ici le plus évident. Ainsi, par exemple, la Halde a-t-elle apporté son soutien à une lesbienne qui voulait obtenir un congé paternité...

  • Une mission pour Wieviorka

    En effet, cela manquait : une « mission d’études sur la question de la diversité dans l’enseignement supérieur et le monde de la recherche ». Elle vient d’être créée par le ministre ad hoc, Valérie Pécresse. Et elle est confiée au sociologue Michel Wieviorka, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), directeur du CADIS (Centre d'analyse et d'intervention sociologiques du CNRS, président de l'Association internationale de sociologie...

    Auteur de nombreux ouvrages sur le racisme et l’antisémitisme, dont La France raciste (sic), Michel Wieviorka est aussi président du conseil scientifique du CRAN, le prétendu Conseil représentatif des associations noires. (Non, ce n’est pas raciste, c’est la défense d’une identité de victime...).

    Dans Le Monde du 4 octobre dernier, il concluait un article, intitulé La diversité à reculons, en indiquant ce que peut être la « vision de gauche » des statistiques ethniques, « les statistiques de la diversité », permettant de lutter contre les discriminations, opposée à la « vision de droite » qui peut « venir à l’appui des pires politiques, notamment en matière d’immigration ».

    Voilà le personnage auquel le gouvernement de Nicolas Sarkozy demande de pondre un rapport sur la « diversité » dans l’enseignement supérieur.

    On rappellera aussi que dans son livre La Tentation antisémite : haine des juifs dans la France d'aujourd'hui, Michel Wieviorka expliquait doctement que le Front national a repris à son compte le négationnisme, que l’antisémitisme violent qu’il exprime a servi de « facteur d’union » entre les différents courants de « l’extrême droite », que le « détail » de Jean-Marie Le Pen était prémédité et visait à renforcer la cohésion du parti et à augmenter son nombre d’adhérents... Cela ne s’appelle pas de la sociologie, mais du mensonge et de la diffamation. Il est vrai qu’on n’en attend pas moins d’un fonctionnaire de l’idéologie dominante.

  • L’anti-discrimination jusqu’au délire

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Sous la pression de la Commission européenne, l’Assemblée nationale reprendra ses travaux, après les élections, par l’examen d’un projet de loi de lutte contre les discriminations.

    On croyait être à la pointe en ce domaine, mais non.

    La France est accusée de ne pas avoir correctement transposé en droit français trois directives européennes. La Commission nous reproche notamment de ne pas avoir défini les discriminations directes et indirectes, et de ne pas avoir assez transposé la disposition qui interdit d’enjoindre à quiconque de pratiquer une discrimination !

    C’est un nouvel exemple de la dictature ubuesque de Bruxelles, qui par ailleurs n’a rien contre la discrimination, quand elle se prétend « positive ».

    C’est un exemple aussi de l’incurie de nos gouvernants qui, par dévotion idéologique, disent amen aux propositions les plus absurdes de la Commission , et sont ensuite contraints de les transposer, ou de tenter de les transposer, en droit français.

  • Lutte contre les discriminations : jamais assez

    Après les élections municipales et cantonales, l’Assemblée nationale reprendra ses travaux, le 25 mars, par l’examen d’un projet de loi sur la lutte contre les discriminations...

    Il s’agit de transposer en droit français trois directives européennes dont le législateur français n’a pas tiré toutes les conséquences, selon la Commission européenne qui a engagé trois procédures pour forcer la France à les respecter...

    Il s’agit d’inscrire en droit français la définition des discriminations directes et indirectes, du harcèlement moral et du harcèlement sexuel. Il s’agit aussi de mieux transposer les dispositions qui interdisent d’enjoindre à quiconque de pratiquer une discrimination, et celles qui assurent la défense des droits des victimes de discrimination.

    Ce sont des malades...

  • « Langue arabe exigée », disait l’ANPE

    Le site Novopress avait attiré l’attention sur une offre d’emploi de l’ANPE manifestement discriminatoire, puisqu’elle exigeait que le postulant à un poste de jardinier parle arabe.

    Naturellement, la Halde n’a pas bougé. Mais, après la médiatisation de l’affaire par Novopress, et un entretien surréaliste avec un responsable local de l’ANPE, l’annonce a été modifiée...

    Or on découvre que cette annonce n’était pas isolée...

    Au passage, on constate aussi que le député auquel avait écrit le postulant n’a pas daigné répondre. Il s’agit de Jean-Frédéric Poisson, bras droit de Christine Boutin à Rambouillet et vice-président du Forum des Républicains sociaux.

    Seul Bernard Antony , président de l’Agrif, avait assuré le jeune homme de son aide en cas de procédure judiciaire.