L’idée de la Commission européenne d'imposer des quotas de femmes dans les entreprises est fondée sur le «dégradant» principe qu'aucune femme ne peut y arriver par ses propres mérites.
La voix discordante, en cette journée internationale des femmes, hier, est venue… d’une femme. Car un homme n’aurait pas pu le dire sans se faire incendier comme affreux et passéiste macho.
Et cette femme est l’ancienne présidente de la Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, qui était interrogée par UEobserver.
« Qu'est-ce que cela signifie réellement, avoir des quotas ? Cela revient dire que nous n'avons pas assez de femmes compétentes ou intéressées à faire un certain travail. » Les quotas sont «humiliants», dit-elle encore, non pas tant parce qu'ils lui rappellent l'époque soviétique, mais parce qu'en tant que professeur de psychologie, souligne-t-elle, « j’ai toujours senti que je pouvais rivaliser avec n'importe quel homme ». « Je n'aurais pas eu besoin d'entrer par un quota et j’aurais trouvé choquant de recevoir une bourse ou d’être nommée professeur juste parce que je suis une femme. » Au lieu de cibles artificielles, il faut viser la «méritocratie», où l’on donne aux gens un emploi en fonction de leurs qualifications et de leur talent, indépendamment du sexe, de la religion ou de la couleur de peau.
On lui demande si c’est la méritocratie qui a fait que Catherine Ashton et Herman van Rompuy ont été élus à leurs postes. Elle répond : « Mon opposition à ce processus est qu’il n’y a pas eu de processus. Ces deux postes ont été sélectionnés selon la bonne vieille méthode qui est utilisée depuis de longues années. Appeler cela une élection est vraiment inapproprié. » Et d’ajouter que cette façon de prendre les décisions est un répulsif majeur pour les citoyens, qui s’intéresseraient davantage aux affaires européennes si les processus étaient plus transparents.
Commentaires
100 % des femmes sont mères. Je demande la parité, il faut que 50 % des hommes soient mères.
Tout à fait d'accord avec Vaira Vike-Freiberga.
Dans un autre ordre d'idée, l'on voit actuellement sur les affiches "la potiche" ou le "potiche" de service pour les élections cantonales qui vont avoir lieu dans quelques semaines parce que il faut un homme et une femme comme élu et adjointe ou l'inverse. Il faut mieux avoir des élus compétents et efficaces.
Par ailleurs sans être machiste ou arriérée, les femmes peuvent avoir des tempérament qui ne les poussent pas forcément à être en première ligne et se montrer dans certains postes mais être néanmoins très efficaces différemment. De même elles peuvent préférer avoir des arrêts dans leur carrière pour élever des enfants et juger que c'est peut-être plus important que d'avoir tel ou tel poste. Et sans enfants, avec ou sans parité, l'avenir de tous ces lois contestables n'a plus tellement d'importance!!!!
Et puis pour avoir des conseils d'administrations, il faut des entreprises, et entre les délocalisations et les faillites, cela ne courre pas les rues en France les conseils d'administration et cela ne touche vraiment que peu de monde. Va falloir se rabattre sur les présidences et les vice-présidences d'associations caritatives, les clubs de boule, de majorettes,...Bref il y a vraiment d'autre sujet plus important que d'instaurer une police de la parité, d'autant qu'il y a pire que l'Europe dans la "discrimination" homme femme.
Depuis le christianisme et l'amour courtois du XIIème siècle, les lois les plus misogynes sont arrivées avec la Révolution et l'Empire en France quant à la IIIème République avait trop peur que les femmes votent comme leur curé, pour leur donner le droit de vote!!!!
La femme ayant pour pôles dans sa vie, la virginité et la maternité, c'est lui faire violence que de la jeter dans la vie professionnelle, en lui faisant croire à un complot des hommes contre la féminité (comme si tout homme n'était pas né d'une femme et n'attendait pas une progéniture d'une femme).
Cela dit, je ne suis nullement pour la discrimination dans la vie professionnelle, mais il est naturel que les soucis de la maternité et de la maison, qui sont le propre des femmes, fassent que leur carrière professionnelle soit moins facile. En fait, il faut rémunérer le travail et les services des femmes, ce qui ne serait que justice sociale. Autrefois les œuvres nécessaire des femmes étaient rémunérées par les régimes matrimoniaux de communauté, ce qui est encore souvent leur fonction. Mais on pourrait imaginer une rémunération par un autre moyen, plus direct, des œuvres propres et nécessaires de la femme.
Le problème étant, que dans la vie professionnelle il y a tort partagé : les femmes se comportent n'importe comment et les hommes aussi, bien entendu elles arrivent dans la vie professionnelle en voulant "combattre cette société machiste", inversement les hommes dans le travail agissent aussi bien bizarrement à l'encontre des femmes.... Cependant je dirais que globalement nous n'avons pas affaire à un homme réellement machiste, en fait c'est un faux macho : il se doit d'être ambitieux, séduisant, séducteur, mais à part ça il ne se comporte plus en homme avec les femmes par ce qu'il a perdu la virilité divine.
Viril à l'image du Christ je voulais dire...
Ah j'oubliais Saint Joseph aussi.