Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF
Pour ses propos sur « les blancs » que, d’après elle, « il faut bien nommer des sous-chiens » selon une des injures les plus usitées du racisme le plus répandu, Houria Bouteldja, présidente du mouvement appelé « indigènes de la république » a été renvoyée par Madame le juge d’instruction devant le tribunal correctionnel de Toulouse à la date du 26 mai.
C’est là enfin l’aboutissement de l’opiniâtreté de l’AGRIF qui, avec son avocat Me Pierre-Marie Bonneau, a mené, seule, une procédure exigeant beaucoup de temps et de vigilante attention.
La condamnation légitimement attendue d’Houria Bouteldja signifiera que les incitations à la haine raciale et les actes de violence qui en découlent ne sauraient être traités avec une intolérable discrimination dans l’application de la loi en fonction de la race, de l’ethnie ou de la religion visées.
L’AGRIF se félicite encore de ce que son assistance tout aussi opiniâtre à un jeune ouvrier atrocement agressé au Mans et grièvement blessé (trois mois d’arrêt de travail) le 30 janvier 2010 au cri de « Par Allah, sur le coran, on va te saigner ! » a pu enfin déclencher l’ouverture d’une enquête diligentée par le Parquet.