Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Antiracisme - Page 7

  • Délire antiraciste

    Le Suédois Jan Lööf, auteur de livres pour enfants connu depuis les années 60, a été sommé par son éditeur de retoucher certains de ses dessins qui contiennent « des représentations stéréotypées d’autres cultures ».

    « Ils m’ont donné un ultimatum. Je dois redessiner les images ou bien les livres ne seront plus publiés », explique Jan Lööf.

    Par exemple Grand-père le pirate, qui a été publié pour la première fois il y a 50 ans.

    Il ne m’étonnerait pas (au vu des horreurs actuelles des livres pour enfants) que ce soit aussi un prétexte pour enlever des mains des enfants des dessins qui ont le tort d’être jolis et d’éduquer au bon goût.

     

    Ch-qLkGVEAA7N_5.jpg

  • Un sale coup de mâles blancs ?

    Anne Lauvergeon a été mise en examen hier pour présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de fausses informations, dans le cadre de l’affaire Uramin (société minière rachetée par Areva en 2007 et qui a tourné en fiasco). Elle a également été placée sous le statut de témoin assisté pour abus de pouvoir.

    S’agit-il d’une vengeance de mâles blancs ?

    Anne Lauvergeon s’était rendue célèbre en 2009 en parlant ainsi sur France 2 de sa politique d’embauche à Areva :

    « A compétence égale, eh bien désolée, on choisira la femme, ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être claire. »

    Anne Lauvergeon, qui était alors la 8e femme la plus puissante du monde, paraît-il, pouvait faire impunément étalage de son racisme et de sa pratique de la discrimination. Elle va peut-être tomber pour des comptes truqués liés à l’acquisition de mines d’uranium inexploitables chez des non-blancs…

  • Les César de la diversité…

    Ce soir c’est la cérémonie des César. Et nous on n’est pas comme ces racistes d’Américains qui ne sélectionnent que des blancs pour les Oscar : c’est honteux, inadmissible, c’est les Oscar du Ku Klux Klan, tout simplement. Nous on n’est pas comme ça et d’ailleurs on n’a pas le Ku Klux Klan (ni de président noir). Alors on met plein de diversité dans les César, pour montrer qu’on est des gentils, super politiquement corrects et tout. Ainsi pour la meilleure actrice on a une Marocaine et une Algérienne voilée, pour le meilleur acteur on a un Sri-lankais, ex-Tigre tamoul devenu sans papiers en France avant d’obtenir l’asile politique. Hein, c’est pas aux Oscar qu’on verrait ça. Et on a même un film français entièrement turc (mais oui), avec neuf nominations pour lui tout seul…

    En fait c’est loin d’être aussi bien que ça paraît. Le Monde a flairé l’arnaque. D’accord on nomine des divers. Mais il n’y a pas de quoi pavoiser. C’est en trompe-l’œil, je vous dis. Parce que si vous regardez les entrées, « parmi les films nommés aux Césars, ceux qui ont connu le plus grand succès populaire n’offrent guère de rôles aux acteurs issus des minorités, pas plus qu’ils n’évoquent la vie de ces minorités ».

    Comme d’habitude, ce n’est pas tout de gagner les élites : il faut changer le peuple.

  • Oscar obéit à son bon maît’e

    Suite à la polémique sur l’absence de noirs dans les acteurs sélectionnés cette année, l’académie des Oscars annonce une « série de mesures historiques » : elle va lancer « une ambitieuse campagne mondiale pour identifier et recruter de nouveaux membres qualifiés représentant une plus grande diversité », et elle s’engage « à doubler d’ici 2020 le nombre de femmes et de membres issus de la diversité au sein de l’académie ».

    Or les chiffres montrent que, en suivant le raisonnement absurde des antiracistes, le nombre des noirs nominés est à peu près conforme à la proportion de noirs dans la population américaine, et qu’en ce qui concerne les lauréats les noirs sont… très nettement surreprésentés :

    CZQcBILWAAAnooe.jpg

  • Oscars pâles

    C’est le gros os antiraciste à ronger en ce moment : il n’y a aucun noir parmi les vingt finalistes des Oscars. Du coup on crie à l’exclusion, à la discrimination, etc. Spike Lee et je ne sais qui ont décidé de boycotter la cérémonie. George Clooney est en colère. Chez nous, Roschdy Zem et Omar Sy ont déclaré que ce boycott était légitime et allait dans le bon sens. Tant qu’on n’aura pas imposé la parité : un noir, un blanc, un noir, un blanc, sans doute. Et les jaunes, alors ?

    Charlotte Rampling n’a pas craint de déclarer quant à elle que ces réactions étaient du « racisme anti-blanc »... « Peut être que les acteurs noirs ne méritaient pas d'être dans la dernière ligne droite, a-t-elle dit à Europe 1. Pourquoi classer les gens ? On vit dans des pays où l'on est quand même plus ou moins accepté. Mais, il y aura toujours des problématiques avec "lui il est moins beau", "lui il est trop grand", lui "il est trop noir". Il y aura toujours des "trop". Alors on va classer tout ça pour faire des milliers de petites minorités partout ? »

    549970Oscar.jpg

  • Des femmes !

    La dictature de l’égalité des sexes jusqu’à l’absurde a encore frappé. Les vigilants gardiens de l’idéologie antisexiste ont découvert avec stupeur que dans la liste des « nominés au Grand Prix » du festival de la bande dessinée d’Angoulême il n’y avait que des hommes. Horreur. Campagne médiatique immédiate pour dénoncer les atroces machos moyenâgeux qui ont osé pondre une liste qui à l’évidence tombe sous le coup des lois antiracistes. Certains « nominés », n’écoutant que leur conscience, ont héroïquement demandé à être supprimés de la liste.

    Le festival a tenté de bredouiller qu’il ne pouvait « pas refaire l’histoire de la bande dessinée » et qu’il faut bien « constater qu'il y très peu d'auteures reconnues »… Mais il a bien été obligé de s’aplatir devant la dictature : il a annoncé que la liste initiale serait « rallongée » pour y mettre des « auteures ». Sans dire lesquelles : maintenant il faut les trouver…

    La grande honte (pour la langue française donc pour la France), c’est le tweet triomphal de Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des droits des femmes :

    Mais pourquoi se battre sans arrêt « pour l’égalité » ? Pourquoi ne pas décider une fois pour toutes que toute liste de nomination, tout palmarès, dans tout domaine, devra être composé de façon strictement paritaire ? (Pour commencer, parce que, après, il faudra la parité avec les BTQI+…) Si l’on trouve autant de femmes compétentes pour constituer des listes politiques paritaires, il n’y aucune raison de ne pas trouver autant de femmes compétentes pour tout le reste. Ou alors il y a quelque chose d’hypocrite quelque part…

  • La chemise raciste

    csm_lambiel_f_600_3a64b795ee.jpg

    Cette chemise, la fameuse chemise edelweiss du paysan suisse, est raciste et xénophobe. C’est du moins l’opinion d’un professeur d’une école secondaire de Gossau, près de Saint-Gall.

    Dix élèves sont venus vendredi dernier vêtus de cette chemise. L’enseignant les a renvoyés chez eux pour se changer. Car cette tenue véhicule des idées « racistes et xénophobes ».

    Les dix élèves avaient décidé de se rendre à l’école avec des chemises de paysan et d’entonner des chants patriotiques pour afficher leur «fierté d’être suisses». Des tensions avec des camarades originaires des Balkans seraient à l’origine de cette initiative, selon le journal local.

    Le directeur de l’établissement a justifié le geste du professeur, disant que lorsqu’un élève porte cette chemise ce n’est pas insultant mais que lorsqu’ils sont dix c’est qu’ils essayent de « faire passer un message ».

    Ben oui. Le message peut-être que les Suisses sont chez eux en Suisse…

    Et c’est un message qui se répand, jusqu’au gouvernement fédéral… Mercredi dernier, un militant de l’UDC, le viticulteur Guy Parmelin, a été élu membre du Conseil fédéral par l’Assemblée fédérale. L’UDC a désormais deux ministres sur les sept du Conseil fédéral. Car aux dernières élections, l’UDC, confortant sa place de premier parti de Suisse, a remporté 65 sièges de députés sur 200. Et il n'y a eu aucune alliance droite-gauche pour empêcher l'élection d'un nouveau ministre UDC.

    (L’homme de l’affiche n’est pas un paysan, mais un champion du monde de patinage artistique, gloire nationale en Suisse.)

  • « Antisémitisme »

    Le Conseil central des juifs, en Allemagne, avertit Angela Merkel que les réfugiés pourraient attiser le sentiment antisémite en Allemagne, parce qu’ils « viennent de pays où Israël est vu comme l’ennemi ».

    Dans le même temps, on apprend qu’une stagiaire des services culturels de l’ambassade de France aux Etats-Unis a été renvoyée pour avoir tenu des propos antisémites sur sa page Facebook : les juifs sont « des rats qui n’ont leur place nulle part dans le monde », etc.

    « Ce tweet est abominable », a dit l’ambassadeur de France.

    Ou bien cet ambassadeur joue les imbéciles, ou bien la diplomatie française est désormais peuplée d’ignorants comme autant d’Angela Merkel.

    Car la demoiselle, Amira Jumaa, est une Koweitienne (étudiante à Sciences Po), et elle ne fait qu’exprimer ce qu’on peut entendre partout dans le monde arabo-islamique.

    Du reste la haine s’exprime tout autant de l’autre côté : une jeune Israélienne a fait un carton en publiant sur Facebook une photo de son joli minois et de la paume de sa main où est écrit : « Haïr les Arabes n’est pas du racisme, ce sont des valeurs »… Et elle, elle est dans l'armée...

  • Un seul génocide

    La Cour européenne des droits de l’homme condamne la Suisse pour avoir violé la liberté d’expression d’un  homme politique turc. Celui-ci, Dogu Perinçek avait publiquement nié le génocide arménien en le qualifiant de « mensonge international », et il avait été condamné à une amende par la justice suisse.

    Pour la CEDH, dans son arrêt définitif (qui confirme un premier arrêt de 2013 dans la même affaire), la seule négation de génocide qui puisse et doive être sanctionnée est la négation de la Shoah, parce qu’une telle attitude « passe invariablement pour la traduction d'une idéologie antidémocratique et antisémite », ce qui n’est pas le cas de la négation du génocide arménien : le fait de qualifier ce génocide de « mensonge international » ne porte pas atteinte « à la dignité des membres de la communauté arménienne au point d'appeler une réponse pénale en Suisse », car ces propos « ne peuvent pas être assimilables à des appels à la haine ».

    En outre, on doit tenir compte du contexte et du pays dans lequel les propos ont été tenus. Si « la négation de l'Holocauste est surtout dangereuse dans les États qui ont connu les horreurs nazies », en revanche il n'y a pas de « lien direct » entre la Suisse et « les événements survenus au sein de l'Empire ottoman en 1915 »…

    Mais comme la négation de la Shoah « passe invariablement pour la traduction d'une idéologie antidémocratique et antisémite », elle doit être condamnée partout. Ce qui n’est pas le cas des autres génocides, dont la négation peut éventuellement être condamnée dans les pays concernés. Mais, de toute façon la CEDH se dit incompétente sur le fait de savoir s’il y a eu ou non un génocide arménien.

    Et pourtant elle sait qu’il y a eu un génocide juif.

    Comment est-ce possible ?

    Mais c’est très simple : puisque seule la négation du génocide juif peut être condamnée, c’est qu’il y a bien eu un génocide juif.

    CQFD.

  • Stupide

    François Hollande, qui dénonçait une fois de plus, hier, la citation par Nadine Morano d’un propos du général de Gaulle, a ajouté :

    J'ai demandé à la garde des Sceaux de préparer d'ici à la fin de l'année un texte réformant le code pénal pour faire de toute inspiration raciste ou antisémite une circonstance aggravante pour une infraction, quelle qu'elle soit, quel qu'en soit l'auteur.

    Il a donc déjà oublié que cela figure dans le « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » présenté par Manuel Valls au mois d’avril : le racisme et l’antisémitisme deviendront une « circonstance aggravante » pour tous les crimes et délits.

    Il est vrai que le mot inspiration ne figure pas dans le plan Valls. Mais ce mot ne figurera pas non plus dans l’éventuel texte superfétatoire de Mme Taubira, sous peine d’être rejeté par le Conseil constitutionnel. La justice ne juge pas des « inspirations ». Du moins pas ouvertement...