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  • "Ennemis"

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    Pour le grand démocrate Darmanin les députés LFI et RN sont des « ennemis ».

    C’est typique de la tournure d’esprit de la clique de Macron. En fait ce sont les Français qu’ils considèrent comme leurs ennemis. Qu’il faudra punir toujours davantage.

    Cela dit, les Français n’avaient qu’à pas voter pour eux.

  • Saint Isaïe

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    (Saint-Vital, Ravenne. Avec la couronne du martyre sous son nom. Promis, c'est pas moi qui ai ajouté le Z...)

    Il est curieux que les saints prophètes soient mentionnés comme tels dans le martyrologe romain, souvent en premier lieu, comme aujourd’hui Isaïe, mais qu’ils ne fassent jamais l’objet d’une fête dans la liturgie latine. L’explication selon laquelle ils ne sont pas à proprement parler des saints chrétiens puisqu’ils vivaient avant le Christ (retenue par saint Bernard dans une lettre où il tente laborieusement d’expliquer pourquoi il y a néanmoins une fête des Maccabées) ne tient pas, puisqu’ils sont qualifiés de saints et de martyrs dans le catalogue romain des saints chrétiens.

    Quoi qu’il en soit la brève notice sur Isaïe attire l’attention :

    Hierosólymis sancti Isaiæ Prophétæ, qui, sub Manásse Rege, in duas sectus partes occúbuit, sepultúsque est sub quercu Rogel, juxta tránsitum aquárum.

    A Jérusalem, le prophète saint Isaïe, qui sous le roi Manassès fut scié en deux, et enterré sous le chêne de Roguel, près d'un cours d'eau.

    Il est question quatre fois de Roguel dans la Bible, mais il s’agit chaque fois de la fontaine de Roguel, non du chêne.

    La première fois c’est dans le livre de Josué, lors du relevé de la frontière du pays qui échoit à la tribu de Juda : « Elle passe les eaux qui s'appellent fontaine du Soleil, et vient se terminer à la fontaine de Roguel. » (15,7)

    Peu après (18,16), la même phrase revient quand il s’agit du relevé de la frontière du pays qui échoit à la tribu de Benjamin, contiguë à celle de Juda.

    Ensuite la fontaine de Roguel est le lieu où les deux fils des grands-prêtres sont cachés pendant la fuite du roi David en attendant qu’on vienne leur dire ce qu’aura décidé l’usurpateur Absalom. (2 Rois 17,17).

    On retrouve la fontaine de Roguel lors de la conjuration suivante, celle d’Adonias (3 Rois 1,9) : « Adonias ayant donc immolé des béliers, des veaux et toute sorte de victimes grasses auprès de la Pierre de Zohéleth, qui était près de la fontaine de Roguel, convia tous ses frères les fils du roi, et tous ceux de Juda qui étaient au service du roi. »

    C’est donc là que fut enterré Isaïe. Mais ce n’est pas à un texte d’Isaïe que fait penser l’expression du martyrologe – l’arbre majestueux près d’un cours d’eau -, c’est à un texte de Jérémie qui est un des cantiques de la liturgie latine (17,7-8) :

    Benedictus vir qui confidit in Domino,
    et erit Dominus fiducia ejus.
    Et erit quasi lignum quod transplantatur super aquas,
    quod ad humorem mittit radices suas,
    et non timebit cum venerit æstus :
    et erit folium ejus viride,
    et in tempore siccitatis non erit sollicitum,
    nec aliquando desinet facere fructum.

    Béni est l’homme qui se confie dans le Seigneur, et dont le Seigneur est l'espérance. Il sera comme un arbre transplanté près des eaux, qui étend ses racines vers l'humidité, et qui ne craint pas la chaleur lorsqu'elle est venue. Son feuillage sera toujours vert ; il ne sera point en peine au temps de la sécheresse, et il ne cessera jamais de porter du fruit.

    Texte qui est très proche du premier psaume, lequel est plus proche du martyrologe encore puisqu’il parle plus précisément d’un cours d’eau :

    (Beatus vir...) Et erit tamquam lignum quod plantatum est secus decursus aquarum,
    quod fructum suum dabit in tempore suo :
    et folium ejus non defluet ;
    et omnia quæcumque faciet prosperabuntur.

    (Béni l’homme…) Et il sera comme un arbre qui a été planté le long d’un cours d’eau, qui donnera son fruit en son temps, et ses feuilles ne tombent pas, et tout ce qu’il fera prospérera.

    Sainte Noyale.

    Sainte Maria Goretti.

  • Saint Antoine-Marie Zaccaria

    Lettre à Barthélémy Ferrari, son bras droit à la direction de sa fondation les Clercs réguliers de saint Paul (barnabites).

    Antonio_Maria_Zaccaria.jpgBien cher ami dans le Christ, pourquoi vous laisser aller au doute ? N'avez-vous donc pas senti en toute cette affaire qu'il ne vous a jamais manqué de quoi donner à ceux qui étaient dans le besoin ? Il n'y a rien de tel que l'expérience pour inspirer foi et confiance. Ceux qui vous sont bien attachés n'ont pas eux-mêmes les richesses spirituelles de saint Paul ou de sainte Madeleine mais ils ont confiance en celui qui les a enrichis l'un et l'autre : grâce à votre foi et à la leur, Il viendra en aide à toutes les personnes que vous dirigerez.

    Soyez bien certain que, avant que vous ne parliez et pendant que vous parlez, le Crucifié précédera et accompagnera non seulement vos paroles mais encore toutes vos saintes intentions. Paul disait qu'il allait jusqu'à la limite que le Christ lui avait fixée (2 Co 10, 13). Quant à vous, le Christ vous a promis, pour mesure de vos forces, que vous arriveriez à transpercer les cœurs jusqu'à la moelle. Ne voyez-vous pas que, de ses propres mains, il vous en a ouvert les portes ? Qui donc vous empêchera d'y entrer et de changer totalement ces cœurs au point de les renouveler et de les orner de vertus ? Absolument personne : ni le démon, ni aucune créature.

    Ne vous laissez pas arrêter par les difficultés que vous pourriez rencontrer dans la prédication ou les autres œuvres : comme la fréquentation de l'école fait disparaître progressivement l'ignorance et comme l'emploi du fer le rend de plus en plus brillant, ainsi on se perfectionne par la pratique dans les choses spirituelles. Paul ne fut pas au début ce qu'il a été dans la suite. Il en est de même des autres. Ayez donc confiance et soyez certains que vous ne construirez, sur les fondations de saint Paul, ni en paille ni en bois mais en or et en pierres précieuses, et les cieux répandront sur vous et les vôtres tous leurs trésors.

    Fils chéri, ce fardeau que vous portez, je le porte avec vous et peut-être vous en rendez-vous déjà compte. Je ne puis m'empêcher d'être à toute heure avec vous, car mon cœur ne saurait être que là où se trouve le vôtre. Ne craignez donc pas de vous tromper : la liberté très étendue que je vous ai toujours donnée doit être pour vous la garantie que tout ira pour le mieux et pour le bien de tous.

  • En avance

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    L’évêque de Leshan (Sichuan), Paul Lei Shiyin, a profité de la fête des saints Pierre et Paul, mercredi dernier, pour célébrer en sa cathédrale du Sacré-Cœur l’anniversaire de la fondation du parti communiste chinois. L’anniversaire est officiellement le 1er juillet, mais l’évêque n’a pas pu attendre plus longtemps pour inviter les fidèles à, selon le mot d’ordre, « écouter la parole du Parti, sentir la grâce du Parti, et suivre le Parti » (sic).

    Mgr Paul Lei Shiyin, qui a concubine et enfants, fut sacré sans mandat pontifical en 2011. François a levé son excommunication en application de l’accord secret entre le Saint-Siège et la Chine communiste.

  • A Lugano, ma chère…

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    Le Premier ministre ukrainien, le président suisse et Ursule ce matin devant le lac.

    Les représentants de quelque 40 Etats et organisations internationales sont réunis aujourd’hui et demain dans la luxueuse station de Lugano pour, nous dit-on, définir les priorités et le financement de la reconstruction de l’Ukraine.

    En réalité, cette réunion était prévue depuis longtemps comme la cinquième « conférence de réforme de l’Ukraine ». Ces conférences internationales lancées en 2017 (à Londres, comme par hasard, où le ministre des Affaire étrangères était un certain Boris Johnson) avaient pour but officiel de tenter d’aider le gouvernement ukrainien à mettre sur pied un Etat plus ou moins digne de ce nom. Mais avec la guerre la conférence a été renommée « Ukraine Recovery Conference » : conférence de redressement, de rétablissement, de l’Ukraine après la guerre.

    Bien entendu, un quart d’heure avant le sommet, les ministres ukrainien et suisse de l’environnement ont signé un accord sur le climat « qui mobilise des fonds et la coopération internationale et permet une protection du climat qui va au-delà des programmes existants ». Car on a le sens des priorités, pour la galerie…

    Il est vrai que la conférence elle-même, pour la reconstruction de l’Ukraine, n’a strictement aucun sens.

    Pour ce qui concerne la portion d’Ukraine qui reste à Zelensky, les destructions sont très minimes et ne nécessitent aucun plan international. Pour le reste, la reconstruction a déjà commencé, et elle bat son plein à Marioupol, grâce à la mobilisation de l’Etat et des entreprises russes, et des courageux habitants de Marioupol. Chacun peut le vérifier sur les réseaux sociaux.

  • Qui est-ce qui ment ?

    Hier sur le fil du Figaro:

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    En réalité, mais ce n'était sur aucun fil de soi-disant information, Lyssytchansk a été libérée samedi. Mais le gouvernement russe a attendu le lendemain matin pour donner une information sûre, stupidement démentie par le gouvernement ukrainien. Dès samedi matin on voyait sur les réseaux sociaux une vidéo russe montrant que le drapeau de la victoire était hissé sur le monument aux morts, et une rapide vérification par Google Maps montrait que ce monument se trouve dans le centre de Lyssytchansk. Puis était publiée dans la foulée une vidéo montrant les soldats russes sur la grande place centrale de Lyssytchansk, puis un détachement tchétchène devant la mairie de Lyssytchansk. Dans le même temps étaient publiées les premières vidéos montrant des habitants de Lyssytchansk pleurant de joie et sautant de joie et se précipitant dans les bras des soldats russes. Même France 2, tout en prenant des pincettes, a reconnu que les habitants rencontrés à Lyssytchansk sont pro-russes et considèrent la conquête de leur ville comme une libération. (Jeudi dernier SkyNews reconnaissait aussi, et c'est un grand événement, qu'il y a "un significatif sentiment pro-russe dans cette région".)

  • La messe des voyageurs

    Parmi les messes votives il y a celle pour les pèlerins et les voyageurs, qui peut être célébrée un jour de férie notamment pour les départs en vacances…

    Voici ce qu’il en est dit dans « L’année chrétienne contenant les messes votives de toute l’année », 1701, tome 13. A l’époque il n’y avait pas les congés payés… (Le livre n’est pas signé mais il mais il est de Nicolas Le Tourneux – une des bêtes noires de dom Guéranger….)

    Toute personne bien instruite dans l’Eglise, dit saint Augustin, doit savoir de quelle patrie nous sommes citoyens, quel et le lieu de notre exil ; que le péché est la cause de notre bannissement, et que la grâce qui nous fait retourner dans notre bienheureuse patrie est a rémission des péchés et la justification où nous établit la miséricorde de Dieu. Les chrétiens sont donc tous pèlerins et voyageurs sur la terre. A ce grand voyage se rapportent non seulement cette messe votive, mais généralement toutes nos œuvres. Les bonnes nous y font avancer. Les mauvaises nous reculent ou nous égarent. Il se peut faire sans que le corps change d’habitation ou de lieu, comme on le voit, par exemple, dans les religieux et religieuses qui sont enfermés dans la clôture de leurs monastères. Il se fait même plus sûrement de cette manière ; étant certain que le repos de la solitude et de la retraite contribue bien davantage à faire mener une vie sainte que les voyages qui dissipent ordinairement beaucoup ceux qui les entreprennent. Vivre en repos et faire ce que l’on a à faire, est le conseil que l’Apôtre donne. Ce qui a fait dire à l’auteur de l’Imitation de Jésus-Christ que ceux qui voyagent fréquemment se sanctifient rarement.

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  • 4e dimanche après la Pentecôte

    L’Année liturgique donne la Préface assignée à ce jour avant la réforme de saint Pie V. Dans la patrologie de Migne, on la trouve en appendice du Liber Sacramentorum de Grimald abbé de saint-Gall (IXe siècle), parmi d’autres présentées comme très anciennes et que l’on peut chanter si elles plaisent et si on les comprend… L’éditeur de ces textes, Jacques de Pamele, (XVIe siècle) indique qu’il a retrouvé nombre de ces préfaces dans le sacramentaire ambrosien et dans le sacramentaire gélasien, ou dans des manuscrits qu’il a édités, ce qu’il indique par un A, un G ou Ms. Mais celle-ci est l’une des rares qui ne portent aucune référence. Toutefois, dans le Sacramentaire grégorien édité par le mauriste dom Nicolas-Hugues Ménard (XVIe siècle également), la préface est de saint Grégoire le Grand.

    On notera qu’elle était assignée, tant selon Grimald que Menard, au jeudi après les Cendres.

    Vere dignum tibi gratias agere, æterne Deus. Quoniam illa festa remanent, quibus nostræ mortalitati procuratur immortale commercium, ac temporali vitæ subrogatur æternitas, et de peccati pœna peccata mundantur, mirificisque modis conficitur de perditione salvatio, ut status conditionis humanæ, qui per felicitatis insolentiam venit ad tristitiam, humilis et modestus ad æterna gaudia redeat per mœrorem.

    C’est une chose vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel. Car voici que sont à nous ces jours solennels où notre mortalité se voit offrir un commerce immortel : à la vie du temps se substitue l’éternité, la peine du péché purifie les péchés, et, par un procédé merveilleux, de la perte sort le salut ; ainsi l’état de l’humaine condition qu’une arrogante félicité avait conduite à tristesse, est ramené dans une humble retenue par la douleur aux joies éternelles.

  • Mémoire

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    Une plaque a été apposée dans « l’allée de la gloire » d’Ivano-Frankivsk en l’honneur de l’officier SS Mikhail Mulyk.

    Mikhail Mulyk est mort en janvier dernier. A son enterrement il y avait nombre de dignitaires civils et religieux, et la bannière de la division SS Galizien trônait à la tête du cercueil. La cérémonie fut présidée par le métropolite grec-catholique. Devant sa tombe, des soldats en uniforme nazi tirèrent une salve d’honneur. En 1992 il avait fondé une fraternité des anciens de la SS Galizien.

  • Tournesol

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    Pendant plusieurs semaines il n’y avait plus d’huile de tournesol au supermarché. Et puis voilà qu’il y en a à nouveau. Vous avez remarqué l’étiquette du haut ?

    On voudrait nous faire croire que puisqu’il n’y avait plus de tournesol d’Ukraine on en a miraculeusement trouvé chez nous ?