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4e dimanche après la Pentecôte

L’Année liturgique donne la Préface assignée à ce jour avant la réforme de saint Pie V. Dans la patrologie de Migne, on la trouve en appendice du Liber Sacramentorum de Grimald abbé de saint-Gall (IXe siècle), parmi d’autres présentées comme très anciennes et que l’on peut chanter si elles plaisent et si on les comprend… L’éditeur de ces textes, Jacques de Pamele, (XVIe siècle) indique qu’il a retrouvé nombre de ces préfaces dans le sacramentaire ambrosien et dans le sacramentaire gélasien, ou dans des manuscrits qu’il a édités, ce qu’il indique par un A, un G ou Ms. Mais celle-ci est l’une des rares qui ne portent aucune référence. Toutefois, dans le Sacramentaire grégorien édité par le mauriste dom Nicolas-Hugues Ménard (XVIe siècle également), la préface est de saint Grégoire le Grand.

On notera qu’elle était assignée, tant selon Grimald que Menard, au jeudi après les Cendres.

Vere dignum tibi gratias agere, æterne Deus. Quoniam illa festa remanent, quibus nostræ mortalitati procuratur immortale commercium, ac temporali vitæ subrogatur æternitas, et de peccati pœna peccata mundantur, mirificisque modis conficitur de perditione salvatio, ut status conditionis humanæ, qui per felicitatis insolentiam venit ad tristitiam, humilis et modestus ad æterna gaudia redeat per mœrorem.

C’est une chose vraiment digne de vous rendre grâces, Dieu éternel. Car voici que sont à nous ces jours solennels où notre mortalité se voit offrir un commerce immortel : à la vie du temps se substitue l’éternité, la peine du péché purifie les péchés, et, par un procédé merveilleux, de la perte sort le salut ; ainsi l’état de l’humaine condition qu’une arrogante félicité avait conduite à tristesse, est ramené dans une humble retenue par la douleur aux joies éternelles.

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