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  • On ne choisit pas son sexe

    Quelque 140 intellectuels et scientifiques publient un Manifeste européen « pour une approche objective du "changement de genre" des mineurs dans les médias ». Le propos central est celui-ci :

    En tant que scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires, nous nous opposons fermement à l’assertion selon laquelle les femmes et les hommes ne seraient que des constructions sociales ou des identités ressenties. On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux. On naît fille ou garçon. On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale.

    Parmi les signataires français il y en a qui sont sans surprise, mais d’autres qui ne sont vraiment pas « de chez nous » (Elisabeth Badinter, René Frydman, Israël Ni-sand...), et il est réconfortant de voir ces personnalités refuser d’aller jusqu’à la négation de la création de l’être humain homme et femme. Certes, c’est pour des raisons uniquement scientifiques, mais c’est justement ce qui importe ici pour avoir un poids contre ce qui est uniquement idéologique.

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  • Normal

    Vu dans Ouest France :

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    Quand je suis revenu en Bretagne, il y a plus de dix ans, la première fois que je suis allé à Lorient, la première chose que j'ai vue en entrant dans la ville, c'était à droite une petite boucherie traditionnelle qui venait de fermer, et juste en face une grande boucherie halal toute neuve. Juste après, j'apprenais que la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan organisait une conférence internationale à Lorient sur le marché halal...

    La dernière fois que j'ai titré "Normal", c'était pour signaler qu'après la mort d'un enfant percuté par un caïd de la drogue à Lorient était organisée une "marche blanche"... à partir de la mosquée turque.

  • Deutsche Finesse

    L’association fédérale allemande pour les technologies de l’information (Bitkom) appelle le gouvernement allemand à adopter immédiatement le programme « #greencard22 », actuellement en cours de discussion, visant à faciliter l’immigration des spécialistes en informatique de Russie et de Biélorussie par une simplification drastique de la procédure.

    A priori cela paraît étrange, dans le contexte de russophobie pathologique, mais précisément il s’agit, prétend-on, d’affaiblir la Russie en important les excellents informaticiens russes :

    « En faisant venir chez nous des spécialistes des technologies de l’information de Russie et de Biélorussie, l’agresseur sera sensiblement affaibli — et l’Allemagne se verra en même temps renforcée en tant que pôle économique. Toutes les parties y gagneraient si nous récupérions le savoir-faire informatique exceptionnel de la Russie et de la Biélorussie. »

    En fait il y a un déficit de 96.000 postes à pourvoir, et donc tous les prétextes sont bons. Toutefois, pour rester crédible, on ajoute que les informaticiens russes devront subir un contrôle de sécurité permettant de vérifier qu’ils sont opposés à la guerre d’agression menée par la Russie en Ukraine…

    Et les Ukrainiens ? Les Ukrainiens n’ont pas besoin d’un programme spécifique puisque dès leur entrée dans le pays ils peuvent travailler où ils veulent et bénéficier immédiatement des systèmes de sécurité sociale. Mais en théorie ils n’ont pas le droit de quitter leur pays, ce qui limite le recrutement.

  • Aux Etats-Unis

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    Le seul avortoir du Mississippi, la sinistre « maison rose », a fermé ses portes hier.

    C’est en fait le 50e avortoir qui ferme depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade. Mais celui-ci était emblématique : c’est lui qui est à l’origine de la décision de la Cour suprême : il avait porté plainte contre une loi du Mississippi limitant l’avortement, et de procédure en procédure c’est cette plainte qui a fini par provoquer la révolution que l’on sait.

    Le record de fermetures d’avortoirs est détenu par le Texas : 14, suivi par l’Ohio : 10.

    Dix Etats n’ont plus d’avortoir (dont trois n’en avaient déjà plus lors de l’arrêt de la Cour suprême) : Alabama, Arkansas, Kentucky, Missouri, Mississippi, Wisconsin, Wyoming - (Oklahoma, Dakota du Sud, Virginie Occidentale).

  • Ex-Irlande

    Le gouvernement irlandais a décidé qu’à partir du mois d’août les « femmes » de 17 à 25 ans pourront se procurer gratuitement divers moyens de contraception y compris des moyens « réversibles à longue durée d’action » comme les injections contraceptives ou les implants.

    Le financement de ce programme est prévu dans le budget de « santé des femmes » voté en octobre. Il vise essentiellement les adolescentes vivant chez leurs parents, car pour les femmes qui ont la « carte médicale » la contraception est déjà gratuite (me semble-t-il).

    Le Parlement européen devra apprendre aux Irlandais toujours retardataires qu’on ne doit pas dire « femmes » mais « personnes », si l’on ne veut pas être accusé de transphobie et donc en l’occurrence de discrimination intersectionnelle caractérisée.

  • Leur Europe

    Hier, le Parlement européen a adopté par 438 voix contre 133 et 58 abstentions une résolution demandant de « s’attaquer aux préjugés inconscients » dès l’enfance afin de lutter contre la « discrimination intersectionnelle », ce qui passe notamment par une « révision » des livres scolaires.

    Aujourd’hui, le Parlement européen a adopté par 324 voix contre 155 et 38 abstentions une résolution qui demande que soit inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’UE que « toute personne a le droit de bénéficier d’un avortement sûr et légal ».

  • Saints Cyrille et Méthode

    Слава вам, братья, славян просветители,
    Церкви славянской святые отцы.
    Слава вам, правды Христовой хранители,
    Слава вам, грамоты нашей творцы!

    Gloire à vous, frères, éducateurs des Slaves,
    Saints pères de l'Église des Slaves.
    Gloire à vous, gardiens de la vérité du Christ,
    Gloire à vous, créateurs de notre alphabet !

    Будьте ж славянству звеном единения,
    Братья святые Мефодий, Кирилл.
    Да осенит его дух примирения
    Вашей молитвой пред Господом Сил!

    Soyez pour les Slaves le lien de l'unité,
    Frères Saint Méthode et Saint Cyrille.
    Que règne l'esprit de réconciliation
    Par votre prière devant le Seigneur des Puissances !

    (Texte de Mikhaïl Rosenheim, 1820-1887).

  • Nos Caesar en Russie

    Depuis une dizaine de jours circule la rumeur selon laquelle deux canons Caesar que nous avons gracieusement fournis à l’Ukraine (au bas mot 5 millions d’euros chaque) sont aujourd’hui aux mains des Russes. Ces derniers jours, la rumeur a ajouté que les deux canons n’avaient pas été saisis par l’armée russe, mais vendus par des Ukrainiens, pour… 120.000 dollars.

    C’est ce qu’on pouvait lire dès le 29 juin sur Donbass Insider.

    Aujourd’hui l’information est confirmée dans un article du site ukrainien TT-Info :

    Un groupe de militaires ukrainiens a vendu des supports d'artillerie automoteurs français CAESAR pour 120.000 dollars l'unité, le coût réel d'un obusier étant d'environ 7 millions de dollars. Ceci est rapporté par la publication "Bulgarian Military" en référence à ses sources au commandement des Forces armées françaises et à Interpol.

    « La nouvelle des armes capturées ne surprendrait personne pendant les combats. Nous avons été témoins de la saisie par les militaires de divers systèmes d'armes ennemis. Mais les mêmes sources françaises "non identifiées" affirment que deux obusiers automoteurs CAESAR ont été vendus par des Ukrainiens via un intermédiaire. Le prix, qui est discuté dans des cercles fermés, est de 120.000 dollars pièce », rapporte la publication. Des sources de la publication affirment que des installations d'artillerie automotrices ont été vendues avec l'aide d'un intermédiaire, dit revendeur militaire.

    "Des militaires ukrainiens corrompus sont impliqués dans le commerce illégal d'armes afin de maximiser leurs profits, et cela ne s'applique pas seulement à cette affaire d'obusiers", écrit le journal. Des sources de la publication affirment qu'Interpol est au courant de la vente illégale d'armes par des Ukrainiens. Le secrétaire général d'Interpol, Jurgen Stock, a déjà fait part de ses craintes que les armes occidentales fournies à l'Ukraine ne tombent entre les mains d'organisations criminelles.

    « En fait, même les agences de renseignement américaines ne savent pas où vont les armes fournies à l'Ukraine. Le commerce des armes se déroule avec la complicité tacite des gouvernements occidentaux, qui fournissent inconsidérément une aide militaire à l'Ukraine et ne vérifient pas exactement comment leurs armes sont finalement utilisées.

    Pour le moment, les canons automoteurs français se trouvent à Uralvagonzavod, ce qui, selon des analystes militaires bulgares, indique l'intention de la Fédération de Russie « de les démonter et d'étudier les technologies en détail ». « Le système de guidage et de coordination des tirs du canon automoteur CAESAR intéresse réellement les ingénieurs militaires russes. Ils doivent être étudiés en détail, analysés et, très probablement, copiés. En conséquence, les forces armées russes peuvent même utiliser des analogues de CAESAR contre les forces ukrainiennes », expliquent les auteurs du document.

    Auparavant, il a été signalé que le Bureau de la sécurité économique de l'Ukraine avait découvert des faits de vente d'aide militaire et humanitaire en provenance de l'Occident.

  • Vers la récession

    Tandis que les Russes envisagent de prendre des mesures contre la hausse du rouble (devenu la plus forte monnaie mondiale), qui handicape désormais leurs exportations, l’euro continue de dégringoler et a atteint hier son plus bas niveau depuis 20 ans, à 1,03 dollar.

    La croissance dans la zone euro est au plus bas depuis 16 mois. « La récession semble inévitable », et « l’euro est dans une situation désespérée », dit un analyste.

    « Les fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité font courir un risque important que l’économie de l’UE entre en récession plus tôt que prévu », dit un autre.

    Depuis le début de l’année, le prix du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, a grimpé de près de 150%.

    Parce que les sanctions sont efficaces. Comme un boomerang.

  • L’OTAN impose une nouvelle guerre froide

    Lu sur RT France :

    Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Washington utilise l'OTAN pour imposer une nouvelle guerre froide dans le but de maintenir son leadership sur un monde unipolaire. Et ce au détriment économique et financier de ses propres alliés.

    «La guerre froide s'est terminée lorsque l'Union soviétique s'en est retirée. Nous ne voulons pas de retour à la guerre froide. C'est l'OTAN qui nous l'impose» : interrogé par le journal ruse Argoumenty i Fakty ce 5 juillet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko a explicité son analyse de la dégradation des relations russo-occidentales.

    Rappelant que Moscou n'avait pas d'objectif impérialiste, n'installait pas de bases aux quatre coins du monde ni n'encerclait les pays de l'OTAN avec ses troupes, le diplomate a mis Washington face à ses propres actions. «Les Etats-Unis, pour un certain nombre de raisons, ont vraiment besoin de cette confrontation maintenant, et Washington la reconstitue, en utilisant l'OTAN comme un outil pour mettre en œuvre ses propres projets géopolitiques», a-t-il estimé.

    Pour Alexandre Grouchko, les projets des Etats-Unis sont simples : «Maintenir le leadership américain dans le monde, maintenir un monde unipolaire et en reporter les coûts économiques et financiers sur ses alliés, en obtenant leur soumission politique et militaire». A en croire le diplomate, la confrontation va donc se poursuivre, notamment parce que la Russie «ne jouera pas selon les règles qui lui sont imposées».

    Concernant l'adhésion à l'OTAN de la Suède et la Finlande, Alexandre Grouchko a noté qu'elle ne constituait pas une surprise en soi étant donné que les pays participaient de manière active aux programmes de partenariat de l'OTAN, «qui visent à amener les pays participants à coopérer étroitement avec l'organisation et, plus tard, à adhérer à l'Alliance».

    «Des exercices ont été menés sur leurs territoires, la coordination a été assurée au niveau gouvernemental, et des officiers des deux pays étaient présents dans les états-majors de l'OTAN», a-t-il fait remarquer, notant que l'Alliance atlantique faisait de même «avec d'autres pays qui l'intéressent». «Ces Etats sont mis au niveau des normes de l'Alliance à l'aide des programmes de partenariat, ils sont inclus dans le système de planification militaire pour que, quand le moment sera favorable pour l'admission de nouveaux membres, cela se fasse aussi rapidement que possible», a conclu le diplomate.

    éagissant à l'adhésion de la Suède de la Finlande à l'OTAN, le président russe avait expliqué que cela ne posait aucun problème à la Russie, notant que Moscou n'avait aucun différend avec ces pays : «Si c'est ce qu'ils veulent, qu'ils le fassent.» Mais le chef d'Etat avait souligné qu'en cas de déploiement d'infrastructures militaires dans les deux pays nordiques, Moscou apporterait une réponse symétrique.