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  • Dignité humaine

    Jobidon va rencontrer François le 29 octobre, a annoncé le porte-parole de la Maison Blanche, précisant que les deux hommes entendent « travailler ensemble sur des efforts fondés sur le respect de la dignité humaine fondamentale, notamment en mettant fin à la pandémie de COVID-19, en s'attaquant à la crise climatique et en prenant soin des pauvres ».

    Hélas ce n’est pas une blague.

  • Sainte Thérèse de Jésus

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    Portrait par frère Jean de la Misère, au couvent de Séville, en 1576.

     

    Fin de la quatrième et dernière « Relation » (1575).

    Voici maintenant, mon Père, puisque vous désirez le savoir, comment a lieu la vision dont j’ai parlé. On ne voit rien, ni intérieurement ni extérieurement, parce qu’elle n’est point imaginaire ; mais l’âme, sans rien voir, conçoit l’objet et sent de quel côté il est, plus clairement que si elle le voyait, excepté que rien de particulier ne se présente à elle. C’est, pour me servir d’une comparaison, comme si, étant dans l’obscurité, on sentait quelqu’un auprès de soi : quoiqu’on ne pût pas le voir, on ne laisserait pas pour cela d’être sûr de sa présence. Cette comparaison n’est pourtant pas tout à fait juste ; car celui qui est dans l’obscurité peut juger qu’une personne est auprès de lui par quelque moyen, soit par le bruit qu’elle fait, soit parce qu’il l’entrevoit et l’a connue auparavant : au lieu qu’ici il n’y a rien de tout cela ; et sans le secours d’aucune parole, ni intérieure, ni extérieure, l’âme conçoit très clairement quel est l’objet qui se présente à elle, de quel côté il est, et quelquefois ce qu’il veut lui dire. Par où et comment elle conçoit cela, c’est ce qu’elle ignore ; mais la chose se passe ainsi, et elle dure assez longtemps pour que l’âme ne puisse en douter ; et quand une fois l’objet s’est éloigné d’elle, elle a beau vouloir se le présenter encore de la même façon, elle n’en peut venir à bout. Ce n’est plus qu’un effet de son imagination, et non pas, comme auparavant, une représentation indépendante du concours de l’homme.

    Il en est de même de toutes les choses surnaturelles ; et de là vient que l’âme à qui Dieu fait ces sortes de grâces en devient plus humble qu’auparavant, parce qu’elle reconnaît que c’est un don de Dieu, dont elle ne peut se dégager, comme elle ne peut se le procurer en aucune manière. Il lui en reste un plus grand amour et un plus vif désir de servir un si puissant Seigneur, qui peut faire ce que nous ne pouvons même pas concevoir en ce monde. C’est ainsi que, quelque savant qu’on soit, on reconnaît toujours qu’il y a des sciences où l’on ne peut atteindre. Que celui qui donne ces biens précieux soit à jamais béni ! Amen.

  • Encore un

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    L’ancien évêque anglican de Rochester, Michael Nazir Ali, se fait catholique et rejoint l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham. Il a été reçu dans la communion de l’Eglise par Mgr Keith Newton, en la fête de saint Michel. Il sera ordonné prêtre pour l’Ordinariat.

    Michael Nazir Ali, né au Pakistan en 1949, diplômé des universités de Karachi, Oxford et Cambridge, et « docteur en divinité » de la faculté de théologie anglicane de Londres, a été fait « évêque » de l’« Eglise du Pakistan » à Raiwind (au sud de Lahore) en 1984. En 1994 il est devenu « évêque » de Rochester. Contrairement aux derniers convertis qui étaient « évêques » de diocèses volants pour les « traditionalistes » anglicans, Michael Nazir Ali était titulaire d’un des plus anciens et prestigieux diocèses anglais. Il a démissionné en 2009, pour devenir directeur d’Oxtrad : « Centre d'Oxford pour la formation, la recherche, la promotion et le dialogue », qui prépare à des ministères pour des situations où les chrétiens subissent des persécutions.

    Lorsqu’il a démissionné, le Guardian parlait de « l’évêque controversé de Rochester ». Car le fait qu’il fut, comme le soulignait le journal, « le premier évêque diocésain non blanc de l’Eglise d’Angleterre », ne lui donnait pas le droit de dire ce qu’il voulait. Il avait même reçu des menaces de mort pour avoir dit que les extrémistes islamistes étaient en train de créer des zones de non-droit en Angleterre, et il était « controversé » aussi pour avoir dit que l’Eglise ne faisait pas assez pour convertir les musulmans.

    Encore une recrue qui ne va pas plaire à François. Et qui va une fois de plus le conforter dans son aversion pour l’ordinariat…

  • Eurosceptiques

    Lu sur Euractiv :

    La Roumanie connaît une augmentation massive de l’euroscepticisme. Plus de deux tiers des citoyens roumains estiment que le pays doit défendre ses intérêts s’ils vont à l’encontre des règles de l’UE, même si cela implique de quitter l’Union, selon un récent sondage. Environ un quart des personnes interrogées pensent qu’une sortie de l’UE n’affecterait pas les intérêts nationaux.

  • Bravo Mr Robinson

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    Il s’appelle Mark Robinson. Il est lieutenant-gouverneur de Caroline du Nord.

    Une organisation stipendiée par Soros a fait connaître un propos qu’il avait tenu dans une église baptiste en juin dernier : « Il n'y a aucune raison pour que quiconque, où que ce soit en Amérique, parle à un enfant de transgendérisme, d'homosexualité, de toutes ces saletés. »

    Sommé de se rétracter, il a déclaré : « Eh oui, j'ai appelé ça des saletés. Et si vous n'aimez pas que je l'aie appelé saleté, venez me voir, et je vous l'expliquerai. Il est temps pour nous d'arrêter de laisser les enfants être abusés dans les écoles, mais cela n'arrivera pas tant que le peuple de Dieu ne se lèvera pas pour exiger autre chose. »

    Premier lieutenant-gouverneur noir de cet Etat, Mark Robinson en a profité pour dire ce qu’il pense de Black Lives Matter : « La vie des noirs ne compte pas pour Black Lives Matter. Vous savez comment je le sais ? Parce que si c'était le cas, vous savez où ils seraient au lieu d'être devant le poste de police ? Ils seraient dans le repaire du gang, dans la maison du dealer, en train de la brûler. Ils seraient à la clinique d'avortement en train de la brûler, si les vies des Noirs comptaient vraiment. »

    Les démocrates et les militants LGBT ont demandé la démission du lieutenant-gouverneur. Le gouverneur a qualifié les propos d’« odieux » et a jugé qu’il serait « approprié » qu’il se retire, et le gouvernement Bidon lui-même a jugé « répugnante et offensante » sa défense de la loi morale naturelle.

    Mark Robinson a refusé catégoriquement de s'excuser ou de démissionner. Au contraire, il en a remis une couche : « Il est temps pour les parents de cet État de prendre fermement position pour leurs enfants. Nous ne nous laisserons pas intimider. Nous ne reculerons pas. Nous ne changerons pas notre langage. Le langage que j'ai utilisé, je n'en ai pas honte. Je l'utiliserai à l'avenir parce que, encore une fois, il est temps que les parents de cet État prennent fermement position pour leurs enfants. »

    Et les critiques du gouverneur « ne font aucune différence ». « J'en ai assez que les gens de droite soient diabolisés pour leur discours alors que les gens de gauche brûlent, frappent, volent, pillent - prennent des villes entières et obtiennent un laissez-passer. L'homosexualité n'est pas une culture. L'homosexualité est une préférence sexuelle, et les préférences sexuelles, je crois, n'ont pas besoin d'être discutées dans nos écoles. »

    Mardi, il a réitéré, au cours d’une conférence de presse sur les livres LGBT qu’on trouve de plus en plus dans les écoles : « Nous parlons de matériels - de matériels inappropriés - qui sont présentés à nos enfants. Et nous parlons de ces politiciens qui m'ont diabolisé parce que j'essaie de retirer cela de nos salles de classe. Non seulement nous ne démissionnons pas, mais nous ne nous arrêterons pas tant que les écoles de Caroline du Nord ne seront pas à l'abri de ce genre de saletés. »

    Au début de l’année il avait annoncé la création d'un groupe de travail visant à « dénoncer l'endoctrinement dans les salles de classe ». L'initiative, intitulée FACTS, a publié en août un rapport détaillant 500 allégations d'enseignants de Caroline du Nord sexualisant les enfants, faisant honte aux élèves blancs (« white shaming ») et faisant la promotion du transgendérisme et de la théorie critique de la race.

    Le parti républicain de l'État a déclaré qu'il « soutient le lieutenant-gouverneur Robinson » et « défend résolument l'autorité ultime des parents sur l'éducation de leurs enfants et s'oppose à l'inclusion de matériel explicite et intrusif qui n'a pas sa place dans les classes de Caroline du Nord ».

    « Je suis d'accord avec le lieutenant-gouverneur sur le fait qu'il est inapproprié pour nos enfants d'être exposés à des images sexuellement explicites dans le matériel de lecture fourni par nos écoles », a également déclaré dans un communiqué le président de la Chambre des représentants de Caroline du Nord, Tim Moore. « Le lieutenant-gouverneur a clarifié ses déclarations et a dit clairement qu'il décrivait ce matériel de lecture, et non une personne ou une communauté, dans ses remarques. En outre, l'avalanche de messages vocaux et de messages racistes et inquiétants adressés au lieutenant-gouverneur Robinson et à sa famille est honteuse et odieuse », a-t-il ajouté.

  • La nouvelle Pietà

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    Ceci est exposé dans une basilique romaine, à deux pas du Vatican, la basilique Sainte-Marie de Montesanto.

    Ceci s’appelle officiellement « Pietà », en référence évidente à Michel-Ange, et l’artiste, Jacopo Cardillo, dit Jago, 34 ans, se prend effectivement pour le nouveau Michel-Ange.

    Inutile de souligner à quel point la statue est blasphématoire, et à quel point il est blasphématoire de l’appeler « Pietà ».

    Or elle fait partie d’un projet intitulé « Une porte vers l’infini – l’Homme et l’Absolu dans l’art », dans le cycle « Art et Liturgie » (sic) que promeut le recteur de la basilique, « Mgr » Walter Insero. Lequel précise : « L'œuvre est placée dans la chapelle du Crucifix où la scène de la Croix lui donne de la profondeur et illumine le mystère. »

  • (Saint Just)

    Aujourd’hui c’est la fête de saint Calixte Ier (le vrai pape de la miséricorde). Mais dans le martyrologe de ce jour la plus longue notice, l’une des plus longues du martyrologe romain, est consacrée à un personnage étonnant, saint Just de Lyon :

    Lugdúni, in Gállia, sancti Justi, Epíscopi et Confessóris, miræ sanctitátis et prophétici spíritus viri; qui, Episcopátu demísso, in erémum Ægypti, una cum Lectóre suo Viatóre, secéssit, ibíque, cum áliquot annos próximam Angelis egísset vitam, et dignus suórum labórum finis advenísset, corónam justítiæ perceptúrus migrávit ad Dóminum. Ipsíus sanctum corpus, una cum óssibus beáti Viatóris, qui ejúsdem Epíscopi fúerat miníster, Lugdúnum póstea quarto Nonas Septémbris delátum fuit.

    A Lyon, en Gaule, saint Just, évêque et confesseur, homme d'une admirable sainteté et doué du don de prophétie. Renonçant à son évêché, il se retira dans un désert de l'Egypte, avec Viateur, son lecteur, et, après y avoir mené pendant quelques années une vie presque semblable à celle des anges, il y trouva l'heureux terme de ses travaux, et s'en alla vers le Seigneur pour recevoir de lui la couronne de justice. Son saint corps, avec les ossements du bienheureux Viateur, son ministre, fut plus tard rapporté à Lyon, le 2 septembre.

    Saint Just était né à Tournon, où son père était gouverneur de la province appelée aujourd’hui Vivarais. Il étudia auprès de saint Paschase évêque de Vienne, et il se fit remarquer par sa science et sa piété, au point que vers 350, alors qu’il était encore très jeune, il fut élu archevêque de Lyon. En 381 il fut l’un des trois évêques de Gaule députés au concile d’Aquilée. Ce concile avait été demandé par deux évêques ariens qui avaient les faveurs de la femme de l’empereur. Le concile fut ouvert par saint Ambroise, qui demanda à Just de s’exprimer. Celui-ci demanda que les deux évêques soient destitués comme blasphémateurs, ce qui fut fait. Just revint à Lyon comme champion de la vraie doctrine.

    Peu après, un homme dans un accès de démence tue plusieurs personnes dans la rue. Puis il se réfugie dans une église. La foule menace de briser les portes si l’évêque ne le fait pas sortir. Just refuse qu’on viole le lieu saint. Un magistrat, pour apaiser la foule, dit à Just qu’il va emmener l’individu en prison puis qu’il le ramènera dès que les gens se seront calmés. L’évêque acquiesce, mais dès que le meurtrier est sorti la foule le lynche.

    Considérant qu’il est responsable de la mort de cet homme et donc indigne de l’épiscopat, Just quitte son évêché et se retire dans sa maison natale. Personne ne peut le faire revenir sur sa décision. Et une nuit il s’en va, avec un lecteur nommé Viator. Ils vont à Marseille et s’embarquent pour l’Egypte. Là ils vont devenir des moines anonymes du célèbre désert de Scété. Un jour arrive un Lyonnais qui le reconnaît, se prosterne devant lui et lui demande sa bénédiction. Stupéfaction des moines, qui apprennent que l’homme qui s’est soumis à toutes les servitudes monastiques et aux austérités du désert est le métropolite de Lyon. Just leur demande de se conduire avec lui comme avant. Quelques années plus tard, le troisième successeur de Just à Lyon décide d’aller voir son étonnant prédécesseur. « Sois le bienvenu, la fin de ma vie approche et Dieu t'a envoyé pour me rendre les devoirs de la sépulture », lui dit Just. De fait il meurt quelques jours plus tard, le 2 septembre 390. C’est à cette date qu’il est fêté à Lyon, notamment à la collégiale… Saint-Just, qui est l’église de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

  • Saint Edouard le Confesseur

    Quelques-unes des 64 miniatures du livre « La estoire de seint aedward le rei translatee de latin », en vers, d’après la Vie de saint Edouard de Aelred de Rievaulx. Peut-être de Matthieu Paris. Commande de Henry III, milieu du XIIIe siècle.

    Le couronnement de saint Edouard.

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    Saint Edouard voit le Christ dans l’hostie au moment de l’élévation.

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    Le roi guérit un aveugle.

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    Saint Edouard avait promis de ne jamais refuser l’aumône demandée au nom de saint Jean l’évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de l’apôtre, le roi, dépourvu d’argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna. Plus tard, saint Jean apparut à deux pèlerins qui se mettaient en voyage pour les Lieux Saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi, c’est lui qui me l’a donné un jour que je lui demandais l’aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l’Agneau sans tache. » Edouard mourut en effet six mois après. A droite de la troisième vignette, les libéralités de saint Edouard envers les pauvres.

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    Edouard reçoit les derniers sacrements. Derrière lui la reine en pleurs. Il meurt le 5 janvier 1066.

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    Le livre va jusqu’à la mort d’Harold à la bataille d’Hastings, neuf mois après la mort d’Edward, dernier roi anglo-saxon d’Angleterre.

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    En 1102 le tombeau d’Edward est ouvert et l’on trouve son corps sans corruption. Le 13 octobre 1163 a lieu la translation dans un nouveau tombeau à Westminster, l’abbaye qu’il avait créée. Ce jour a été choisi pour sa fête, le 5 janvier étant la vigile de l’Epiphanie.

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  • Une rétrospective Sergei Chepik

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  • Louis Vlavonou

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    Il s’appelle Louis Vlavonou. Il est président de l’Assemblée nationale du Bénin depuis 2019. Le 8 octobre dernier, participant à une table ronde sur la « santé sexuelle et reproductive des jeunes », il s’est fermement opposé à l’avortement :

     « L’avortement est la mort d’une société car partout où sa pratique a eu cours, la société a vieilli. » La légalisation de l’avortement fait partie de « la stratégie mise en place par cette Nouvelle Ethique Mondiale » pour « déconstruire nos valeurs et reconstruire à la place les contre-valeurs dont leurs cultures sont victimes aujourd’hui ».

    L’avortement est « la négation de la vie à un enfant. Qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du tout-petit ? Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. »

    Et encore : « Ce serait dangereux de mettre dans les mains de la femme un outil pour détruire la vie en sa qualité de mère, censée la protéger. » Certaines femmes subiraient de fortes pressions pour avorter. Au final, « c’est à la femme qu’il reviendra d’en porter tout le fardeau, plus que celui qu’elle porterait si elle gardait sa grossesse. »

    Louis Vlavonou a publié l’an dernier un livre intitulé « La Providence divine ne m’a jamais fait défaut ».