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  • Saint Jérôme

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    Saint Jérôme lisant, dessin d’Andrea Montegna (1500). On y voit le lion apprivoisé, comme sur nombre de représentations occidentales du saint, qui ont même gagné l’orient. Cela est dû à la notice de la Légende dorée, qui attribue à Jérôme (Hieronymos) ce qui appartient à Gerasimos, un siècle plus tard.

    Début de la deuxième catéchèse de Benoît XVI sur saint Jérôme, le 14 novembre 2007:

    Il consacra sa vie à l’étude de la Bible, au point d’être reconnu par l’un de mes prédécesseurs, le Pape Benoît XV, comme "docteur éminent dans l’interprétation des Saintes Écritures". Jérôme soulignait la joie et l’importance de se familiariser avec les textes bibliques : "Ne te semble-t-il pas habiter - déjà ici, sur terre - dans le royaume des cieux, lorsqu’on vit parmi ces textes, lorsqu’on les médite, lorsqu’on ne connaît ni ne recherche rien d’autre ?" En réalité, dialoguer avec Dieu, avec sa Parole, est dans un certain sens une présence du Ciel, c’est-à-dire une présence de Dieu. S’approcher des textes bibliques, surtout du Nouveau Testament, est essentiel pour le croyant, car "ignorer l’Écriture, c’est ignorer le Christ". C’est à lui qu’appartient cette phrase célèbre, également citée par le Concile Vatican II dans la Constitution Dei Verbum.

    Réellement "amoureux" de la Parole de Dieu, il se demandait : "Comment pourrait-on vivre sans la science des Écritures, à travers lesquelles on apprend à connaître le Christ lui-même, qui est la vie des croyants". La Bible, instrument "avec lequel Dieu parle chaque jour aux fidèles", devient ainsi un encouragement et la source de la vie chrétienne pour toutes les situations et pour chaque personne. Lire l’Écriture signifie converser avec Dieu : "Si tu pries - écrit-il à une noble jeune fille de Rome -, tu parles avec l’Époux ; si tu lis, c’est Lui qui te parle". L’étude et la méditation de l’Écriture rendent l’homme sage et serein. Assurément, pour pénétrer toujours plus profondément la Parole de Dieu, une application constante et progressive est nécessaire. Jérôme recommandait ainsi au prêtre Népotien : "Lis avec une grande fréquence les divines Écritures ; ou mieux, que le Livre Saint reste toujours entre tes mains. Apprends-là ce que tu dois enseigner". Il donnait les conseils suivants à la matrone romaine Leta pour l’éducation chrétienne de sa fille : "Assure-toi qu’elle étudie chaque jour un passage de l’Écriture... Qu’à la prière elle fasse suivre la lecture, et à la lecture la prière... Au lieu des bijoux et des vêtements de soie, qu’elle aime les Livres divins". Avec la méditation et la science des Écritures se "conserve l’équilibre de l’âme". Seul un profond esprit de prière et l’assistance de l’Esprit Saint peuvent nous introduire à la compréhension de la Bible : "Dans l’interprétation des Saintes Écritures, nous avons toujours besoin de l’assistance de l’Esprit Saint".

    Un amour passionné pour les Écritures imprégna donc toute la vie de Jérôme, un amour qu’il chercha toujours à susciter également chez les fidèles. Il recommandait à l’une de ses filles spirituelles : "Aime l’Écriture Sainte et la sagesse t’aimera ; aime-la tendrement, et celle-ci te préservera ; honore-la et tu recevras ses caresses. Qu’elle soit pour toi comme tes colliers et tes boucles d’oreille". Et encore : "Aime la science de l’Écriture, et tu n’aimeras pas les vices de la chair".

    Pour Jérôme, un critère de méthode fondamental dans l’interprétation des Écritures était l’harmonie avec le magistère de l’Église. Nous ne pouvons jamais lire l’Écriture seuls. Nous trouvons trop de portes fermées et nous glissons facilement dans l’erreur. La Bible a été écrite par le Peuple de Dieu et pour le Peuple de Dieu, sous l’inspiration de l’Esprit Saint. Ce n’est que dans cette communion avec le Peuple de Dieu que nous pouvons réellement entrer avec le "nous" au centre de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire. Pour lui, une interprétation authentique de la Bible devait toujours être en harmonieuse concordance avec la foi de l’Église catholique. Il ne s’agit pas d’une exigence imposée à ce Livre de l’extérieur ; le Livre est précisément la voix du Peuple de Dieu en pèlerinage et ce n’est que dans la foi de ce Peuple que nous sommes, pour ainsi dire, dans la juste tonalité pour comprendre l’Écriture Sainte. Il admonestait donc : "Reste fermement attaché à la doctrine traditionnelle qui t’a été enseignée, afin que tu puisses exhorter selon la saine doctrine et réfuter ceux qui la contredisent".

  • Hypocrites

    La police néerlandaise a arrêté un homme « suspecté en particulier de participation à une organisation criminelle dont l'objet est de commettre et/ou de planifier le délit d'assistance au suicide ». Il s’agit du président de l’association « Coopérative dernière volonté ». Sic. Qui opère depuis 2013.

    Les Pays-Bas ont été le premier pays à légaliser l’euthanasie, donc le « suicide assisté ».

    Mais c’est un délit quand ce n’est pas sur prescription médicale… (Par deux médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate, si tant est que ça existe chez ces sauvages.)

  • La dictature en marche

    Le 13 octobre sera présenté en conseil des ministres un projet de loi permettant au gouvernement d’avoir « la possibilité de recourir » au passe nazitaire jusqu’à l’été 2022.

    Et on fera une loi tous les six mois, comme la dose de « vaccin » ?

  • Le livre de l’abbé Cekada

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    Les éditions Via Romana publient opportunément (ou non) une traduction du livre de l’abbé Anthony Cekada sur la messe, qui avait fait forte impression dans le monde tradi anglophone lorsqu’il était paru, en 2010. J’en avais entendu parler comme de la critique de référence de la nouvelle messe, le fait que l’auteur soit sédévacantiste n’ayant aucune influence sur sa démonstration.

    Honnêtement, ce n’est pas vrai. Le propos n’est pas ouvertement sédévacantiste, mais il l’est en profondeur. Car, au terme de son étude, l’abbé Cekada conclut que la messe de Paul VI est sacrilège et invalide. On ne voit pas bien comment elle peut être sacrilège si elle est invalide (« Ni Corps, ni Sang, ni Messe »), mais surtout, il est impossible de considérer que depuis 50 ans les papes célèbrent à Rome une parodie de messe. Sinon à en conclure que ces papes ne sont pas des papes…

    Or l’argument de l’abbé Cekada ne tient pas. Selon lui la messe de Paul VI est invalide parce que les paroles de la consécration ont été modifiées et qu’on les appelle « Récit de l’institution » et non plus « Consécration ». Mais on ne voit pas comment les paroles « Ceci est mon corps, ceci est mon sang », pourraient être invalides, et chaque liturgie a ses propres formules d’introduction de ces paroles. En outre, l’ensemble s’appelle « Prière eucharistique » (et non plus canon, puisqu’il y en a plusieurs dans le nouveau rite), ce qui est par exemple aussi le cas dans la liturgie byzantine.

    Ce qui est irrecevable aussi est sa façon de présenter les 11 étapes qu’il voit dans la révolution liturgique (la 11e étant la nouvelle messe), comme s’il s’agissait d’une ligne continue, alors qu’il y a évidemment une différence essentielle entre les réformes très partielles qui laissent intact l’ordo missae (et l'essentiel de tout le reste), et la révolution proprement dite qui impose un nouvel ordo missae et démolit une bonne partie de tout le reste). D'ailleurs, quand il en arrive à son exposé sur la nouvelle messe, il le montre bien.

    L’abbé Cekada compare méticuleusement les deux ordos et montre pas à pas comment le nouveau a été fabriqué selon les présupposés idéologiques des novateurs. Le plus impressionnant est sans doute son analyse du début des deux ordos. Il montre que tout est déjà là : l’orientation vers le peuple et non vers Dieu, le primat de l’assemblée et non du prêtre, et donc la fin de la préparation du prêtre à monter à l’autel (du reste il n’y monte pas avant l’offertoire… qui est supprimé en tant que tel, remplacé par une cérémonie indigente entièrement nouvelle).

    La démonstration, sur toute la messe, est remarquable, magistrale. Cela ne va pas toutefois sans quelques crispations. Il dénonce « la notion fausse que le peuple offre le sacrifice », ce qui d’une certaine façon est juste, mais il omet de citer la prière du canon qui dit précisément que les fidèles présents « offrent eux-mêmes ce sacrifice de louange pour eux et pour tous les leurs, pour la rédemption de leurs âmes… ». Il ne supporte pas qu’on compare la vie sur terre à un pèlerinage, alors que saint Augustin, pour ne citer que lui, le souligne vingt fois… Et la haine du sédévacantiste se manifeste quand il prétend que pour Joseph Ratzinger, et il cite L’esprit de la liturgie, l’orientation traditionnelle n’est rien d’autre qu’un symbole cosmique, à la Teilhard de Chardin. Ceci est un mensonge caractérisé. Dans L’esprit de la liturgie, Joseph Ratzinger écrit notamment : « Dieu s’est manifesté à nous, (…) c’est pour cela qu’il est toujours raisonnable dans la prière d’exprimer que l’on se tourne vers ce Dieu qui s’est révélé à nous. Et comme Dieu lui-même a pris un corps, qu’il est entré dans l’espace et le temps de notre terre, ainsi convient-il – au moins dans le culte communautaire – que nous parlions à Dieu de façon incarnée, que notre prière s’accomplisse de manière christologique et que, par la médiation de celui qui est devenu homme, elle se tourne vers le Dieu trinitaire. Le symbole cosmique du soleil levant exprime l’universalité qui transcende tout lieu et affirme que Dieu s’est révélé de manière concrète. Notre prière s’insère dans la procession des peuples vers Dieu. »

    L’abbé Cekalda définit très bien l’idéologie des novateurs : il faut modifier la liturgie dans le sens de l’œcuménisme (avec les protestants) ; il faut restaurer la liturgie qui a été corrompue au cours du moyen âge, et l’adapter aux besoins et à la mentalité de l’homme contemporain. Ces deux desseins sont a priori contradictoires : les plus anciens textes liturgiques sont aux antipodes de la mentalité contemporaine. En fait, la « restauration » est un mensonge : on fait du nouveau en tripatouillant et défigurant de l’ancien. Et d’abord à grands coups de ciseaux. L’abbé Cekalda a dressé la liste de toutes les expressions qui ont été supprimées des oraisons parce qu’elles ne correspondaient pas à la mentalité contemporaine. C’est un travail impressionnant. Et très utile.

    Il semble qu’il n’ait pas connu les textes de dom Antoine Dumas sur la façon dont ont été fabriquées les nouvelles oraisons. Il le cite pour les préfaces : « Les meilleurs textes, s’ils avaient été reproduits sous leur forme originale, auraient été insupportables, pour ne pas dire défectueux. » Pour les oraisons, Antoine Dumas a décrit plus en détail la charcuterie des textes et la confection des oraisons Frankenstein qui n’ont plus rien de ce qui faisait la valeur des textes antiques. Cela fait l’essentiel du livre indispensable de Lauren Pristas sur Les oraisons du missel romain, publié trois ans après la parution du livre de l’abbé Cekalda. (Voir mes petites études "Il y a 50 ans", en haut de la colonne de droite de ce blog.)

    L’auteur se penche aussi sur le lectionnaire, et il dresse une liste de passages du Nouveau Testament censurés dans la néo-liturgie parce qu’ils sont trop déplaisants pour les hommes de notre temps. Le comble (ou l’incroyable aveu) étant cette phrase supprimée au beau milieu d’une lecture de l’Apocalypse : « Si quelqu’un retranche quelque parole du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part du livre de vie et de sa cité sainte. »

    Le problème est que, dans le contexte actuel, il est impossible de citer ce livre dans le cadre de négociations avec des évêques ou avec Rome, puisque toute la démonstration est orientée vers la conclusion que la messe de Paul VI est invalide.

    Il convient même d’avertir au préalable le lecteur potentiel que cette trajectoire en droite ligne que prétend tracer l’abbé Cekalda en 11 étapes depuis la première réforme jusqu’au nouvel ordo est fausse : elle résulte du présupposé sédévacantiste de l’auteur. Elle n’est d’ailleurs pas sans provoquer un certain amusement. Car 4 des 11 étapes ont eu lieu sous Pie XII (le dernier pape…). L’auteur doit donc ramer pour expliquer que Pie XII était « trop crédule », « trop impressionné par les grands intellects » et « trop rêveur » (sic !), et surtout qu’il a été abusé par les novateurs quand il était malade (sic, en 1951, en 1954, en 1955, en 1958), alors que (l’antipape) Paul VI a voulu absolument et personnellement toutes les étapes après Vatican II…

  • Intéressant

    Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš est arrivé au pouvoir avec un nouveau parti, un peu comme Macron, en profitant de l’usure des partis traditionnels. Et comme Macron il a affilié son parti au groupe « Renew » du Parlement européen, groupe libéral européiste.

    Mais le site européiste Euractiv actionne la sonnette d’alarme : Babiš est en campagne pour les prochaines élections tchèques, et son propos est clairement… europhobe.

    « Je défendrai notre souveraineté. Luttons contre le fanatisme des néomarxistes immatures au Parlement européen », a-t-il récemment twitté.

    Ce qui sème la consternation au sein du groupe Renew. « Il est extrêmement difficile pour les eurodéputés de Renew de voir M. Babiš s’attaquer constamment à l’UE », a pleurniché « une source » dans le giron d’Euractiv. Car la direction de Renew fait la sourde oreille, alors que « pendant ce temps, elle dénonce haut et fort la violation de l’État de droit par Orban, les attaques contre la communauté LGBTI ou les abus de fonds européens »…

    Mais Euractiv remarque qu’il « n’est pas dans l’intérêt du président français Emmanuel Macron de détériorer les relations avec M. Babiš », par exemple parce que le gouvernement tchèque est un allié essentiel dans les efforts français pour inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie de la finance verte de l’UE ».

    Ce qui est intéressant est qu’un gouvernant tchèque fasse subitement campagne contre l’UE au moment où se profilent les élections. Cela en dit long sur ce que pensent les électeurs tchèques de la dictature de Bruxelles…

  • Un évêque

    Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a envoyé à la Cour suprême des Etats-Unis un mémoire d’ami de la Cour en soutien de la loi du Mississippi sur l’avortement. (Rappelons que cette affaire a pris une tournure particulière depuis que dans son mémoire le procureur du Mississippi a demandé explicitement l’abrogation de l’arrêt Roe contre Wade - c’est une première - et que trois sénateurs s’y sont joints).

    Mgr Strickland (qui par ailleurs refuse le « vaccin » contre le covid), « souligne vraiment l'importance de cette affaire du Mississippi et souligne que depuis ses débuts dans ce pays … l'avortement a été un outil des eugénistes et … un outil de racisme ».

  • Saint Michel

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    Vers 1300. Berlin, cabinet des estampes.

    Allelúia, allelúia. Sancte Míchaël Archángele, defénde nos in prǽlio : ut non pereámus in treméndo judício. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, que nous ne périssions pas au jour du jugement terrifiant. Alléluia.

    Par les moines de Saint-Wandrille en 1966. (Ce chant est évidemment banni de la néo-"liturgie", qui ne connaît ni combat, ni jugement, surtout pas effrayant.)

    podcast
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  • Comme en URSS

    Un étudiant de 19 ans a jeté hier un œuf sur Macron. Il a été aussitôt interpellé, et le parquet de Lyon a demandé un examen psychiatrique. Lequel a conclu à « l’abolition de son discernement ». En effet, pour jeter un œuf sur notre très auguste et très vénéré Président, il faut être fou. Le jeune homme a donc été « hospitalisé sous contrainte dans un établissement psychiatrique ».

  • Paroles de shérifs

    Jason Chennault, shérif du comté de Cherokee, Oklahoma :

    « Je n'obligerai pas mes employés à se faire vacciner. Je n'obligerai pas le public à se faire vacciner. On m'a demandé cela plusieurs fois et ma réponse a toujours été non. »

    Damon Devereaux, shérif du comté de Logan, Oklahoma :

    « Je suis consterné par certaines des tactiques de type absolument dictatorial que nous voyons de la part de notre gouvernement fédéral et de plusieurs gouvernements d'États. En tant qu'agents des forces de l'ordre, notre premier et principal devoir, et ce à quoi nous prêtons tous serment, est de soutenir et de défendre la Constitution des États-Unis. C'est dans le cadre de cette défense et de la défense de la liberté de religion que le bureau du shérif du comté de Logan n'a pas imposé et n'imposera pas le vaccin COVID à ses employés tant que je serai shérif. »

    Esco Jarnagin, shérif du comté de Hamblen, dans le Tennessee :

    « Aucun employé ne sera obligé de subir une quelconque intrusion dans son corps sans son entier consentement. »

    Chad Sheehan, shérif du comté de Woodbury, Iowa:

    « Je n'imposerai PAS à nos employés de se faire vacciner contre leur gré. J'ai été élu par les citoyens du comté de Woodbury pour défendre leurs libertés et leurs droits garantis par la Constitution des États-Unis. »

    Le lendemain de l’annonce de l’obligation vaccinale pour tous les employés fédéraux, le shérif Casey Graham du comté de Bollinger, dans le Missouri, avait déclaré :

    « Hier, nous avons assisté à un incroyable acte exécutif tyrannique du président Joe Biden. En tant qu'Américains, nous devons nous opposer à l'ingérence du gouvernement dont nous avons été témoins hier. Mon bureau n’appliquera JAMAIS de telles obligations de notre gouvernement fédéral. »

    Bo Stallman, shérif de la région de Houston, à l'occasion de l'anniversaire des attentats du 11 septembre :

    « Le 11 septembre, nous avons connu l'ennemi étranger. Aujourd'hui, nous avons un ennemi intérieur : un gouvernement tyrannique et envahissant en puissance qui menace de violer les droits constitutionnels de nos citoyens. »

    Chad Bianco, shérif du comté de Riverside, en Californie, connu pour avoir déjà refusé l’an dernier d’appliquer les ordres du confinement :

    « Le gouvernement n'a ni la capacité ni l'autorité d'imposer vos choix en matière de santé. »

    Florilège réuni par LifeSite.

  • Recul

    Quatre voïvodies polonaises : Basses-Carpates (Rzeszów), Lublin, Petite-Pologne (Cracovie) hier et Sainte-Croix (Kielce) la semaine dernière, ont abrogé leurs résolutions indiquant que la région était libre de toute idéologie LGBT. Elles ont adopté une nouvelle résolution où la mention de l’idéologie LGBT ne figure plus.

    Les nouvelles résolutions insistent toujours sur la défense de la famille, de l’école fondée sur les valeurs chrétiennes, sur la tradition chrétienne millénaire de la Pologne… On y ajoute quelque chose sur la « tolérance ». On noie le poisson comme à Lublin en affirmant qu’on s’oppose « aux actions qui violent les libertés fondamentales garanties par le droit international » mais aussi « qui remettent en question les valeurs de la Constitution polonaise et interfèrent avec l’autonomie des communautés religieuses ».

    C’est la voïvodie de Rzeszów qui a est allée le plus loin, semble-t-il, en garantissant qu’elle s’oppose « à toutes les tentatives de haine et de discrimination sur le fondement du sexe, de l'âge, de la race, du handicap, de l'origine ethnique, de la religion, des croyances ou de l'orientation sexuelle ». Bref en reprenant la formulation « anti-discrimination » en vigueur chez nous, au grand dam de Marcin Warcoł, le secrétaire d’Etat à la Justice, chargé des droits de l’homme, qui est de cette région : « Je le dis avec une grande tristesse, c’est une trahison des valeurs que servent les conseillers PiS et qui ont conduit les électeurs à voter pour eux. Un triste jour pour notre province. »

    L’unique raison de ces modifications est que l’UE n’allait plus verser à ces régions les subventions qui leur reviennent. Mais la Commission européenne va-t-elle se contenter des nouvelles formulations ?