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  • Zemmour

    Enfin quelqu’un qui le dit, comme il faut le dire.

    « Il faut arrêter de se soumettre aux injonctions abominables des militants LGBT. »

    « Arrêter la puberté des enfants pour voir s’ils vont être garçon ou fille parce qu’ils ne sont pas décidés, c’est criminel, il n’y a pas d’autre mot. »

  • Notre Dame du Rosaire

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    (Eglise Notre Dame du Rosaire à Paris.)

    Les antiennes des psaumes aux matines et aux laudes sont des extraits de la Sainte Ecriture qui évoquent les 15 mystères du Rosaire : les mystères joyeux au premier nocturne, les mystères douloureux au deuxième nocturne, les mystères glorieux aux laudes.

    Pour les vêpres (dont il ne reste plus hélas, pour ceux qui suivent la réforme de 1960, que celles qui étaient naguère les secondes), la liturgie a des antiennes qui ont été composées à partir de diverses expressions de l’Ecriture.

    Quæ est ista, speciósa sicut colúmba, quasi rosa plantáta super rivos aquárum ?

    Qui est celle-ci, belle comme une colombe, comme une rose plantée sur les rives des eaux ? (Cantique des cantiques, Ecclésiasique.)

    Virgo potens, sicut turris David : mille clípei pendent ex ea, omnis armatúra fórtium.

    Vierge puissante, comme la tour de David, mille boucliers pendent d’elle (sur son cou), toute l’armure des forts. (Cantique des cantiques)

    Ave, María, grátia plena; Dóminus tecum: benedícta tu in muliéribus.

    Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes.

    Benedíxit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros.

    Le Seigneur t’a béni, dans sa puissance, car par toi il a réduit à néant nos ennemis. (Judith.)

    Vidérunt eam fíliæ Sion vernántem in flóribus rosárum, et beatíssimam prædicavérunt.

    Les filles de Sion t’ont vue florissant de roses comme le printemps, et elles t’ont appelée bienheureuse. (Ecclésiastique, Cantique des cantiques.)

  • Handicapés

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    La société des parkings de Hanau (Land de Hesse) réserve des places à la "diversité".

  • Tout y est

    Il manque juste le fait qu'il faut acheter un nouveau gilet de sauvetage tous les six mois. Et il manque aussi... la fin de l'histoire. La vidéo complète en anglais est ici.

  • Saint Bruno

    Maître Bruno, de nationalité allemande, naquit de parents nobles, dans l'illustre ville de Cologne. Très érudit dans les lettres aussi bien séculières que divines, il fut chanoine de l'Église de Reims dont l'importance ne le cède à nulle autre parmi les églises de Gaule ; puis il y fut maître de l'enseignement. Ayant quitté le monde, il fonda l'ermitage de Chartreuse et le gouverna pendant six ans. Sur l'ordre du pape Urbain II, dont il avait été jadis le précepteur, il se rendit à la curie romaine, pour aider le Pontife de son soutien et de ses conseils dans les affaires ecclésiastiques. Mais il ne pouvait supporter les tumultes et le genre de vie de la curie ; brûlant de l'amour de la solitude naguère abandonnée et du repos contemplatif, il quitta la curie, après avoir même refusé l'archevêché de l'Église de Reggio auquel il avait été élu par la volonté du pape. Il se retira dans un désert de Calabre dont le nom est La Tour. Puis là, après avoir réuni de nombreux laïcs et clercs, il s'appliqua tant qu'il vécut à la vocation de la vie solitaire. Il y mourut et y fut enseveli, onze années environ après son départ de Chartreuse.

    Chronique Magister. (Notices sur les cinq premiers prieurs de Chartreuse, début du XIIe siècle. C'est le seul texte de l'époque sur la vie de saint Bruno.)

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    Saint Bruno en prière (les autres travaillent…) : l’un des 22 tableaux sur la vie de saint Bruno, première commande importante du jeune Eustache Le Sueur (pour la chartreuse de Paris). Le plus connu est le dernier : la mort de saint Bruno.

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  • Saint Placide et ses compagnons

    A Messine, en Sicile, l'anniversaire des saints martyrs Placide moine, l'un des disciples du bienheureux abbé Benoît, Eutyche et Victorin, ses frères, la vierge Flavie, leur sœur ; Donat, Firmat diacre, Fauste, et trente autres moines, tous massacrés pour la Foi du Christ par le pirate Manucha.

    Pendant longtemps la liturgie a fait de ce Placide le jeune disciple de saint Benoît. Il est curieux que le martyrologe de 1960 le dise encore alors que le bréviaire bénédictin ne le prétendait plus.

    Le Placide de Sicile, évoqué dans le martyrologe hyéronimien, mourut martyr au moins deux siècles avant saint Benoît. On ne sait pas qui était le « pirate Manucha », ou « Mamucha », si tant est que le fait ne fût pas une des nombreuses persécutions du temps (des hérétiques ou des empereurs).

    Quoi qu’il en soit le monastère fut reconstruit, puis il fut détruit de nouveau en 669, par les « Sarrasins ». Une troisième fois reconstruit, il fut une troisième fois détruit, en 880, et ses moines une troisième fois massacrés.

    On peut bien célébrer tous ces martyrs – dont une bonne partie étaient donc bénédictins - le 5 octobre.

  • Nomenklatura

    Il y a longtemps, lors de mes nombreux voyages en Pologne, j'ai vu ce qu'était la nomenklatura. Je ne pensais pas voir cela en France. J'aurai donc vécu assez longtemps pour voir la France avec une nomenklatura qui ne se cache pas, qui exhibe ses privilèges. La caste de ceux qui édictent la dictature sanitaire pour les autres, mais qui entre eux ne respectent aucune des dispositions qu'ils imposent aux autres. On en avait déjà eu des exemples, celui du Premier ministre à la convention du parti au pouvoir est emblématique:

    Dans le même genre vous avez aussi par exemple, et ce n'est qu'un exemple, mais exemplaire assurément, Darmanin à Douai:

  • A fond le genre

    Dans les pays normaux il y a un ministère de l’instruction publique. Chez nous il y a un ministère de l’éducation, alors que l’éducation relève de la famille, et qui se dit nationale, alors qu’elle véhicule les idéologies destructrices de la patrie. Aujourd’hui on passe à un nouveau stade : cette anti-éducation antinationale devient officiellement une officine de propagande de l’idéologie du genre, en obligeant les « écoles de la République » à reconnaître le « genre » que se donnent les élèves, et cela dès l’école primaire (et pourquoi pas la maternelle, enfin la parentelle, je ne sais pas comment on doit dire).

    Le ministère a en effet publié jeudi dernier une circulaire « pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Considérant que « la transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire » et « parfois dès l’école primaire », le ministère édicte que « le seul indicateur fiable de l’identité de genre d’une personne, quel que soit son âge, est son autodétermination ». Areu areu moi garçon areu areu moi fille.

    Les instituteurs (pardon, les professeur·e·s des écoles) doivent donc impérativement utiliser le « prénom d’usage » de l’enfant, celui qu’il a choisi, et qui doit figurer sur tous les documents de l’école (y compris cantine, bibliothèque, etc). A condition toutefois que les deux parents aient donné leur accord, si l’élève est mineur (sic). Naturellement les écoles doivent permettre aux élèves d’utiliser les toilettes et les vestiaires selon leur genre. La circulaire va jusqu’à demander aux internats de veiller à respecter l’identité de genre pour les chambres…

  • Le vrai oiseau l'a reconnu

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    Statue de Frank C Gaylord, dans le cimetière Saint Pierre et Saint Paul de Naperville, banlieue de Chicago.

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  • Saint François d’Assise

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    (Giotto, Assise)

    S’exposant avec courage aux dangers de tous les instants, François voulait se rendre chez le sultan de Babylone en personne. La guerre sévissait alors, implacable entre chrétiens et sarrazins, et les deux armées ayant pris position face à face dans la plaine, on ne pouvait sans risquer sa vie passer de l’une à l’autre. Mais dans l’espoir d’obtenir sans tarder ce qu’il désirait, François résolut de s’y rendre. Après avoir prié, il obtint la force du Seigneur et, plein de confiance, chanta ce verset du Prophète : « Si j’ai à marcher au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi ».

    S’étant adjoint pour compagnon frère Illuminé, homme d’intelligence et de courage, il s’était mis en route traversant la mer et se retrouvant dans le pays du sultan. Lorsqu’ils se furent avancés plus loin, ils trouvèrent les gardes avancés des Sarrasins, qui, comme des loups, accoururent et se saisirent brutalement des serviteurs de Dieu, leur firent subir des traitements cruels, et après les avoir accablés d’injures et de coups, les chargèrent de chaînes. Enfin, après les avoir maltraités et affligés de toute façon, par une disposition de la divine Providence ils les conduisirent au sultan, selon le désir du saint.

    Celui-ci leur ayant demandé qui les avait envoyés et quel était le but de leur voyage, François lui répondit sans s’effrayer :

    « Je ne viens point de la part d’un homme, mais de la part du Dieu Très-Haut, afin de vous montrer à vous et à votre peuple la voie du salut, et de vous annoncer l’Évangile de vérité. »

    Ensuite il prêcha avec un tel courage, une telle force et une telle ardeur au sultan le Dieu en trois Personnes et Jésus-Christ Sauveur de tous les hommes, qu’en lui s’accomplissait clairement cette promesse du Seigneur : Je mettrai en votre bouche des paroles et une sagesse auxquelles vos ennemis ne pourront résister, et qu’ils ne pourront contredire. En effet, le sultan voyant le zèle admirable et la vertu du serviteur de Dieu, l’écoutait volontiers et le pressait avec instance de prolonger son séjour auprès de lui ; mais François, éclairé d’en haut, lui dit :

    « Si vous voulez vous convertir à Jésus-Christ, vous et votre peuple, je demeurerai de grand cœur avec vous. Mais si vous hésitez à abandonner la loi de Mahomet pour la foi du Sauveur, faites allumer un grand feu : je le traverserai avec vos prêtres, et vous serez à même de juger alors quelle est la croyance la plus certaine et la plus sainte, et celle qui mérite l‘adhésion de vos cœurs. »

    « Je ne pense pas, répondit le sultan, qu’aucun de nos prêtres consentît pour la défense de sa foi à s’exposer au feu ou à subir quelque autre genre de tourment. »

    En effet, il avait vu un de ses prêtres, homme de zèle et déjà avancé en âge, prendre la fuite, en entendant les propositions de François. Alors le saint ajouta :

    « Si vous voulez me promettre pour vous et pour votre peuple d’embrasser la foi de Jésus-Christ dans le cas où je sortirai sain et sauf du milieu des flammes, je les traverserai seul. Si le feu me fait sentir ses ardeurs, vous l’attribuerez à mes péchés ; mais si la puissance du Seigneur me protège, vous reconnaîtrez que le Christ est la vertu et la sagesse de Dieu, qu’il est le Dieu véritable et le Sauveur de tous les hommes. »

    Le sultan déclara qu’il n’osait accepter une telle proposition dans la crainte de voir son peuple se soulever. Cependant il lui offrit des présents considérables et d’un grand prix. L’homme de Dieu, plein de mépris pour les choses de ce monde, et avide seulement du salut des âmes, méprisa tout cela comme de la boue. Mais ce refus, qui montrait en lui un si parfait contempteur des biens terrestres, lui gagna encore davantage l’affection du sultan ; et quoiqu’il ne voulût ou n’osât embrasser la foi chrétienne, il supplia cependant le saint d’accepter ses dons afin de les distribuer pour son salut aux pauvres chrétiens ou aux églises. François, qui avait en horreur de porter le fardeau des richesses et ne voyait d’ailleurs aucun sentiment de vraie piété dans l’âme du sultan, n’acquiesça en aucune façon à ce qu’il souhaitait. Ensuite, reconnaissant qu’il n’aurait aucun succès auprès de cette nation et qu’il ne pouvait obtenir l‘objet de ses désirs, averti par une révélation du ciel, il revint en Europe.

    Saint Bonaventure