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Le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa oppose de nouveau son veto à la loi sur l’euthanasie, et la renvoie au Parlement. Parce que le motif pour demander l’euthanasie est désormais « une maladie grave ou incurable ». Or le texte qu’il avait renvoyé à la Cour constitutionnelle parlait d’une « maladie incurable et mortelle ». Il faudrait définir ces mots, dit le « fervent catholique » président, et s’il n’est plus requis que la maladie soit « mortelle » c’est un « changement considérable dans la pondération entre les valeurs de la vie et de la libre autodétermination »…
Comme le président, d’autre part, a décidé de convoquer de nouvelles élections le 30 janvier prochain, on ne sait pas si le Parlement actuel aura le temps de voter de nouveau la loi d’euthanasie.
Le procureur général du Missouri, Eric Schmitt, peut être content de lui. Il avait mené une coalition de dix Etats contre l’obligation vaccinale des soignants décrétée par Jo Bidon. Le juge fédéral Matthiew Schelp (nommé par Donald Trump) a rejeté ce dispositif, non voté par le Congrès, comme contraire au fédéralisme et contraire aux « décisions médicales personnelles de millions d’Américains ».
Les dix Etats concernés sont, outre le Missouri, le Nebraska, l'Arkansas, le Kansas, l'Iowa, le Wyoming, l'Alaska, les Dakota du Sud et du Nord et le New Hampshire.
Apostiches des vêpres byzantines, par des chantres inconnus, enregistrés lors de la fête de saint André l’an dernier. On remarque qu’ils ont gardé l’ancienne coutume de la proclamation, pendant le chant, de ce qui va être chanté ensuite (ce qui n’avait de sens que lorsque les chantres étaient analphabètes).
Réjouis-toi, ciel mystique racontant sans cesse la gloire de Dieu, toi le premier qui répondis à l'appel du Christ avec ferveur et devins son intime compagnon, au point de réfléchir sa clarté sur ceux des ténèbres que tu illuminas, en imitant sa bonté. Aussi nous célébrons ta très sainte festivité et nous baisons pleins de joie la châsse de tes reliques d'où tu fais jaillir le salut et la grande miséricorde.
Ayant trouvé le premier objet de tes désirs, celui qui revêtit notre nature, en la tendresse de son cœur, André, tu t'es uni à lui dans l'ardeur de ton amour; et tu crias à ton frère consanguin: Celui qu'ont annoncé les Prophètes dans l'Esprit, nous l'avons trouvé; allons, que sa beauté charme notre âme et notre esprit, afin qu'illuminés de sa splendeur nous chassions les ténèbres de l'ignorance et la nuit de l'erreur, bénissant le Christ qui accorde au monde la grande miséricorde.
Tu repêchas du gouffre de l'ignorance grâce au filet de tes paroles les nations qui vivaient sans connaître le vrai Dieu et bouleversas clairement les ondes salées de la mer, en excellent cavalier de celui qui domine la mer, ô digne d’être chanté; alors tu enlevas la pourriture de l’athéisme, lui appliquant ta précieuse sagesse comme sel, sagesse qui frappa de stupeur, ô glorieux apôtre, les tenants impudents de celle qui tournait à la folie, puisqu'ils méconnurent le Christ, qui accorde au monde la grande miséricorde.
Le Portugal entend rester en tête des pays de la culture de mort, d’inversion et de perversion de la loi naturelle. Dernière loi en date, celle qui a été adoptée vendredi, qui légalise la GPA (pour « raison médicale »).
Elle avait déjà été votée en 2019, mais rejetée par le Conseil constitutionnel sur demande du « président catholique » parce qu’elle ne prévoyait pas que la mère porteuse puisse changer d’avis jusqu’à la naissance de l’enfant. C’est chose faite. Elle aura même 20 jours de plus : le délai légal d’inscription à l’état civil.
On rappellera le savoureux (si l’on peut dire) argument du Conseil constitutionnel : l’impossibilité pour la mère porteuse de révoquer son consentement était une « violation du droit au développement de la personnalité de la femme enceinte, compris en accord avec le principe de la dignité humaine et le droit de fonder une famille ». Sic.
La Commission européenne fait savoir qu’elle va créer une « salle de rédaction européenne », afin que les agences de presse des divers pays diffusent la propagande officielle de l’UE et la diffusent de façon unifiée. La Commission va débloquer 1,76 million d’euros pour le projet, dont le chef de file est évidemment l’agence de presse officielle allemande…
« Avec cette nouvelle étape, nous renforçons l'espace d'information de l'Europe et augmentons l'accès des citoyens à une information de qualité », a dit, sans rire, le commissaire Thierry Breton. Traduit en bon français, cela donne : « Avec cette nouvelle étape, nous renforçons la machine de propagande de l’UE et augmentons le matraquage des citoyens par une propagande certifiée. »
Dans la foulée, le commissaire a annoncé, toujours sans rire, une loi destinée à… protéger l’indépendance des médias. Sic. La dictature de Bruxelles va protéger l’indépendance des médias qu’elle réunit dans une salle commune… Même Hitler et Staline n’étaient pas allés aussi loin dans l’imposture sur ce sujet.
Le président tchèque Miloš Zeman a nommé Premier ministre Petr Fiala, le chef de la coalition qui remporté les élections et qui bénéficie de la majorité absolue avec l’appoint de l’alliance « Pirates et maires ».
Petr Fiala est le président du parti démocrate civique (ODS : 34 députés sur 200), qui avait été créé par Vaclav Klaus et qui a toujours la réputation d’être « eurosceptique ». Et il est catholique.
Bon, ce n’est pas une très grande bonne nouvelle, mais on fait avec ce qu’on a…
Mario Monti, ancien commissaire européen, ancien Premier ministre italien, sénateur à vie :
"Il faut trouver des méthodes moins démocratiques pour administrer l’information, dans une situation de guerre on doit accepter des limitations à la liberté."
(Titre de la rubrique : « Covid, nouveau variant, la peur revient ».)
Leva, Jerúsalem, óculos tuos, et vide poténtiam regis: ecce Salvátor venit sólvere te a vínculo.
Lève les yeux, Jérusalem, et vois la puissance du Roi : voici que le Sauveur vient te délivrer de tes liens.
L’antienne de Magnificat de ce jour, dans la version de l’antiphonale monasticum de 1934, légèrement différente de la version « romaine », et différente aussi de celle du nouvel antiphonale monasticum (2005), qui a notamment le si bémol (et même deux si bémols) alors que je croyais que la mode était de les supprimer, particulièrement dans ce cas de figure… (Trouvé sur Gregorian Books, naturellement.)