Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Une bonne nouvelle

    Bon, ce n’est pas la bonne nouvelle du siècle, mais c’est quand même une bonne surprise : le Sénat italien a rejeté le projet de loi « contre l’homophobie ».

    Le gouvernement avait bien pris soin de l’enrober dans la lutte contre diverses « discriminations », mais tout le monde avait compris que c’était une loi de protection de la propagande LGBTQ+ machin.

    Le projet de loi dit Zan, du nom de son promoteur le député inverti militant (du parti démocrate : PD) Alessandro Zan, avait été adopté par les députés en novembre 2020. Depuis près d’un an la bataille faisait rage au Sénat et autour du Sénat. Et hier a eu lieu, à l’appel de la Ligue et de Fratelli d’Italia, un vote qui a bloqué le projet de loi, par 154 voix contre 131.

    Cela fait de l’Italie, souligne EUobserver, l’un des rares pays de l’UE sans loi spécifique pour « protéger ses citoyens de la violence homotransphobe » (sic). Il convient de préciser : des pays occidentaux de l’UE…

    Selon Giuseppina Picierno, député PD en pointe sur ces questions, c’est « une des pires pages de l’histoire de la république italienne »…

  • Saints Simon et Jude

    Ἀπόστολε Ἅγιε Ἰούδα, πρέσβευε τῷ ἐλεήμονι Θεῷ, ἵνα πταισμάτων ἄφεσιν παράσχῃ ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν.

    Saint apôtre Jude, intercède auprès du Dieu miséricordieux afin qu’il accorde à nos âmes le pardon des fautes.

  • La messe face au peuple

    Je ne sais pas pourquoi je n’arrive plus à mettre sur mon blog des vidéos de Twitter. Celle-ci vaut le coup d’œil.

    On y voit une messe dans une église, au Canada ; un homme sans masque s’assied au premier rang. Le prêtre interrompt la messe et le désigne du doigt, condamnant son attitude criminelle. L’homme va vers le prêtre pour lui parler, mais le prêtre va s’asseoir. Alors des fidèles se précipitent vers l’homme, le tabassent, sous les yeux du prêtre qui ne bronche pas (mais on exfiltre les enfants de chœur...), et le traînent dehors.

    On espère qu’ensuite cet assassin a été lynché.

    En tout cas cela montre l’intérêt de la messe face au peuple : si ce prêtre avait été face à Dieu il n’aurait pas pu sauver ses fidèles.

  • La dictature de l’UE

    La Cour de Justice de l’UE condamne la Pologne à une astreinte d’un million d’euros par jour (sic) pour ne pas avoir supprimé la chambre disciplinaire de sa Cour suprême.

    Le Premier ministre Morawiecki ne plaisantait pas quand il disait hier à propos de la demande de la Commission européenne, désormais avalisée par la CJUE à sa botte, que la discussion se déroulait « avec un pistolet braqué sur la tempe ».

  • Double peur

    Capture d’écran 2021-10-27 à 14.50.54.png

    La saison de grippe qui arrive pourrait être sévère (le mot anglais veut dire grave, violente), avertit une agence de l’UE. C’est un titre de EUobserver. L’agence de l’UE, c’est en fait un « expert » du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies, Pasi Penttinen. Lequel fait savoir que « la détection précoce du sous-type A(H3N2) de la grippe est une indication que la saison de grippe qui arrive pourrait être sévère, bien que nous ne puissions pas le savoir avec certitude. »

    La fin de la phrase ne pouvait pas tenir dans le titre… Surtout il ne faut pas que la panique qu’on a répandue avec le covid puisse s’estomper. Alors que l’OMS avertit que "la pandémie est loin d’être terminée", on en rajoute une couche avec la grippe qui vient…

    Et c’est ainsi que la tendance automne-hiver est la double injection, l’une dans le bras droit, l’autre dans le bras gauche, simultanément (et pour le covid c'est la troisième ou la quatrième dose). Avec un masque. Ou deux masques ?

  • Mauvais genre

    La Cour constitutionnelle bulgare était appelée à clarifier la question des concepts de sexe et de genre. Elle vient de définir que le terme « sexe » dans la Constitution ne peut être compris que dans son sens biologique, et en aucun cas comme un « genre ».

    L’infatigable gouverneur du Texas Greg Abbott a signé une loi selon laquelle les organisateurs de compétitions sportives étudiantes masculines ou féminines ne pourront y inscrire que les étudiants du sexe indiqué pour la compétition, selon le sexe biologique inscrit sur leur certificat de naissance.

  • "En vacances"

    20181115_15423025533606.png

    Une fois de plus, Mgr Pierre Shao Zhumin, l’évêque de Wenzhou (Zhejiang) a été kidnappé par les autorités et envoyé dans un lieu inconnu. Officiellement il est parti « en vacances ».

    Chaque fois que Mgr Shao Zhumin part « en vacances », c’est à la veille d’une grande fête, pour démoraliser les catholiques fidèles et exercer une pression maximale sur l’évêque pour qu’il cède et signe enfin son appartenance à l’Eglise officielle. Le mois de novembre est particulièrement célébré en Chine comme le mois des morts. De nombreuses messes, réunions de prière, des rosaires, etc., sont organisés. Et dans le diocèse de Wenzhou on se rend au cimetière où a été enterré le premier évêque catholique, Mgr Jacques Lin Xili, sacré par Jean-Paul II en 1992, arrêté en 1999, mort en détention en 2009. Ces dernières années l’entrée du cimetière avait été interdite. Cette année on a enlevé l’évêque.

    Heureusement qu’il y a un accord entre François et Pékin.

  • Il faut liquéfier les cadavres

    L’archevêque de Dubuque, Iowa, Mgr Michael Jackels, a publié une lettre intitulée « Alternatives aux méthodes d’enterrement traditionnelles ».

    La pratique de l’enterrement est une question environnementale importante, dit-il. Les cimetières prennent trop de place, trop de ressources naturelles sont gaspillées pour les cercueils et les caveaux, et l’eau est polluée par les embaumements.

    Naturellement, la crémation n’est pas du tout une solution : il faut « utiliser plus de 100 litres de fioul, et tant la crémation que le corps lui-même rejettent des polluants dans l’air » (sic).

    Lui, il a la solution, et il faut que l’Eglise l’adopte pour devenir « un leader dans l’enterrement vert » :  c’est l’hydrolyse alcaline, déjà appelée en français « aquamation ». Autrement dit la liquéfaction du corps réduit en composés solubles. En fait ce n’est rien d’autre que le vieux procédé de la soude caustique… Une fois le corps liquéfié il suffit de le verser dans le sol…

    Il y a une autre solution, dit-il, c’est le compostage du corps, déjà légalisé dans l’Etat de Washington et dans le Colorado : on peut se servir du grand-père pour faire pousser des fleurs.

    Mgr Jackels sait que des évêques se sont élevés contre le compostage, jugé « offensant, irrespectueux, indigne ». Mais, dit-il, « est-ce plus offensant que découper le corps d’un saint en morceaux pour en faire des reliques ? Et est-ce que l’enterrement traditionnel n’est pas irrespectueux de la bonne terre verte de Dieu ? »

    (Naturellement, Mgr Jackels fut notamment l’un des évêques qui rejetèrent le document de la conférence épiscopale sur le refus de donner la communion aux personnalités politiques pro-avortement, et l’un des cinq à s’opposer à une enquête sur le cardinal McCarrick. En 2011, évêque de Wichita, Kansas, il avait rassemblé les livres liturgiques désormais interdits pour cause de nouvelle traduction obligatoire, et les avait coulés dans le béton sous le sol de la cathédrale. Je ne sais pas si c’était « vert », mais c’était avant le pape de la conversion écologique…)

  • Férie

    Pour les dinosaures qui comme moi sont crispés sur leurs livres d’avant 1955 (mon bréviaire est en fait de 1955, mais d’avant la réforme), ce jour est la vigile des saints apôtres Simon et Jude. Depuis 1955 c’est une férie.

    Dans le martyrologe de ce jour on remarque une curieuse note :

    « En Ethiopie, saint Elesbaan, roi. Après avoir vaincu les ennemis du Christ, il envoya sa couronne royale à Jérusalem, au temps de l'empereur Justin ; puis, après avoir mené la vie monastique selon le vœu qu'il en avait fait, il s'en alla vers le Seigneur. »

    Cette note a été ajoutée par le cardinal Baronius, dans son édition de 1583 du martyrologe romain.

    Elesbaan (Caleb Ella Asbeha selon les inscriptions en ge’ez) était roi d’Aksoum, un royaume qui comprenait l’Erythrée, Djibouti et une frange de l’Ethiopie – Aksoum se trouve aujourd’hui dans le Tigré, et une portion de territoire de l’autre côté de la mer Rouge. Ce royaume fut le premier à mettre une croix sur ses pièces de monnaie, et sur celles d’Elesbaan elle est devenue le grand ornement de sa couronne.

    Kaleb.jpg

    Elesbaan est connu pour avoir mené la guerre, autour de 520, contre le royaume juif de l’actuel Yemen, qui persécutait les chrétiens, et avoir soumis ce royaume. On peut noter que Baronius a inscrit Elesbaan au martyrologe alors qu’a priori il faisait partie d’une église non chalcédonienne.

    Curieusement, le martyrologe de ce jour évoque aussi, avant Elesbaan, sans rapport avec lui, et entre les deux il y a un saint napolitain, un saint Frumence évêque :

    « Aux Indes, saint Frumence évêque. D'abord captif, ensuite, ordonné évêque par saint Athanase, il propagea l'évangile dans cette province. »

    Rufin d’Aquilée a écrit l’histoire de ce saint du IVe siècle. Il était un neveu d’un homme de Tyr qui décida d’aller en Inde. Frumence et son frère étaient alors enfants. Au retour, ils s’arrêtèrent dans un port du royaume d’Aksoum. Le bateau fut attaqué, l’oncle et l’équipage furent massacrés, Frumence et son frère épargnés et faits esclaves du roi, lequel, à sa mort, les affranchit. Frumence était le secrétaire du roi et la reine supplia les deux frères de rester pour l’assister dans la régence. Frumence commença à évangéliser le pays et à construire des églises. Quand le nouveau roi fut en âge de régner, le frère de Frumence regagna Tyr, mais Frumence se rendit à Alexandrie auprès de saint Athanase pour lui expliquer ce qu’il avait commencé à faire à Aksoum et lui demander d’envoyer un évêque. Athanase fit de Frumence cet évêque (avec qui il resta en contact comme en témoigne une de ses lettres). Frumence devint donc le grand évangélisateur d’Aksoum (qui n’est pas vraiment une « province » des Indes), un siècle et demi avant le règne d'Elesbaan.

  • Contre Bidon

    Le procureur de l’Ohio a intenté une action devant la cour fédérale du district sud de l’Etat contre l’annulation par le gouvernement Bidon des deux réglementations édictées par le gouvernement Trump en 2019 concernant le financement de l’avortement. Il a été rejoint par les procureurs de 11 autres Etats, ce qui en fait une affaire d’importance.

    Le financement public de l’avortement est interdit par la loi fédérale américaine. Néanmoins, jusqu’en 2019, il était largement pratiqué, car les avorteurs faisaient valoir qu’ils avaient d’autres activités, de soin ou de conseil, sans rapport avec l’avortement. Ces activités étaient donc subventionnées, mais comme le souligne le procureur de l’’Ohio « on ne peut pas suivre l’argent quand tout l’argent est jeté dans un pot et mélangé ». Trump avait donc exigé que les avortoirs des centres de « planification familiale » soient financièrement et physiquement séparés des lieux de soin et de conseil, et que les conseils ne concernent pas l’orientation vers l’avortoir.

    Ces deux réglementations ont été abrogées par le gouvernement Bidon. Le procureur de l’Ohio demande donc qu’on en revienne aux dispositions de Trump qui permettaient d’appliquer la loi : « la loi fédérale interdit le financement de l’avortement par les contribuables – et cette loi ne signifie rien si l’argent fédéral n’est pas séparé. »