Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Bidon attaque le Texas…

    Merrick-Garland-scaled-810x500.jpeg

    Jo Bidon avait promis « une réponse immédiate » de son gouvernement et avait sommé celui-ci de trouver « des mesures pour assurer que les femmes du Texas aient accès à l'avortement en toute sécurité et légalité ».

    Le ministre de la Justice (dont le titre exact est procureur général), Merrick Garland a annoncé hier qu’il déposait une plainte contre l’Etat du Texas, parce que la loi qui interdit l’avortement au premier battement de cœur est « clairement inconstitutionnelle » : « Les États-Unis ont l'autorité et la responsabilité de veiller à ce qu'aucun État ne puisse priver des individus de leurs droits constitutionnels par le biais d'un régime législatif spécifiquement conçu pour empêcher la défense de ces droits. Le ministère de la Justice a pour responsabilité de défendre la Constitution des États-Unis et l'État de droit, aujourd'hui nous accomplissons ce devoir en déposant plainte. »

    Le problème est que c’est la Cour suprême qui est chargée de défendre la Constitution, et que c’est la Cour suprême qui n’a pas jugé clairement anticonstitutionnelle la loi texane.

    Le procureur général Merrick Garland obéit en toute indépendance au président Bidon (il a la bêtise de déclarer qu’il a pris sa décision « après un examen du droit et des faits » et non sous « pression » politique), mais en outre il a un compte personnel à régler avec la Cour suprême. En 2016 Obama voulait le nommer juge à la Cour suprême en remplacement de l’excellent Antonin Scalia qui avait eu la mauvaise idée de mourir. Mais les républicains du Sénat avaient refusé de l’auditionner peu avant l’élection présidentielle. Et en janvier 2017 Donald Trump nommait Neil Gorsuch. Lequel Gorsuch est un de ceux qui ont refusé de déclarer la loi texane anticonstitutionnelle…

    Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, se dit confiant.

  • Saint Nicolas de Tolentino

    default.jpg

    Véritable image du glorieux thaumaturge S. Nicolas de Tolentino, consolation des affligés, réconfort des infirmes, et protecteur spécial contre les fièvres, qui est vénérée à Bologne en l’église paroissiale de la Très Sainte Trinité. Il entra dans l’ordre Augustinien, où il vécut pieusement, et puis il mourut saintement le 10 septembre de l’année 1306. Il fut canonisé par le Pontife Eugène IV en l’an 1446.

    Il fut un temps où les images des saints vendues (ou données) aux fidèles étaient toujours la « véritable image », alors que la plupart du temps on ne savait pas du tout à quoi pouvait ressembler le saint en question.

    En tout cas ce Nicolas-là ne ressemble pas à celui de Piero della Francesca, qui date des années suivant la canonisation (on dirait saint Thomas d’Aquin, non ?):

    885px-Piero_della_Francesca_-_Saint_Nicholas_of_Tolentino_-_Google_Art_Project.jpg

    Il ne ressemble pas davantage à celui du Pérugin (1507):

    Nicholasoftolentino.jpg

    Lequel Pérugin est aussi le peintre de ce superbe tableau représentant le miracle des perdrix : Nicolas ne mangeait pas de viande, mais pour le rétablir après une grave maladie on lui prépara des perdrix. Le saint bénit les oiseaux… qui s’envolèrent.

    Pietro_Perugino_-_Saint_Nicholas_of_Tolentino_Restoring_Two_Partridges_to_life_-_25.146_-_Detroit_Institute_of_Arts.jpg

  • En Italie

    Selon les derniers sondages, Fratelli d’Italia (qui n’est pas du tout dans la ligne de Fratelli tutti…) de Giorgia Meloni confirme qu’il a doublé (de peu) la Ligue de Matteo Salvini.  Alors que le rejeton des partis post-fascistes était nettement derrière la Ligue, il est passé (légèrement) devant depuis que Salvini a accepté de faire partie du gouvernement.

    Ce qui est intéressant est que les deux partis sont à 21 et 20,6%, et qu’avec leur allié autrefois prépondérant Forza Italia de Berlusconi, qui est à 7%, ils auraient la majorité absolue des députés en cas d’élection conforme à ces sondages.

    Ce qui ferait du gouvernement italien un allié des actuels gouvernements de Pologne, de Hongrie et de Slovénie… On note que Georgia Meloni, qui a déjà rencontré Morawiecki et Orban, était invitée la semaine dernière au forum stratégique de Bled, organisé par la présidence slovène de l’UE.

  • Au Dakota du sud

    Capture d’écran 2021-09-09 à 15.38.55.pngLe gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a publié un décret qui « interdit aux médecins non autorisés dans le Dakota du Sud de prescrire des substances provoquant l’avortement », interdit la livraison de ces produits par la poste, interdit le recours à la télémédecine pour l’avortement. Le décret ordonne « au département de la santé de collecter des données sur le nombre d’avortements pratiqués » et de renforcer « les exigences de déclaration pour les complications dans les salles d’urgence ».

    Ce décret est pris explicitement à la suite de la loi du Texas. L’insistance sur l’avortement médicamenteux et particulièrement par télémédecine s’explique par le fait qu’il n’existe plus qu’un seul avortoir dans l’Etat, où l’avortement est interdit après la 20e semaine.

    Kristi Noem souligne que la clique de Jo Bidon « travaille actuellement pour faciliter la fin de la vie d’un enfant à naître via l’avortement par télémédecine. Cela ne se produira pas dans le Dakota du Sud. Je continuerai à travailler avec l’Assemblée législative et mon défenseur des enfants à naître pour faire en sorte que le Dakota du Sud reste un État pro-vie fort. »

    *

    En Floride, le président du sénat de l’Etat, Wilton Simpson, a déclaré qu’il préparait une loi similaire à celle du Texas.

  • Encore un

    2569603381631110896.jpg

    Le P. François Cui Qingqi a été ordonné évêque de Wuhan hier.

    Il avait été « élu démocratiquement » le 27 septembre 2020 par les instances de l’Eglise officielle, à savoir les deux courroies de transmission du parti communiste : la conférence des évêques et l’Association patriotique des catholiques chinois.

    Il était de facto l’administrateur du diocèse communiste de Wuhan depuis 2012, quand son prédécesseur fut écarté pour manque de loyauté envers le parti.

    Son principal consécrateur était un vice-président de l’Association patriotique, les deux autres étant un autre vice-président de l’Association patriotique et le vice-président de la « conférence des évêques ». Le décret de nomination a été lu par le secrétaire adjoint de la « conférence des évêques ».

    Interrogé sur le sujet, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège a fait savoir que, conformément au fameux accord toujours secret, le P. Cui Qingqi avait été nommé par le pape « évêque de Hankou/Wuhan le 23 juin » dernier…

    On remarquera que selon l’Eglise catholique il existe un archidiocèse de Hankou, dont la cathédrale se trouve à Wuhan, qui a parmi ses diocèses suffragants ceux de Hanyang et de Wuchang. Et que pour les communistes chinois il y a un diocèse de Wuhan qui englobe les anciens diocèses de Hanyang et de Wuchang. C’est bien de ce diocèse-là, celui des communistes, dont est évêque Cui Qingqi, et Rome l’accepte tacitement, sans même modifier sa carte des diocèses…

    (Il n’y a plus d’archevêque catholique de Hankou depuis 1961, d’évêque de Wuchang depuis 1970, d’évêque de Hanyang depuis 2005.)

  • Saint Gorgon

    Gorgonius était un officier de la maison de Dioclétien, à Nicomédie, qui était alors la capitale de l’empire. Avec son collègue Dorothée, il convertit au christianisme tous les autres serviteurs du palais. Un jour qu’ils assistaient à la torture d’un fidèle ils apostrophèrent Dioclétien, lui disant en substance : pourquoi lui et pas nous ? Aussitôt Dioclétien les fit horriblement torturer et tuer. Ce fut le début d’une longue et très sanglante persécution.

    Parmi les églises et chapelles dédiées à saint Gorgon en France, celle de Véron dans l’Yonne mérite attention. C’est la seule qui soit dédiée aux deux saints Gorgon et Dorothée. Un grand tableau classique, derrière l’autel, les montre avec la palme du martyre, couronnés par un ange. L’église possède des reliques des martyrs (on voit les reliquaires à gauche), et leurs deux statues équestres symétriques ne manquent pas d’allure (surtout celle de Dorothée).

    1280px-Véron-FR-89-église_Saint-Gorgon-et-Sainte-Dorothée-07.JPG

    1280px-Véron-FR-89-église-intérieur-sainte_Dorothée-01.jpg

    1280px-Véron-FR-89-église-intérieur-saint_Gorgon-01.jpg

    (Photos François Goglins, Wikipedia commons)

  • Lettre aux catholiques

    Capture d’écran 2021-09-08 à 18.06.46.png

    Quel père, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? (Mt 7, 9)

    Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

    C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007. Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.

    Rome viole la parole donnée par le pape Benoît XVI, avec brutalité et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.

    La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célébration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pères depuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertébrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?

    Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.

    Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Église, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.

    Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.

    Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.

    Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.

                              Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie

    Premiers signataires

    Bernard Antony, Président de l' AGRIF
    Xavier Arnaud, Forum catholique
    Victor Aubert, Président d'Academia Christiana
    Moh-Christophe Bilek, Notre Dame de Kabylie
    François Billot de Lochner, Président Fondation de Service politique
    Benjamin Blanchard, Délégué général de SOS Chrétiens d'Orient
    Anne Brassié, Journaliste et écrivain
    Jacques Charles-Gaffiot, Historien d'art
    Thibaud Collin, Professeur agrégé de philosophie
    Laurent Dandrieu, Journaliste
    Yves Daoudal, Journaliste - Directeur de Blog
    Marie-Pauline Deswarte, Docteur en Droit
    Stéphane Deswarte, Docteur en Chimie
    Cyrille Dounot, Docteur en droit, licencié en droit
    canonique
    Alvino-Mario Fantini, The European Conservative
    Claude Goyard, Professeur des universités
    Max Guazzini, Avocat
    Michael Hageböck, Summorum Pontificum Freiburg
    Maike Hickson, Docteur en Littérature, écrivain
    Robert Hickson, Professeur, écrivain
    Michel De Jaeghere, Journaliste et essayiste
    Marek Jurek, Ancien pdt de la Diète de Pologne
    Peter Kwasnieswki Ecrivain
    Philippe Lauvaux, ULB Paris Assas
    Pierre de Lauzun, Haut fonctionnaire Ecrivain
    Massimo de Leonardis, President International Commission of
    Military History
    Anne le Pape, Journaliste
    Christian Marquant, Président de Paix Liturgique
    Michael Matt, The Remnant
    Roberto de Mattei, Ancien président du CNR (CNRS italien)
    Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique
    Philippe Maxence, Rédacteur en Chef de L'Homme Nouveau
    Charles de Meyer, Président de SOS Chrétiens d'Orient
    Paweł Milcarek, Christianitas
    Jean-Marie Molitor, Journaliste
    Martin Mosebach, Ecrivain
    Hugues Petit, Docteur en Droit
    Philippe Pichot-Bravard, Docteur en Droit
    Jean-Baptiste Pierchon, Docteur en Droit
    Hervé Rolland, Vice-Président de ND de Chrétienté
    Reynald Secher, Historien
    Jean Sévillia, Journaliste, Historien, Ecrivain
    Henri Sire, Ecrivain, compositeur, chercheur
    Jeanne Smits, Journaliste - Directrice de Blog
    Jean de Tauriers, Président de Notre Dame de Chrétienté
    Guillaume de Thieulloy, Editeur de presse
    Jérôme Triomphe, Avocat
    Philippe de Villiers, Ancien ministre, écrivain 

  • Ah…

    Eric Zemmour est relaxé par la cour d’appel, alors qu’il avait été condamné à 10.000 € d’amende pour « injure publique et provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison d’une religion », pour des propos tenus le 28 septembre 2019 lors d’une « convention de la droite ». Des propos qui avaient été condamnés par toute la classe politico-médiatique, même par le Premier ministre, Edouard Philippe, qui les avait qualifiés de « nauséabonds ».

    Le tribunal avait dit : « En distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux "Français de souche" et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs », les propos poursuivis « constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion ».

    La chaîne LCI qui avait retransmis le discours avait reçu avec un avertissement du CSA, qui avait saisi le procureur en soulignant ce qui devait être condamné…

    Le jugement devait être publié sur les sites internet de LCI et CNews pendant une semaine, et dans Le Monde, Le Figaro et Libération.

    Or aujourd’hui voilà Zemmour relaxé par la cour d’appel. Il n’y avait donc ni injure publique ni provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence.

    Voici des extraits de ce que l’on peut dire, donc.

    « En France, comme dans toute l'Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l'immigration, école, logement, chômage, déficits sociaux, ordre public, prisons (...) et tous nos problèmes aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam. C'est la double peine. »

    « Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellabas sont une propagande par le fait. Une islamisation de la rue, comme les uniformes d'une armée d'occupation rappellent aux vaincus leur soumission. Au triptyque d'antan "immigration, intégration, assimilation", s'est substitué "invasion, colonisation, occupation". »

    « La question qui se pose à nous est la suivante : les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? »

  • Les extralucides

    Capture d’écran 2021-09-08 à 11.29.26.png