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Saint Placide

Messánæ, in Sicília, natális sanctórum Mártyrum Plácidi Mónachi, e beáti Benedícti Abbátis discípulis, et ejus fratrum Eutychii et Victoríni, ac soróris eórum Fláviæ Vírginis, itémque Donáti, Firmáti Diáconi, Fausti et aliórum trigínta Monachórum, qui omnes a Manúcha piráta, pro Christi fide, necáti sunt.

A Messine, en Sicile, l'anniversaire des saints martyrs Placide, moine, l'un des disciples du bienheureux abbé Benoît, Eutyche et Victorin, ses frères, la vierge Flavie, leur sœur; Donat, Firmat diacre, Fauste, et trente autres moines, tous massacrés pour la foi du Christ par le pirate Manucha.

Ainsi dit toujours le martyrologe, édition de 1961, en tête de ce jour. Pendant longtemps on a assimilé ce moine Placide massacré par les pirates en Sicile au fameux petit disciple de saint Benoît. En fait ce Placide de Sicile et le "pirate Manouche" sont de plusieurs siècles plus tard.

Dans mon bréviaire bénédictin de 1955, la fête de saint Placide et ses compagnons martyrs est toujours une fête « majeure de seconde classe », donc une grande fête, mais toute mention du disciple de saint Benoît a disparu, et l’oraison, qui ne cite aucun nom, ne fait même pas mention du martyre… Depuis lors les bénédictins ont joint Placide à saint Maur (lequel a d’ailleurs le même problème d’identification…).

En ce qui me concerne je célèbre cet office comme celui de tous les martyrs bénédictins… Puisqu’ils n’ont pas de fête, et qu’il y eut des martyrs, dont le Placide sicilien et tous ses frères moines…

Pour faire bonne mesure, le sermon de saint Augustin du deuxième nocturne n’est pas de saint Augustin, mais, comme cela arrive de temps et temps, de saint Césaire.

Et certains auront remarqué que j’avais d’abord mis ce matin saint Pierre d’Alcantara, me trompant de deux semaines…

Quel curieux jour…

Commentaires

  • "Quel curieux jour…
    Le lendemain de "tutti fratelli" ne peut qu'être un curieux jour, je dirais même plus, un bizarre jour. Comme c'est étrange.

  • Ces jours sont à surveiller avec attention : le 4 octobre 2019, l'idole pachamamelue était dans les jardins du Vatican. Le 7, elle entrait en procession à Saint-Pierre pour y être adorée par le "pape" et les pères synodaux.

  • Ne pas oublier non plus la parution hier de Fratelli Tutti, une encyclique qui restera carrée bien profond dans les "anales" de la chrétienté. Je ne suis pas certain d'aller au-delà de la page 6, où je lis ça :
    "si pour la rédaction de Laudato si j’ai trouvé une source d’inspiration chez mon frère Bartholomée, Patriarche orthodoxe qui a promu avec beaucoup de vigueur la sauvegarde de la création, dans ce cas-ci, je me suis particulièrement senti encouragé par le Grand Iman Ahmad Al-Tayyeb que j’ai rencontré à Abou Dhabi pour rappeler que Dieu a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux."
    Le style est aussi élégant et léger qu'un missile Satan II, en plus.

  • Dans LA VIE DU PETIT SAINT PLACIDE, écrite et dessinée pour un 5 octobre (des années 1950 je crois), Mère Geneviève Gallois fait mourir saint Placide dans son lit. Cette sorte de bande dessinée est aussi un livre sur la vie monastique. Une Soeur Placida de son monastère lui avait demandé une image pour sa fête, elle en fit 104. Constamment réédité depuis (Ed. du Cloître, 13 490 Jouques).
    Dans mon Gaspar Lefebvre de 1958, je lis : "S. Placide et ses compagnons martyrs, Mémoire, Rouge, Messe Salus autem". Mais aussi : "La famille bénédictine honore aujourd'hui un autre Placide, jeune disciple de S. Benoît, dont le culte a souvent été confondu avec celui du premier".

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