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  • Pachamama brûlée

    Sur cette vidéo publiée par Lifesite News on voit un prêtre brûler successivement trois effigies de Pachamama en expliquant pourquoi il le fait et en appelant les fidèles à une prière de réparation après avoir prononcé un exorcisme. On lira ci-dessous une traduction de ses propos.

    On pourrait croire que ce prêtre est un exalté, en marge de l’Eglise, voire même en dehors de l’Eglise. Non seulement ce n’est pas le cas, mais il s’agit du P. Hugo Valdemar Romero, qui a longtemps été le directeur de la communication de l’archidiocèse de Mexico, et qui est depuis l’an dernier le chanoine pénitencier de la cathédrale : il est donc le prêtre particulièrement ad hoc, et il a accompli cet acte de salubrité publique et spirituelle devant l’église de Mexico dédiée à Notre Dame de Guadalupe.

    « Comme nous le savons, la très sainte Vierge de Guadalupe est une jeune femme enceinte. Elle a dans son ventre Jésus qui doit donner naissance au nouveau continent. Elle dit qu’elle vient accorder son amour à tous les habitants de ce continent. Elle est enceinte et porte Jésus qui nous apportera l’Évangile et chassera les ténèbres de l’idolâtrie et du diable. »

    « Un ami exorciste dit que cette idole est en réalité la figure de l’antichrist. C’est un blasphème et une parodie de Marie. Pachamama est enceinte mais porte l’antichrist pour lui donner naissance dans l’église maçonnique, pour détruire les sacrements, ce qui est retourner à l’idolâtrie et à la superstition. Ainsi, cet antichrist qui doit donner naissance à une Eglise à «visage amazonien» est une abomination, une contradiction avec la doctrine de l’Église, qui est la dynamique dans laquelle ces idolâtres veulent entrer maintenant. »

    « Alors, en signe de dégoût pour les offenses qu’ils ont faites à la Très Sainte Vierge Marie à Rome, dans son église de Traspontina, nous, en signe de protestation et en signe de réparation, brûlons cette idole satanique de la Pachamama. »

  • Routine

    La Cour de Justice de l’UE vient une fois de plus de condamner la Pologne, sur demande de la Commission européenne. Elle « constate que cet État membre a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu du droit de l’Union, d’une part, en instaurant un âge du départ à la retraite différent pour les femmes et les hommes appartenant à la magistrature polonaise et, d’autre part, en abaissant l’âge du départ à la retraite des juges des juridictions de droit commun, tout en conférant au ministre de la Justice le pouvoir de prolonger la période d’activité de ces juges. »

    La Cour « rappelle » que « l’État membre concerné doit se conformer à l’arrêt dans les meilleurs délais », et que « lorsque la Commission estime que l’État membre ne s’est pas conformé à l’arrêt, elle peut introduire un nouveau recours demandant des sanctions pécuniaires »…

  • La FSSP en Amérique

    Traduction d’un article du Washington Examiner : "Les paroisses catholiques traditionnelles se développent alors que le catholicisme américain décline"

    Les paroisses catholiques traditionnelles dirigées par une association de prêtres se développent aux États-Unis, défiant la tendance au déclin de l'Eglise américaine en général au cours des décennies précédentes.

    Au cours de l'année écoulée, les paroisses dirigées par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, une association de prêtres vouée à la célébration de la forme latine traditionnelle de la liturgie catholique, ont enregistré une forte augmentation de la fréquentation de la messe dominicale. La liturgie traditionnelle qui attire les participants est la forme de la messe célébrée avant les réformes instituées lors du Concile Vatican II, une réunion des évêques de l’église dans les années 1960.

    À Los Angeles, la fraternité n’avait pas d’église avant 2018, mais l’assistance à la messe a doublé au cours de l’année écoulée, passant de 250 par dimanche à 500. Le curé de la paroisse, le P. James Fryar, a commenté pour le site Web de la fraternité qu’après que sa paroisse avait ajouté une quatrième messe le dimanche, « 200 autres personnes sont venues ».

    La paroisse de Naples, en Floride, existe depuis moins de deux ans, mais près de 400 personnes y assistent à la messe chaque dimanche, soit une augmentation de 20% par rapport à 2018. Le pasteur, le P. Jonathan Romanoski, a déclaré au Washington Examiner que la paroisse « enregistre en moyenne une nouvelle famille - parfois une famille, parfois un individu - chaque semaine » depuis plus d'un an.

    Romanoski a déclaré que les gens étaient attirés par la liturgie et une communauté forte, qui comprend des groupes d'hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, et des repas-partages mensuels.

    « C’est un endroit formidable pour leurs enfants, les prêtres sont très impliqués avec les gens, et les gens eux-mêmes se sentent comme formant entre eux une famille», a déclaré Romanoski.

    Romanoski a ajouté que les gens des autres paroisses se joignent souvent aux messes et que même les messes quotidiennes accueillent en moyenne une cinquantaine de paroissiens.

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  • Le témoignage

    Le jeune homme qui a jeté les statuettes de l’idolâtrie pachamamesque dans le Tibre n’a pas seulement fait œuvre salutaire. Il parle fort bien de la foi chrétienne et de l’Eglise catholique. Voir son remarquable entretien avec Jeanne Smits, dont voici un petit extrait :

    En tant que catholique, je crois que Dieu est le créateur de la terre. Il nous a donné à nous autres êtres humains la liberté, c’est l’histoire d’Adam et Ève et du péché originel : par le jeu de notre liberté, il y a aujourd’hui des maladies, des épidémies, des guerres et toutes les choses mauvaises qui se produisent sur cette terre. Dieu a tout créé à la perfection. L’idée d’une Terre-Mère est théologiquement inacceptable. C’est du paganisme et rien d’autre et j’ajouterais que la Terre-Mère est l’exemple type du paganisme. Cela me suffit pour être absolument certain de ce que ces statuettes représentent une idole païenne. Nous sommes donc très heureux de ce succès qui nous a permis de les enlever de cette église et de le jeter dans le fleuve.

  • Civitatem istam

    ℟. Civitatem istam tu circumda Domine: et Angeli tui custodiant muros eius. * Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.
    ℣. Avertatur furor tuus Domine a populo tuo et a civitate sancta tua.
    ℟. Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Ce répons « de Prophetis », des prophètes qu’on lit en novembre, a bien un verset d’un prophète, une ancienne version ou une adaptation de Daniel 9,16, mais le corps du répons ne se trouve nulle part dans l’Ecriture. C’est donc semble-t-il une composition qui amplifie le texte de Daniel et appelle Dieu à protéger une ville menacée : d’où la suppression de « Jerusalem » du texte de Daniel pour que la prière puisse s’appliquer à toute ville. De ce fait on le trouve aussi comme prière pour la ville où l’on habite dans certains livres de piété.

    Ce répons existe aussi comme antienne dans la liturgie ambrosienne, et on le trouve inscrit à l’entrée de plusieurs églises. Notamment du « Westwerk » de l’abbaye de Corvey, la plus ancienne construction de ce type (885). La plaque se trouve à près de 11 mètres de hauteur (sous la deuxième fenêtre centrale). Depuis la restauration de 1985 elle est exposée à l’intérieur (photo) et c’est une copie qui a été mise à sa place.

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  • Saint Charles Borromée

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    Le « Colosse », ou « Sancarlone », statue de saint Charles Borromée au sommet du « mont sacré » édifié en hommage à l’archevêque de Milan par sa ville natale peu après sa mort. La statue de cuivre, de près de 32 mètres, terminée en 1698, était alors la plus haute du monde. On peut monter à l’intérieur jusque dans la tête et voir le monde (en l’occurrence le lac Majeur) par les pupilles du saint…

    Dans l’église Saint-Charles d’Arona il y a un masque de bois qui est la copie de son masque mortuaire.

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  • 21e dimanche après la Pentecôte

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    In salutári tuo ánima mea, et in verbum tuum sperávi : quando fácies de persequéntibus me iudícium ? iníqui persecúti sunt me, ádiuva me, Dómine, Deus meus.

    Mon âme est dans l’attente de ton salut, j’espère en ta parole ; quand feras-tu le jugement de ceux qui me persécutent ? Des iniques me persécutent ; aide-moi, Seigneur, mon Dieu.

    Cette antienne de communion est un bijou dans son apparente simplicité. C’est une humble prière qui d’abord monte à peine et s’épanouit sur le verbe exprimant l’espérance. Puis vient la demande, qui « frappe à la porte de la miséricorde » (dom Johner) sur une seule note, qui est la dominante, qui n’avait été jusque-là qu’effleurée. Cette demande est celle du jugement de ceux qui me persécutent, et le mot jugement conclut la phrase comme j’espère concluait la première, une tierce en dessous, sur la tonique, comme si l’antienne se terminait là. Mais elle repart, sur la dominante, et va aller jusqu’au do : c’est le point culminant de l’antienne, le cri de douleur du persécuté : or sur la partition ce n’est rien d’autre que l’intonation normale du psaume dans ce mode…, Puis, dans l’espérance qui est certitude du salut, l’antienne se termine par une très belle révérence devant le Seigneur Dieu.

    Par le chœur de l’église Sainte Suzanne de Rome, dont je ne sais absolument rien, sinon que c’était en 1957 et que c’était un double disque avec l’intégralité de la messe de ce dimanche, célébrée par le chanoine Sydney MacEwan, qui officiait normalement dans sa paroisse écossaise, mais qui était mondialement connu (du moins dans le monde anglo-saxon) comme ténor. En 1957 la firme Columbia venait de publier un disque où il interprétait des chants de Noël.


    podcast

  • Hommage aux marchands de drogue

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    L’artiste franco-américain Scott Holmquist a installé cette sculpture dans un parc de Berlin qui est devenu un marché de la drogue (au point que depuis mai dernier les dealers ont leurs espaces réservés, signalés par un trait rouge, afin qu’ils ne boquent plus les entrées pour les promeneurs…).

    La statue s’intitule « Last Hero » et rend ouvertement hommage aux trafiquants de drogue, qui sont donc les « derniers héros »…

    L’œuvre a été installée avec l’assentiment des autorités berlinoises. Parce que c’est en réponse à une manifestation de PEGIDA qui dénonçait l’absence d’état de droit dans le parc.

    (Ça a l’air d’une blague, mais on n’est pas le 1er avril. C'est seulement une illustration parmi tant d'autres du suicide de l'Occident.)

  • Chute d’une étoile filante

    Beto O’Rourke était le jeune Texan démocrate qui allait renverser Donald Trump en 2020. C’est ce que disait une campagne internationale de promotion du personnage, depuis plusieurs années, dans tous les médias de gauche. Particulièrement après qu’il eut été élu député trois fois avec un score de plus de 65%, et la troisième fois sans candidat républicain en face de lui, et même, et plus encore, quand il a été battu aux sénatoriales de 2018, dans un Etat où il n’avait aucune chance, et où il fit néanmoins plus de 48% des voix face à Ted Cruz, ce qui était une sorte de victoire, un gage évident de victoire prochaine : à la Maison Blanche. Il avait donc entamé sa campagne pour les primaires démocrates en disant qu’il était « vraiment né pour ça » : devenir président des Etats-Unis.

    Mais la campagne médiatique en sa faveur a cessé depuis de longs mois, pour une raison que j’ignore, et le fringant démocrate qui allait renverser Donald Trump était à moins de 2% dans la moyenne des sondages. Il a donc jeté l’éponge. Et il n’est plus rien, puisqu’il avait abandonné son siège de député pour conquérir celui de sénateur…

    Donald Trump ne l’a pas raté, dans un tweet moqueur : « Oh non, Beto vient juste d'abandonner la course à la présidentielle alors qu'il disait être ”né pour ça”. Je ne pense pas, non ! »

  • Le Président salue les ennemis de la France

    Tweet d’Emmanuel Macron honorant les terroristes de la Toussaint rouge :

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