Sur cette vidéo publiée par Lifesite News on voit un prêtre brûler successivement trois effigies de Pachamama en expliquant pourquoi il le fait et en appelant les fidèles à une prière de réparation après avoir prononcé un exorcisme. On lira ci-dessous une traduction de ses propos.
On pourrait croire que ce prêtre est un exalté, en marge de l’Eglise, voire même en dehors de l’Eglise. Non seulement ce n’est pas le cas, mais il s’agit du P. Hugo Valdemar Romero, qui a longtemps été le directeur de la communication de l’archidiocèse de Mexico, et qui est depuis l’an dernier le chanoine pénitencier de la cathédrale : il est donc le prêtre particulièrement ad hoc, et il a accompli cet acte de salubrité publique et spirituelle devant l’église de Mexico dédiée à Notre Dame de Guadalupe.
« Comme nous le savons, la très sainte Vierge de Guadalupe est une jeune femme enceinte. Elle a dans son ventre Jésus qui doit donner naissance au nouveau continent. Elle dit qu’elle vient accorder son amour à tous les habitants de ce continent. Elle est enceinte et porte Jésus qui nous apportera l’Évangile et chassera les ténèbres de l’idolâtrie et du diable. »
« Un ami exorciste dit que cette idole est en réalité la figure de l’antichrist. C’est un blasphème et une parodie de Marie. Pachamama est enceinte mais porte l’antichrist pour lui donner naissance dans l’église maçonnique, pour détruire les sacrements, ce qui est retourner à l’idolâtrie et à la superstition. Ainsi, cet antichrist qui doit donner naissance à une Eglise à «visage amazonien» est une abomination, une contradiction avec la doctrine de l’Église, qui est la dynamique dans laquelle ces idolâtres veulent entrer maintenant. »
« Alors, en signe de dégoût pour les offenses qu’ils ont faites à la Très Sainte Vierge Marie à Rome, dans son église de Traspontina, nous, en signe de protestation et en signe de réparation, brûlons cette idole satanique de la Pachamama. »