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  • La Chine de François

    Depuis le 9 novembre, Mgr Vincent Guo Xijin, le véritable évêque catholique de Mindong, que François a fait auxiliaire de l’évêque de l’Eglise officielle, et qui a refusé de participer aux ordinations sacerdotales le 28 octobre, « bénéficiait » d’une garde permanente de deux « agents de sécurité » devant son domicile. Et plusieurs fois par jour il recevait la visite de diverses personnes lui demandant de signer l’acte d’adhésion à l’Eglise « indépendante » chinoise afin d’être reconnu comme évêque par le pouvoir. On lui demandait aussi de se rendre à une réunion des prêtres « indépendants » de la province, qui se déroule jusqu’à demain. Mardi on l’a mis de force dans une voiture pour l’y conduire, mais il a tellement résisté qu’on la conduit à un autre endroit où l’on a tenté de le convaincre, et puisqu’il résistait toujours on l’a emmené chez l’évêque officiel, en espérant que celui-ci pourrait l’amener à de meilleurs sentiments. Hier, Mgr Guo Xijin s’est enfui de l’évêché et est retourné chez lui…

  • Saint Josaphat

    Extrait de l’encyclique Ecclesiam Dei de Pie XI, le 12 novembre 1923, pour le troisième centenaire du martyre de saint Josaphat.

    Né de parents séparés de l'unité catholique, Josaphat, qui reçut au saint baptême le nom de Jean, se consacra à la piété dès sa plus tendre enfance. Tout en suivant la splendide liturgie slave, il recherchait avant toutes choses la vérité et la gloire de Dieu ; à cette fin, et en dehors de toute considération humaine, il se tourna tout enfant vers la communion de l'unique Eglise œcuménique ou catholique, se considérant comme appelé à la communion de cette Eglise par le baptême même qu'il avait validement reçu. Bien plus, se sentant poussé par une inspiration du ciel à travailler au rétablissement de la sainte unité dans le monde entier, il comprit qu'il pouvait y contribuer dans une très large mesure s'il conservait dans le cadre de l'unité de l'Eglise universelle le rite slave oriental et l'Ordre des moines basiliens.

    C'est pourquoi, reçu en 1604 parmi les Basiliens et ayant échangé le nom de Jean pour celui de Josaphat, il s'adonna tout entier à l'exercice de toutes les vertus, particulièrement de la piété et de la mortification. La vue de Jésus crucifié avait fait naître en lui, dès son enfance, l'amour de la croix, qu'il ne cessa ensuite de pratiquer à un degré éminent. D'après Joseph Velamin Russky, métropolite de Kiev, qui avait été archimandrite de ce monastère, il fit en peu de temps de tels progrès dans la vie monastique qu'il put servir de maître aux autres. Aussi, à peine ordonné prêtre, Josaphat est lui-même nommé archimandrite et placé à la tête du monastère. Pour accomplir sa charge, il ne se contenta point de maintenir en bon état le monastère et l'église attenante et de les fortifier contre les attaques des ennemis ; mais, constatant qu'ils étaient presque abandonnés par le peuple chrétien, il résolut de s'employer à l'y ramener.

    Entre temps, préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de Pierre, il s'enquérait de tous côtés des moyens soit de la promouvoir, soit de la consolider ; surtout, il étudiait sans répit les livres liturgiques dont les Orientaux, y compris les schismatiques eux-mêmes, avaient accoutumé de se servir en accord avec les prescriptions des saints Pères.

    Après cette si active préparation, Josaphat se mit à l'œuvre de restauration de l'unité avec tant de force tout ensemble et de douceur, et il y réussit à tel point que ses adversaires eux-mêmes l'appelaient ravisseur d'âmes. Le nombre, en effet, est étonnant de ceux qu'il ramena à l'unique bercail de Jésus-Christ, convertis de toutes condition et origine, gens du peuple, commerçants, nobles, préfets même et administrateurs de provinces, comme nous savons que ce fut le cas pour Sokolinski de Polotsk, pour Tyszkievicz de Novgrodensk, pour Mieleczko de Smolensk.

    Mais il étendit bien plus encore son action apostolique du jour où il fut nommé évêque de l'Eglise de Polotsk. Cet apostolat a dû avoir une influence incroyable ; car on vit Josaphat donner l'exemple d'une extrême chasteté, pauvreté et austérité ; il se montrait envers les pauvres d'une telle générosité qu'il alla jusqu'à mettre en gage son omophorion pour secourir leur indigence ; se renfermant strictement dans le domaine religieux, il ne s'ingérait en rien dans les affaires politiques, encore que par des instance vives et réitérées on le pressât de se charger d'intérêts et à prendre parti dans des conflits d'ordre temporel ; enfin, il apportait à son œuvre le dévouement accompli d'un très saint évêque, travaillant sans relâche par sa parole et ses écrits à faire pénétrer la vérité. Il a publié en effet nombre d'ouvrages merveilleusement mis à la portée du peuple, entre autres sur la Primauté de saint Pierre et le baptême de saint Vladimir, et encore une apologie de l'unité catholique, un catéchisme selon la méthode du bienheureux Pierre Canisius, et d'autres travaux du même genre.

    Se multipliant pour rappeler l'un et l'autre clergé à l'accomplissement attentif de ses devoirs, il obtint peu à peu, en réveillant le zèle pour le ministère sacerdotal, que le peuple, régulièrement instruit de la doctrine chrétienne et nourri de la parole divine par une prédication appropriée, se reprît à fréquenter les sacrements et les cérémonies liturgiques, et fût ramené à une vie toujours plus chrétienne.

    C'est ainsi que, par une large et abondante diffusion de l'esprit de Dieu, Josaphat consolida merveilleusement l'œuvre d'unité à laquelle il s'était voué. Cet affermissement, on peut même dire cette consécration, il la donna surtout le jour où il tomba martyr de cette cause, par un acte de sa pleine volonté et avec une admirable grandeur d'âme. La pensée du martyre était toujours dans son esprit, fréquemment sur ses lèvres ; le martyre, il l'appela de ses vœux au cours d'une prédication solennelle ; le martyre, enfin, il le sollicitait comme une faveur particulière de Dieu. C'est ainsi que, peu de jours avant sa mort, averti des embûches qui se tramaient contre lui, il dit : Seigneur, faites-moi la grâce de pouvoir répandre mon sang pour l'unité, ainsi que pour l'obéissance au Siège Apostolique.

    Son désir fut exaucé le dimanche 12 novembre 1623 ; avec un visage où éclate la joie et qui respire la bonté, il va au-devant de ses ennemis qui l'entourent, cherchant l'apôtre de l'Unité ; il leur demande, à l'exemple de son Maître et Seigneur, de ne faire aucun mal aux siens, et se livre entre leurs mains ; frappé avec une extrême cruauté et tombé sous leurs coups, il ne cesse jusqu'au dernier soupir d'implorer de Dieu le pardon pour ses meurtriers. Ce martyre si glorieux fut fécond en résultats ; notamment, il inspira une grande énergie et fermeté aux évêques ruthènes, qui faisaient deux mois plus tard, dans une lettre à la Sacrée Congrégation de la Propagande, la déclaration suivante : Nous nous affirmons absolument prêts à donner notre vie jusqu'au sang, comme vient de le faire l'un des nôtres, pour la foi catholique. Un nombre considérable de schismatiques, parmi lesquels les meurtriers mêmes du martyr, rentrèrent bientôt après dans la seule véritable Eglise.

  • Saint Didace

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  • Le pays avant le parti

    Nigel Farage, à la tête de son fringant Parti du Brexit, avait l’intention de participer pleinement aux législatives anticipées, ce qui est normal puisque c’est le rôle d’un parti politique.

    Mais au Royaume-Uni le scrutin est à un seul tour, et dans la très grande majorité des circonscriptions le Parti du Brexit n’arriverait pas en tête (il rêvait d’une vingtaine de sièges). Mais comme il est populaire il pourrait nuire aux conservateurs au point de lui faire lourdement perdre la majorité absolue dont il a besoin pour mener à bonne fin le Brexit. Alors Nigel Farage vient de décider que son parti ne présentera pas de candidat dans les circonscriptions détenues par un conservateur.

    Il a décidé de « placer le pays avant le parti », a-t-il dit, afin d’éviter un parlement minoritaire, et un second référendum.

  • Colloque La France et l'islam

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  • Des ponts et des frontières…

    Le Danemark rétablit les contrôles à sa frontière avec la Suède à partir de ce soir, suite à une série d’attentats et de crimes qui se sont produits ces derniers mois à Copenhague, commis selon la police danoise par des « Suédois » venus de Malmö, la 3e ville de Suède, qui se trouve juste de l’autre côté du pont reliant les deux villes.

    Des contrôles auront donc lieu sur le pont, et dans les ports.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’attentat contre... l’administration fiscale danoise, le 6 août.

    Le 25 juin, deux « Suédois » étaient morts à Copenhague dans une bagarre entre deux gangs « suédois ».

    Il y a plus de 30% d’immigrés à Malmö, et des émeutes récurrentes, et des violences permanentes. Samedi dernier un « jeune » de 15 ans a été tué par balle, un autre grièvement blessé. Tous deux « bien connus » de la police.

  • Profanation

    L'église Saint-Etienne de Tonnay-Charente, près de Rochefort, en Charente-Maritime, a été profanée samedi dernier. Le tabernacle a été fracturé, de nombreuses hosties répandues par terre, et la grande hostie pour l’adoration du Saint-Sacrement a disparu. Le grand crucifix a été suspendu à l’envers sur la chaire, et il y a eu diverses autres dégradations.

    « Cette profanation abjecte est une blessure et une humiliation douloureuses pour l'ensemble des catholiques du diocèse », dit Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle, annonçant une messe de réparation jeudi à 18 heures.

  • Un prêtre arménien tué

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    Le génocide arménien fait de nouvelles victimes, un siècle après : le P. Hovsep Petoyan, prêtre arménien catholique, et son père Abraham ont été tués dans une embuscade tendue par l’Etat islamique dans la province syrienne de Deir el-Zor, près de la frontière turque : un endroit qui était contrôlé par les forces kurdes avant l’offensive turque. Le diacre qui les accompagnait a été blessé. Ils se rendaient à Deir el-Zor pour voir les travaux de restauration de l’église.

    Ces arméniens habitaient Qamichli, une des villes créées par la France dans les années 1920 pour abriter les rescapés du génocide arménien, toujours peuplée en grande partie par des descendants du génocide arménien et assyrien.

    Dans le même temps, trois bombes explosaient à Qamichli, près de l’église chaldéenne et d’un marché. Il y a eu sept morts et au moins 70 blessés.

  • Saint Martin Ier

    Martin, natif de Todi en Ombrie, s’efforça, dès le commencement de son pontificat, et par les lettres qu’il écrivit, et par les légats qu’il envoya, de rappeler des funestes erreurs de l’hérésie à la vérité de la foi catholique Paul, Patriarche de Constantinople. Celui-ci, soutenu par l’empereur Constant, qui était hérétique, en était venu jusqu’à cet excès de folie, de reléguer en différentes îles les légats du Saint-Siège. Le Pape, justement indigné de ce crime, le condamna dans un concile qu’il tint à Rome, concile où se trouvèrent cent cinq Évêques.

    A cause de cet acte, Constant envoya en Italie l’exarque Olympius, avec ordre de faire tuer le Pape Martin, ou de le lui amener. Olympius étant donc venu à Rome, commanda à un licteur de tuer le Pape, lorsqu’il célébrerait solennellement la Messe en la basilique de Sainte-Marie de la Crèche : mais ce satellite, ayant tenté la chose, devint tout à coup aveugle.

    Depuis ce temps-là, plusieurs malheurs arrivèrent à l’empereur Constant ; loin d’en être devenu meilleur, il envoya Théodore Calliope à Rome, avec ordre de se saisir du Pape. Celui-ci fut pris par artifice, mené à Constantinople, et, de là, relégué dans la Chersonèse, où, épuisé par les maux qu’il avait soufferts pour la foi catholique, il mourut le douze novembre, après s’être signalé par plusieurs miracles. Quelque temps après, son corps fut transporté à Rome, et déposé dans l’église consacrée à Dieu sous le nom de saint Sylvestre et de saint Martin.

    Il gouverna l’Église six ans, un mois et vingt-six jours. En deux ordinations, faites au mois de décembre, il ordonna onze Prêtres et cinq Diacres et sacra trente-trois Évêques pour divers lieux.

    (bréviaire)

  • Espagne : Vox à 15%

    Non seulement les socialistes (28% des voix) n’ont pas obtenu la majorité absolue qu’ils espéraient pour mettre fin à la crise, mais ils ont perdu trois députés (120).

    Le parti populaire (20,8%) obtient 87 sièges (12 de plus).

    Le parti qui bénéficiait de l’arrivée de Manuel Valls, Ciudadanos, est passé de 57 à 10 députés…

    L’extrême gauche de Podamos et Cie (12,8%) passe de 40 à 35 députés.

    Et Vox a gagné près de 5 points, à 15,1%, passant de 24 à 52 députés, et devenant le troisième parti alors qu’il n’existait pas au Parlement avant avril dernier.