Kirsten Gillibrand est sénatrice de New York et candidate à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. Militante acharnée de l’avortement, elle prétend qu’il y a eu « plus de 250 lois » limitant l’avortement « rien que cette année », elle déclare que les lois qui prohibent l’avortement à partir du premier battement de cœur du fœtus sont « terrifiantes », et plus généralement que toutes ces lois sont « contre la foi chrétienne ». Exemple de la prose de la dame :
« Si vous êtes une personne qui a la foi chrétienne, l'un des fondements de notre foi est le libre arbitre. L’un des fondements de notre démocratie est la séparation de l’Église et de l’État et nous ne sommes en aucun cas censés imposer notre foi à d’autres personnes. »
Kirsten Gillibrand a évidemment un score de 100% dans le classement du Planning familial. Mais elle tourne autour de 1% dans les intentions de vote à la primaire démocrate.
Commentaires
Elle ferait bien d'ouvrir un dictionnaire pour apprendre ce qu'est le libre arbitre, au lieu de dire n'importe quoi.
Cette catholique ignare et apostate voulait probablement parler de "libre arbitre" pour faire plaisir aux protestants?
Des 22 sénateurs catholiques, 12 sont "démocrates" donc pro-mort, comme la ligne de leur parti le leur demande. Elle est excommuniée de fait.
Dauphin,
Comme Kariger ?
Dauphin,
"Comme les protestants"?
Vous voulez parler de libre examen ?
à Robert, oui "libre examen" merci d'avoir corrigé ce lapsus qui permet aux protestants d'interpréter tout comme ils veulent.
Elle devrait donner une entrevue à La Croix, cela plairait aux rédacteurs et elle recevrait beaucoup de messages d'encouragement.
On en a marre des politiciens pseudo-catholiques qui préfèrent la gloire des hommes à la gloire de Dieu.
La catégorisation « catholique » est en train de perdre toute signification précise. Nous avons ainsi des « catholiques » athées, ce qui doit étonner les déistes, lesquels vont finir par devenir les seuls théistes subsistants.
« En Allemagne, 25% de ceux qui se disent catholiques (et 35% de ceux qui se disent protestants) ne croient même pas en Dieu. Et si on les interroge sur la résurrection réelle de Jésus, le pourcentage d’incroyance explose. Que sont donc ces chrétiens qui passent dans les rues (et peu dans les églises) et qui ne croient en (presque) rien ? Ici, il n’y a pas de mystère, ni même rien de surprenant : il s’agit de ceux qui adhèrent vaguement aux traditions morales qui leur ont été transmises. Et, aujourd’hui, il s’agit majoritairement de personnes d’un certain âge. C’est tout ».
Edouard-Marie Gallez
http://www.eecho.fr/lesperance-de-paques-et-le-salut/
Un autre dans le même ton: un "catholique non-croyant", qui ne cesse de vomir sur l'Église catholique et qui parle de Dieu comme d'un "ami imaginaire"...
https://www.journaldemontreal.com/2010/11/01/catholique-non-croyant
Oups Dauphin, parler ici d'excommunication de fait me parait devoir être précisé.
Si vous voulez dire que supporter l'avortement en tant que catholique et personnage public en charge d'une législation nationale est un grave péché qui vous empêche de recevoir la communion eucharistique alors vous avez probablement raison.
Mais si vous voulez dire qu'une telle personne catholique est, de par ses discours politiques en faveur de l'avortement, excommuniée latae sententiae alors là je pense que vous avez tort, l'Eglise n'ayant pas, à ce jour (Code de 1983), jugée qu'il s'agissait d'un délit punissable au titre du droit pénal qui est d'interprétation stricte. Cette excommunication ne s'applique à ce jour qu'à qui procure un avortement et seulement si l'effet s'en suit.
Il y a une grosse différence entre être privé de communion eucharistique et être excommunié.
En effet, vous avez raison, j'employais excommunié au sens de privé de communion et c'est pour cela que je n'ai pas rajouté "latae sententiae". Votre explication corrige l'ambiguïté.
Le libre arbitre , c'est la doctrine catholique qui affirme qu'une personne décide elle-même par sa conduite de son salut éternel.
L'hérétique Luther et " L'Église " luthérienne qu'il a fondée insiste sur le " serf arbitre " pour signifier que l'homme n'est pas vraiment libre sous-entendant ainsi ( sans oser le dire clairement ) que c'est Dieu qui le prédestine soit au Paradis soit à l'Enfer, sans que l'homme puisse changer son destin.
Par contre Calvin, lui, est allé jusqu'au bout de la logique induite par la doctrine luthérienne en affirmant carrément que c'est Dieu qui décide de qui va au Ciel et qui en Enfer...et les efforts de l'homme pour changer son destin éternel sont tout simplement vains !!! Et avec ça, il s'est trouvé des millions de personnes qui ont adhéré à cette aberration.
Mais aujourd'hui, aucun Protestant n'y croit plus : ça valait bien la peine de briser l'unité de la chrétienté pour en arriver là !!!