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  • Aux Etats-Unis

    Le Mississippi se bat vraiment en permanence, de façon méritoire, pour la vie des enfants à naître. Le résultat est déjà qu’il n’y a plus qu’un seul avortoir dans l’Etat. L’an dernier avait été votée et promulguée une loi interdisant les avortements après 15 semaines de grossesse. Loi immédiatement suspendue par un juge, puis annulée en novembre dernier par le même juge, comme violant « sans équivoque » le droit constitutionnel des femmes de tuer leurs bébés.

    Le Mississippi est immédiatement revenu à la charge. Avec une loi « battement de cœur » qui interdit les avortements dès qu’on peut détecter le battement de cœur du fœtus. Elle a été votée par les députés le 11 mars par 78 voix contre 37, et par les sénateurs le 19 par 34 contre 15.

    Le lieutenant-gouverneur Tate Reeves, qui est le président du Sénat, a twitté :

    Au Mississippi, nous valorisons la vie. Nous défendons l'innocent à naître. Aujourd'hui, le projet de loi “Battement de cœur” a été définitivement adopté au Sénat et nous avons envoyé un message. Les gens qui poussent à l'avortement illimité ne gagneront pas. Nous ferons le nécessaire et nous protégerons nos enfants.

    Le gouverneur Phil Bryant a retwitté le message puis a ajouté :

    Merci aux législateurs du Mississippi pour la protection de l’enfant à naître, pour avoir adopté le projet de loi “Battement de cœur” et l’envoyer à mon bureau pour signature. J’ai hâte de le signer très vite.

    Le Centre pour les droits reproductifs a annoncé qu’il contesterait cette loi devant la justice. Réponse de Phil Bryant :

    Nous aurons tous à répondre un jour devant le Bon Dieu. Je dirai alors : « Je me suis battu pour la vie des bébés innocents, même sous la menace d’une action en justice.

    Au moment où j’écris, Phil Bryant vient de signer la loi.

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    Une loi similaire a été votée en mai 2018 dans l’Iowa, et la semaine dernière dans le Kentucki. Toutes deux bloquées par les juges. D’autres Etats ont décidé de suivre. Leurs auteurs ne font pas mystère de leur volonté de renverser à terme et le plus vite possible la jurisprudence Roe contre Wade, en faisant remonter les lois contestées devant la Cour suprême. Inlassablement.

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    L’unique avortoir du Mississippi. Avec ses sémillantes « clinic escorts » qui prennent en charge les femmes qui veulent avorter pour leur faire éviter les militants de la vie qui sont en permanence devant la porte…

  • Ils osent

    Instrumentalisation et amalgame. Enorme. Les musulmans osent tout. Et ils ont raison, puisqu’on ne peut rien leur rétorquer sauf à être qualifié d’islamophobe et être condamné par les tribunaux. Et même par la Cour européenne des droits de l’homme, comme on vient de le voir. Ce sera désormais la CEDHI. Droits de l’homme islamique.

    Donc la Communauté islamique d’Autriche (IGGÖ) porte plainte contre le vice-chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache pour « incitation à la haine ».

    Parce que

    « Après les attaques terroristes en Nouvelle-Zélande, nous, la communauté musulmane, avons déclaré : ça suffit. Et les déclarations du vice-chancelier sont un dérapage massif, que nous ne pouvons plus accepter ».

    Les innombrables attaques terroristes perpétrées par des musulmans, ça ne compte pas (et les associations musulmanes ne les condamnent quasiment jamais). Seule compte l’attaque en Nouvelle-Zélande. Elle efface toutes les autres…

    L’IGGÖ s’en prend à Heinz-Christian Strache pour ses propos au moment de la présentation du dernier livre de Thilo Sarrazin. Il aurait dit que dans les maternelles contrôlées par les islamistes « les enfants sont éduqués à travers des sermons haineux à devenir des martyrs », et qu’il y en aurait « 150 et plus » à Vienne. Et il aurait fait un lien entre « le pourcentage de citoyens musulmans » dans un pays et « les conditions d'une guerre civile ».

    L’IGGÖ, dont le président est un Turc, à Vienne... commente : « Personne n'est au-dessus des lois, aucune carrière politique n'est plus importante que la paix sociale dans notre pays. »

    Sic.

  • Au musée

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    La municipalité de Montréal a décidé de décrocher le crucifix de la salle du conseil municipal.

    « C’est vraiment pour nous une façon d’honorer, de reconnaître la laïcité de l’institution », dit le maire, Valérie Plante.

    Avant on honorait, on reconnaissait le Christ. Mais c’était avant. Aujourd’hui on honore l’athéisme et l’islam.

    « Le crucifix sera éventuellement installé dans un espace muséal au sein de la mairie de Montréal », dit-on à la mairie.

    Eventuellement.

    L’assemblée des évêques catholiques du Québec considère que placer le crucifix dans un espace muséal est un geste respectueux : « Cela va rappeler notre histoire, notre culture et les évêques s’en réjouissent. »

    Et en effet le christianisme au Québec, c’est du passé…

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    Le maire, Valérie Plante. Au centre. En attendant que ce soit l’une des deux autres…

    N.B. Plus de 70% de l'immigration au Québec s'installe à Montréal. A la déchristianisation et à l'offensive laïciste s'ajoute l'exigence du "vivre ensemble". Mais la municipalité de Québec n'a pas l'intention de décrocher son crucifix.

  • Etonnants Pays-Bas !

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    Le Forum pour la démocratie, parti « populiste », anti-UE, anti-immigation, anti-islam, climatosceptique, dont le slogan est « Néerlandais d’abord », et qui n’existait pas encore il y a trois ans, fait jeu égal aux sénatoriales avec le parti du Premier ministre Mark Rutte, remportant 12 sièges dans la chambre haute.

    Le parti de Thierry Baudet s’était présenté pour la première fois aux élections législatives de 2017. Il était alors arrivé en 13e position, avec… 1,8% des voix (ce qui avait suffi à lui donner deux députés).

  • Miracle au Portugal

    Le patriarche de Lisbonne José Policarpo avait explicitement interdit l’application du motu proprio Summorum Pontificum au Portugal, se mettant ainsi ouvertement hors la loi. Il s’est retiré en 2013 (et il est mort en 2014 à 78 ans). Son successeur Manuel do Nascimento est moins extrémiste. Il a permis peu à peu quelques messes, et désormais il y a une (oui, une, mais c’est historique…) messe quotidienne au centre de Lisbonne.

    La messe en semaine est à 19h à l’Ancienne église de l’Immaculée Conception, et le dimanche c’est la grand-messe de 11h en l’église Saint Nicolas.

    Nossa Senhora da Conceição Velha

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    São Nicolau

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  • Jeudi de la deuxième semaine de carême

    Lecture des matines : début de l’homélie de saint Grégoire le Grand sur l’évangile du jour : le riche et le pauvre Lazare (Luc 16, 19-31).

    Que signifie, frères très chers, que signifie ce riche « qui s’habillait de pourpre et de linge fin et faisait chaque jour des festins splendides », sinon le peuple juif qui eut extérieurement un culte de la vie ; qui se servit des délices de la loi reçue pour s’en faire gloire et non pour agir ? Et Lazare, couvert d’ulcères, qu’exprime-t-il en figure, sinon le peuple des nations ? S’étant converti à Dieu, il n’a pas rougi de confesser ses péchés, ce lui fut une lésion sur la peau. Car le virus est attiré des organes internes et se déclare au-dehors par une lésion de la peau.

    Qu’est donc la confession des péchés sinon une sorte d’ouverture des lésions ? Parce que le virus du péché se déclare salutairement par la confession alors qu’il couvait pernicieusement dans l’âme. Car, les lésions de la peau attirent en surface l’humeur putride. Et, en confessant nos péchés, que faisons-nous d’autre que de déclarer le mal qui couvait en nous ? Mais Lazare, couvert de plaies, « aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; et personne ne le lui offrait. » Car ce peuple superbe dédaignait d’admettre un païen à la connaissance de la loi. Puisque la doctrine de la loi portait ce peuple à l’élévement, non à la charité, il s’enflait comme d’une richesse reçue ; et parce que les paroles débordaient de sa science, elles tombaient comme des miettes de la table.

    D’autre part, les chiens venaient lécher les plaies de ce pauvre qui gisait là. Souvent, dans le langage sacré, les chiens désignent les prédicateurs ; car la langue des chiens, en léchant une plaie, la guérit. De la même manière, les saints docteurs, quand ils nous instruisent lors de la confession de notre péché, touchent, pour ainsi dire, la plaie de notre âme avec la langue.

    *

    Chez les bénédictins c'est la fête de saint Benoît.

    Cette messe de saint Benoît, elle était, au point de vue du texte, exquise ; elle avait conservé le graduel et le trait, l’evangile et la communion de la délicieuse messe des abbés, mais elle débutait par le « Gaudeamus » des cocagnes liturgiques, était pourvue d’une epître spéciale très bien appropriée aux vertus que l’on adulait du patriarche, d’une séquence moins heureuse, en ce sens que si elle était habile à rappeler en ses courtes strophes les personnages de la Bible auxquels pouvait se comparer le saint, elle manquait trop de naïveté, et, avec son latin qui se croyait élégant, sonnait faux.

    Quant au plain-chant, il était celui du répertoire de luxe, c’est-à-dire qu’il était prétentieux et médiocre. Le Kyrie à filandres et à tirebouchons, le Gloria de toit et de cellier, le Credo pour pochette de maître de danse, tout s’y trouvait.

    Evidemment, soupirait Durtal, ma conviction s’affirme davantage, chaque jour, que les rénovateurs de la musique grégorienne sont partis d’un principe faux, alors qu’ils ont distribué les différentes parures des messes. Ils se sont imaginé que plus les pièces étaient chantournées et remorquaient à leur suite des caravelles exagérées de neumes et mieux elles convenaient au rite élevé des fêtes et étaient aptes à en rehausser l’éclat ; et pour moi, ce serait plutôt le contraire ; car plus le plain-chant est simple et naïf et plus il est éloquent et mieux il rend, en une langue d’art vraiment unique, l’allégresse ou la douleur qui sont, en somme, les deux sujets dont traitent les services de l’église, selon le Propre du Temps. (…)

    Les Vêpres étaient transférées avant le déjeuner, car logiquement elles devaient être débitées à jeun et l’on n’aurait pu se sustenter avant cinq heures du soir, si l’horaire coutumier avait été suivi ; et ces vêpres de férie étaient une surprise. On les récitait si rarement ! L’on n’entendait plus le « Dixit Dominus Domino meo » et les psaumes rebattus du dimanche. Ils changeaient, sans doubler l’antienne, chaque jour ; et, le lundi, l’on pouvait enfin écouter le magnifique « In exitu Israel de Aegypto » que l’on ne chante presque jamais dans la liturgie Bénédictine.

    Les Vêpres de saint Benoît ramenaient la monnaie courante des psaumes, mais leur inintérêt était sauvé par de splendides antiennes, celle de Sexte surtout, le « gloriosus Confessor Domini ». Elles eussent été parfaites sans une hymne aussi médiocre que celle de la messe, le « Laudibus cives resonent canoris », puant la langue païenne, le latin de la Renaissance, avec son Olympe mis tout le temps à la place du ciel, une hymne qui sentait la commande, le devoir de collège, le pion. (…)

    Cette funèbre vie liturgique que nous avons commencée avec la Septuagésime, qui est la probation du Carême, comme lui-même est le noviciat de la passion et de la Semaine Sainte, va s’assombrir encore avec les préludes de Pâques, et ce sera enfin fini, murmurait Durtal ; et je n’en serai vraiment pas fâché, car ces jeûnes et ces maigres répétés m’excèdent ; vrai, le brave saint Benoît aurait bien dû, à l’occasion de sa fête, nous permettre d’user d’aliments gras ! Va te faire fiche, l’austère morue va, une fois de plus, sévir, continua-t-il, en emboîtant le pas derrière les moines qui rejoignaient le cloître par la petite porte ouverte dans le fond de l’église. De nombreux prêtres des environs, quelques Dominicains, invités par le père prieur, se promenaient sous les galeries. Il y eut échange de présentations. Durtal cherchait un joint pour aller fumer une cigarette dans le jardin, quand il fut accaparé par le curé. Il l’emmena dans une allée et là, en attendant l’heure du repas, le prêtre lui raconta les cancans du village. (…)

    L’Angelus sonna et mit fin à l’entretien ; ils regagnèrent les arcades du cloître. Dom Prieur lava les mains de tous les invités qui se pressaient à la queue leu-leu devant la porte du réfectoire et, au son d’une lecture tombant en ondée monotone sur les tables, le dîner commença.

    Il n’y avait point la morue prédite, mais une anguille chapelurée, nageant dans une eau échalotée qui sentait le cuivre, des œufs mollets crevés sur des épinards au sucre, des pommes de terre frites, une crème liquide au caramel, du gruyère et des noix ; et, ce qui fut le comble du luxe, l’on but un doigt de vin excellent récolté dans les monastères de l’Espagne.

    J.-K. Huysmans, L'Oblat

  • Le Fidesz "suspendu"

    L’assemblée politique du PPE a voté par 190 voix contre 3 la suspension du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. Joseph Daul a twitté :

    Le Fidesz est suspendu avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre après le vote aujourd’hui des membres du PPE (190 pour, 3 contre). La suspension implique de ne plus participer à quelque réunion du parti que ce soit, de ne plus avoir de droit de vote, de ne plus avoir le droit de proposer des candidats aux postes.

    C’est un compromis obtenu à l’issue d’un long débat entre « les partis opposés à toute sanction à l’égard du Fidesz, les partis favorables à une suspension en espérant en réalité sauvegarder le statu quo, et les partis favorables à une suspension en espérant le départ volontaire des Hongrois », explique le Courrier d’Europe centrale.

    En début d’après-midi, le porte-parole de Viktor Orbán avait déclaré que « le Fidesz quittera immédiatement le PPE s’il en était suspendu », car cela relève de la « dignité du Fidesz et du pays ».

    Ce matin, Magyar Nemzet avait une fois encore demandé au Fidesz de quitter le PPE. C’est le journal qui le 7 mars avait appelé Viktor Orbán à s’allier avec la Ligue, le FPÖ et le PiS.

    Mais Viktor Orban a tenu une conférence de presse pour dire qu’il ne quittait pas le PPE : « L’unité du PPE a été préservée. (…) Nous allons mettre toute notre énergie pour que ce parti reste la principale force européenne, sans se perdre en spéculations sur ce qui se passera après », c’est-à-dire après les élections européennes, où les débats pourront reprendre au sein du PPE…

    Addendum

    La décision comporte la création d’un « conseil de trois sages » du PPE et la création d’un conseil de trois sages du Fidesz qui devront discuter. Le premier fera un rapport dans trois mois et l’activité du Fidesz au PPE est gelée jusque-là. (C’est-à-dire jusqu’aux élections euopéennes…) Le Fidesz a voté pour ce plan. (Les trois votes contre sont sans doute ceux des plus excités de l’exclusion).

  • Extrême droite ?

    Le taré qui a massacré des musulmans en Nouvelle-Zélande n’est pas d’extrême droite.

    Dans son manifeste il écrit : « La nation qui a les valeurs politiques et sociales les plus proches des miennes est la République populaire de Chine. »

    Puis :

    « Pourquoi mettre l’accent sur l’immigration et les taux de natalité alors que le changement climatique est un problème aussi énorme ? Parce que c’est le même problème. La surpopulation détruit l'environnement. Nous, Européens, sommes l'un des groupes qui ne surpeuplent pas le monde. Les envahisseurs sont ceux qui surpeuplent le monde. Tuez les envahisseurs, tuez la surpopulation et, ce faisant, sauvez le monde. »

    Ce n’est pas l’extrême droite qui veut lutter contre la « surpopulation ». Ce sont des idéologues de gauche, comme Paul Ehrlich (la bombe de la surpopulation qui va dévaster la planète). Et quel est le pays qui a mis en œuvre les délires de ces gens-là ? La Chine communiste…

    Voir aussi ici.

  • La blague du jour de Castaner

    Castaner a demandé en conseil des ministres « la dissolution de quatre associations qui « légitiment de façon régulière le djihad armé ».

    Y aura-t-il quelqu’un pour lui apprendre que c’est le Coran qui légitime le jihad armé ?

  • La CEDH décrète la soumission à l’islam

    "La Cour européenne des droits de l’homme a refusé de renvoyer l’affaire E.S. contre Autriche en appel en Grande Chambre. La condamnation pénale de Mme Sabaditsch-Wolff, pour avoir assimilé à de la pédophilie l’union de Mahomet (56 ans) à Aïcha (9 ans), est donc définitive. C’est là un grave recul de la liberté d’expression. De fait, Mme Sabaditsch-Wolff a été condamnée pour avoir dit une vérité dérangeante."

    Lire la suite de l’analyse de Gregor Puppinck ici. On retiendra que Mme Sabaditsch-Wolff est condamnée pour préserver la paix religieuse en Autriche. La paix religieuse implique donc qu’en ces temps où la lutte contre la « pédophilie » est une obsession, il est interdit de critiquer un homme qui couche avec une fillette quand cet homme s’appelle Mahomet.