L’assemblée politique du PPE a voté par 190 voix contre 3 la suspension du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. Joseph Daul a twitté :
Le Fidesz est suspendu avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre après le vote aujourd’hui des membres du PPE (190 pour, 3 contre). La suspension implique de ne plus participer à quelque réunion du parti que ce soit, de ne plus avoir de droit de vote, de ne plus avoir le droit de proposer des candidats aux postes.
C’est un compromis obtenu à l’issue d’un long débat entre « les partis opposés à toute sanction à l’égard du Fidesz, les partis favorables à une suspension en espérant en réalité sauvegarder le statu quo, et les partis favorables à une suspension en espérant le départ volontaire des Hongrois », explique le Courrier d’Europe centrale.
En début d’après-midi, le porte-parole de Viktor Orbán avait déclaré que « le Fidesz quittera immédiatement le PPE s’il en était suspendu », car cela relève de la « dignité du Fidesz et du pays ».
Ce matin, Magyar Nemzet avait une fois encore demandé au Fidesz de quitter le PPE. C’est le journal qui le 7 mars avait appelé Viktor Orbán à s’allier avec la Ligue, le FPÖ et le PiS.
Mais Viktor Orban a tenu une conférence de presse pour dire qu’il ne quittait pas le PPE : « L’unité du PPE a été préservée. (…) Nous allons mettre toute notre énergie pour que ce parti reste la principale force européenne, sans se perdre en spéculations sur ce qui se passera après », c’est-à-dire après les élections européennes, où les débats pourront reprendre au sein du PPE…
Addendum
La décision comporte la création d’un « conseil de trois sages » du PPE et la création d’un conseil de trois sages du Fidesz qui devront discuter. Le premier fera un rapport dans trois mois et l’activité du Fidesz au PPE est gelée jusque-là. (C’est-à-dire jusqu’aux élections euopéennes…) Le Fidesz a voté pour ce plan. (Les trois votes contre sont sans doute ceux des plus excités de l’exclusion).
Commentaires
100% des députés LR ont voté pour l’exclusion du parti de Viktor Orban du PPE
Le parti chéri de Daoudal (il appelait à voter pour Fillon, celui qui disait pourtant que ce sont les gens de bilderberg qui gouvernaient) confirme les déclarations de François-Xavier Bellamy qui avait déclaré “Je suis plutôt Juncker qu’Orban."
Je n'ai jamais dit de bien de LR, et j'ai "appelé à voter" Fillon uniquement pour tenter d'éviter que Macron soit au second tour.
Allez cracher votre venin ailleurs.
Ne pas parler de quelqu'un à la troisième personne quand on est chez lui en face de lui est le b.a ba du savoir-vivre.
Ce que dit Éric est intéressant, car je ne vois pas les choses ainsi.
Yves Daoudal m’avait d’ailleurs reproché une fois de faire un commentaire sur un de ses billets en disant « Yves Daoudal » au lieu de lui dire « vous ».
Mais faut-il nécessairement qu’il en soit ainsi ?
Si j’ai une conversation directe avec Yves Daoudal, ou si je lui écris un message, je vais évidemment lui dire « vous ». Et je peux bien sûr respecter le même usage dans la boîte de commentaires du blog.
Mais si dans cette boîte je dis « Yves Daoudal pense que... », ce n’est pas du tout discourtois.
Pourquoi ? Parce que, en réalité, je peux voir mon commentaire copme étant typiquement adressé, non pas au seul Yves Daoudal, mais aussi, et éventuellement surtout, aux lecteurs de son billet.
C’est ainsi une affaire de perspective.
Cette situation est analogue à celle d’un colloque, d’une conférence suivie de questions ou débats.
Yves Daoudal fait une communication dans un congrès, ou bien il donne une conférence. Ensuite un membre de l’assistance intervient.
Il peut se tourner vers Yves Daoudal et lui dire « vous », l’auditoire assistant à ce dialogue. Mais il peut aussi se tourner vers l’auditoire et dire « Comme Yves Daoudal l’a rappelé... », et c’est alors Yves Daoudal qui est auditeur.
C’est ce que montre l’observation répétée de telles situations.
Il y a donc plusieurs façons d’être poli.
Ensuite, le contenu ou le style du propos peut se révéler plus ou moins rude, plus ou moins agréable à entendre, mais c’est autre chose.
Vous ne semblez pas vous apercevoir que vous êtes sur "le blog d'Yves Daoudal", pas sur un forum quelconque dans lequel celui-ci interviendrait, comme ça parmi d'autres... Et la grande tolérance dont il fait preuve pour les commentaires (qui sont/devraient être des ... commentaires à ce qu'il a écrit) n'est pas une raison pour abuser.
Cher Éric :
Il serait oiseux que je répète mes observations argumentées sur une base analogique. Je n’ai pas ici confondu un blog et un forum, comme mes exemples l’indiquent de la façon la plus claire.
Je maintiens fermement que, si j’écris dans la boîte de commentaires de ce blog « Yves Daoudal fait observer que... », je ne commets *aucune* faute contre l’étiquette.
Comme je n’ai aucune velléité d’être impoli avec Yves Daoudal, croyez bien que j’ai une pleine conscience de ce que je fais.
De toute façon, la droite française LR ou RN, vote toutes les lois proposées par la commission européenne. Par contre, au niveau national, elle dit le contraire. L'hypocrisie règne !
Mais le duo Sarkozy/Fillon nous avait habitué à ce stratagème. Si Fillon avait été honnête, il aurait fait comme Collomb, démissionné en expliquant aux Français qu'on allait les trahir avec le traité de Maastricht. Comme il aime l'argent, il a préféré rester toucher son salaire mensuel de premier ministre. Mais Le Pen est pareil ! Cela fait des années qu'elle siège au parlement européen. L'a-t-on vu agir comme Nigel Farage ? Absolument pas. Des traitres tous ces gens.
C'est triste à dire mais c'est la vérité. MLP n'a pas la personnalité qui permettrait d'espérer une victoire de la droite.Elle n'est qu'une ambitieuse sans envergure, chef de parti par héritage (houleux...) et si elle s'obstine elle ne fera que faciliter la réélection de Macron joli en 2022.
L'ennui c'est qu'on ne voit personne de rassembleur percer à droite (Dupont-Aignan ne peut que faire illusion, on l'a bien vu récemment) et si un membre du RN se dégageait, MLP s'empresserait de lui refaire le coup de JMLP à Mégret en d'autres temps, avec le même gros rire gouailleur sans doute.
Pauvre France, elle est vraiment mal partie...
Elfe, vous voyez juste ! Elle n'est malheureusement pas la Nigel Farage de l'Angleterre. Chose étonnante, pour la première fois, on a pu assister à un débat avec un député 'En Marche' (Patrick Vignal) sur le sujet pour ou contre un frexit ! La censure ne semble pas allée jusqu'à Sud Radio :
https://www.youtube.com/watch?v=_KyyCYsR-aM
Mais si la censure n'existait pas les Français voteraient quoi aujourd'hui ?