Don Bosco est l'exemple resplendissant d'une vie marquée par la passion apostolique, vécue au service de l'Eglise au sein de la Congrégation et de la Famille salésienne. A l'école de saint Joseph Cafasso, votre Fondateur apprit à assumer la devise "da mihi animas, cetera tolle" comme la synthèse d'un modèle d'action pastorale inspiré par la figure et par la spiritualité de saint François de Sales. L'horizon dans lesquels s'inscrit ce modèle est celui du primat absolu de l'amour de Dieu, un amour qui parvient à façonner des personnalités ardentes, désireuses de contribuer à la mission du Christ pour allumer sur toute la terre le feu de son amour (cf. Lc 12, 49). A côté de l'ardeur de l'amour de Dieu, l'autre caractéristique du modèle salésien est la conscience de la valeur inestimable des "âmes". Cette perception engendre, par opposition, un sens aigu du péché et de ses conséquences dévastatrices dans le temps et dans l'éternité. L'apôtre est appelé à collaborer à l'action rédemptrice du Sauveur, afin que personne ne soit perdu. "Sauver les âmes", précisément selon les paroles de saint Pierre, fut donc l'unique raison d'être de Don Bosco. Le bienheureux Michel Rua, son premier successeur, résuma ainsi la vie de votre bien-aimé Père et Fondateur: "Il ne fit aucun pas, il ne prononça aucun mot, il ne mit la main à aucune entreprise qui n'ait pour objectif la salut des jeunes... Il n'eut véritablement rien d'autre à cœur que les âmes". Tels sont les mots du bienheureux Michel Rua à propos de Don Bosco.
(Photo : don Bosco en confession, 1861.)
Commentaires
Emouvant, quoique je dirais une "drôle de confession" vu le nombre des assistants...
Pas sûr qu'il s'agisse d'une confession : don Bosco n'a pas revêtu le surplis ni l'étole ; il manque aussi la séparation physique d'avec le pénitent (une grille en bois) réclamée par le droit canonique. Le saint prêtre n'ignorait pas ces choses.
Il doit s'agir d'une autre activité que la confession. Mais laquelle?
Je crois qu'il est prévu par le droit canonique qu'une grille soit disponible si le pénitent le désire. Il ne s'agit pas d'une exigence dont le non-respect invaliderait le sacrement. Votre observation me rappelle furieusement L'Auberge rouge, film dans lequel Autant-Lara, qui a si bonne réputation chez une certaine bourgeoisie catholique, raille furieusement l'hypocrisie supposée de l'Eglise.
Pour cette photo, elle montre un groupe d'enfants, trois adultes, dont deux sont agenouillés, et un jeune garçon parlant à l'oreille de saint Jean Bosco. Les deux clercs à genoux sont peut-être des enseignants au sujet et en présence desquels les enfants sont invités à formuler des doléances. Ou alors ce sont eux qui préparent la tambouille, et soit elle est immangeable, soit le jeune garçon voudrait avoir du rabe...