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  • Jeunisme barbare

    « La Banque Postale se lance à la conquête d'un public jeune qui a tendance à lui échapper aujourd'hui. Dans ce cadre, l'entreprise prévoit de lancer “Ma French Bank” d'ici l'été 2019. »

  • Leur démocratie se meurt

    Au premier tour de la législative partielle de l’Essonne destinée à remplacer l’ancien Premier ministre du gouvernement français Manuel Valls qui s’est redécouvert catalan, il y a eu 18,08% de votants.

  • Chronique des cinglé·e·s

    Les responsables de l’université de l’est du Michigan ont annulé leur production de la pièce Les monologues du vagin.

    Pourtant cette pièce a été écrite par une militante féministe et elle est tellement politiquement correcte que même Marlène Schiappa l’a jouée sur scène, c’est dire…

    Ah oui mais non. En fait c’est une pièce discriminatoire. Parce qu’elle exclut les femmes qui n’ont pas de vagin.

    En clair les hommes qui prétendent être des femmes et qui se disent « transgenre ».

    L’université a décidé de créer une nouvelle pièce intitulée Monologues novateurs pour « élargir la portée des organes génitaux féminins aux identités et organes multiples ». Sic.

  • Dictature LGBT

    En Australie, Luke et Carla Burrell, fondateurs de White, un magazine sur le mariage, sont contraints d’arrêter la publication.

    Parce qu’ils ne veulent pas évoquer les « mariages » entre personnes de même sexe.

    Ils expliquent qu’ils ont été la cible des militants LGBT et contraints de « choisir leur camp ». Plusieurs agences de publicité ont abandonné la publication, qui de ce fait qui « n'est plus économiquement viable ».

  • Chronique des collabos

    Une école de Terni en Italie supprime son spectacle de Noël (des tableaux vivants sur la naissance de Jésus interprétés par les enfants) parce que « il perturbe les diverses cultures religieuses présentes dans l’établissement ».

    Réaction de Valeria Alessandrini, conseillère municipale (de La Ligue) pour l’école :

    « J’espère que cette décision sera réétudiée, en prenant en considération le respect des valeurs chrétiennes qui font partie de notre histoire et de notre patrimoine culturel. Respecter ceux qui professent d’autres religions ne veut pas forcément dire renoncer à nos racines, au contraire. Ce n’est qu’en respectant ce que nous avons été, et donc ce que nous sommes, que nous ferons comprendre aux autres que si chacun est libre de professer sa propre foi, il est aussi tenu de respecter l’histoire et la culture du pays où il vit. »

    L’affaire est venue aux oreilles de Matteo Salvini qui a réagi à son tour :

    Noël approche et on voit à nouveau surgir des directrices d’école qui veulent interdire les spectacles aux enfants.
    Il n’y que moi qui trouve que c’est une véritable IDIOTIE ? Il ne s’agit pas de religion, mais d’histoire, de racines, de culture.
    Vive nos traditions, moi je ne cède pas!

    A diffuser!

  • Saint Pontien

    Le pape Pontien fut condamné aux mines de Sardaigne (mines de plomb, ou d’argent) en 235 par l’empereur Sévère Alexandre. Il y mourut au bout de trois mois, d’où son titre de martyr. En même temps que lui avait été condamné à la même peine l’anti-pape Hippolyte. Ce dernier, prestigieux théologien originaire d’Alexandrie et disciple d’Irénée, s’était opposé au pape Callixte au point de fonder sa propre Eglise (et d’écrire contre Callixte un pamphlet qu’on a retrouvé en 1842 et qui a permis de comprendre à quel point c’était Callixte qui avait raison). C’est dans les mines que Hippolyte s’est réconcilié avec Rome, c’est-à-dire avec le pape qui avait démissionné. D’où une double première : celle d’un pape qui démissionne, et celle d’un anti-pape canonisé (cas resté unique). Les dépouilles des deux martyrs, morts à peu près en même temps des mêmes épreuves, furent rapidement rapatriées à Rome, sous le pape Fabien, et tous deux furent d’abord honorés conjointement le 13 août, avant que leurs fêtes soient séparées.

    L’esprit humain est naturellement porté à désirer, pour accomplir le bien, des circonstances solennelles, glorieuses, où l’on peut prendre des poses tragiques et faire des gestes grandioses. L’Esprit de Dieu veut au contraire que nous accomplissions toujours, même les plus héroïques sacrifices, avec simplicité, naturel et humilité. Considérons ce saint Pape qui, exilé de Rome, démissionnaire de ses sublimes fonctions, condamné aux travaux forcés dans les mines de Sardaigne. Épuisé finalement par les mauvais traitements subis, y meurt après trois mois seulement de séjour, ayant bu jusqu’à la dernière goutte l’amer calice du martyre. En succombant, il a certainement touché, comme Celui dont il avait été vicaire, le fond de l’humiliation ; mais grâce à ces souffrances, Pontien est devenu un glorieux martyr et la fin du schisme lui est due.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Primo dierum omnium

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    Ici « commencent les hymnes qu’appelle le cycle de l’année », nous dit le Breviarum franconicum du XIIe siècle (bibliothèque de la cathédrale de Cologne). Car c’est l’hymne des matines du dimanche : « Au premier de tous les jours, où paraît le monde créé… » Mais nous avons du mal aujourd’hui à lire un texte plein d’abréviations et qui ne va jamais à la ligne (il y a toutefois un point à la fin de chaque strophe, et une majuscule rouge pour commencer la suivante.)

    Voici cette hymne, qu’on dit le plus souvent de saint Grégoire le Grand, avec sa « traduction » par Lemaistre de Sacy pour les Heures de Port-Royal.

    En dessous, bréviaire de Paris du XIIIe siècle (BNF).

    Primo diérum ómnium,
    Quo mundus exstat cónditus
    Vel quo resúrgens Cónditor
    Nos morte victa líberat,

    En ce premier des jours où l'air, la terre et l'onde
    De rien furent tirés,
    Où Jésus triomphant du fier prince du monde
    Des chaînes de la mort a les liens délivrés,

    Pulsis procul torpóribus,
    Surgámus omnes ócius,
    Et nocte quærámus Pium
    Sicut prophétam nóvimus;

    Bannissons le sommeil dont le charme agréable
    Nous flatte et nous séduit,
    Et suivons d'un grand roi l'ardeur infatigable,
    Qui cherche et trouve Dieu dans l'horreur de la nuit.

    Nostras preces ut áudiat,
    Suamque dextram pórrigat,
    Et expiátos sórdibus
    Reddat polórum sédibus ;

    Implorons de sa grâce et de sa main puissante
    L'inébranlable appui,
    Afin que l'âme faible en ses maux languissante
    Par lui pure ici-bas règne au ciel avec lui.

    Ut quique sacratíssimo
    Hujus diéi témpore
    Horis quiétis psálJimus,
    Donis beátis múneret.

    Attirons dans nos cœurs une riche influence
    De son divin amour
    En chantant nos saints airs dans ce profond silence
    Au temps le plus sacré de tous les temps du jour.

    Jam nunc, patérna cláritas,
    Te postulámus áffatim,
    Absit libído sórdidans,
    Et omnis actus nóxius.

    Ô Jésus du Très-Haut la splendeur et la force
    Nous recourons à toi.
    Bannis du vice impur l'enchanteresse amorce,
    Et règle tous nos sens au compas de ta loi.

    Ne fœda sit vel lúbrica
    Compágo nostri córporis,
    Per quam Avérni ígnibus
    Ipsi cremémur ácrius.

    Éteins ce feu brutal qui nos corps déshonore,
    Et nous rend criminel.
    Feu qui dans d'autres feux traînant ceux qu'il dévore,
    Change un plaisir d'une heure en des maux éternels,

    Ob hoc, Redémptor, quǽsumus
    Ut probra nostra díluas,
    Vitæ perénnis cómmoda
    Nobis benígne cónferas;

    Garde, divin Sauveur, d'un piège si funeste
    Les membres de ton corps,
    Verse en nous ces grands dons par qui ton bras céleste
    Soutenant tes guerriers de faibles les rend forts,

    Quo carnis actu éxsules,
    EfFécti ipsi cǽlibes,
    Ut præstolámur cérnui,
    Melos canámus glóriæ.

    Afin que l'âme pure, étouffant par ta crainte
    Les attraits de ses sens,
    Rende son humble hommage à ta majesté sainte,
    Et relève ta gloire en l'ardeur de ses chants.

    Præsta, Pater piíssime,
    Patríque compar únice,
    Cum Spíritu Paráclito
    Regnans per omne sǽculum. Amen.

    Accomplis nos désirs, grand Dieu, Père adorable,
    Fils, Verbe égal à lui,
    Esprit, amour des deux, dont l'empire ineffable
    Aux siècles éternels sera tel qu'aujourd'hui.

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  • Saint Grégoire le Thaumaturge

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    Saint Grégoire le Thaumaturge dans le Ménologe de Basile II.

    Pendant la persécution de Dèce, vers 250, saint Grégoire se cacha pour aider ses ouailles de Néocésarée qui étaient presque toutes de nouveaux convertis. Puis il y eut la peste. Puis il y eut l’invasion des Borades (?) et des Goths, vers 254. Après cette invasion il écrivit une lettre pour indiquer aux prêtres comment ils devaient procéder avec ceux qui étaient tombés dans divers péchés. On remarquera les diverses catégories de pénitents, selon la gravité de leurs péchés, et saint Grégoire précise in fine leur place dans l’église : les pleurants restent dehors, les prosternés sont à l’intérieur, les auditeurs sont également à l’intérieur mais debout, et ces deux catégories sortent avec les catéchumènes après les lectures. Puis il y a les assistants, qui assistent à toute la messe, et enfin les fidèles qui peuvent communier. C’est le 11e et dernier canon, qui paraît-il n’est pas authentique, mais qui est bien pratique pour s’y retrouver…

    I

    De ceux qui pendant l'incursion ont mangé des aliments impurs et du sort des captives violées par les barbares.

    Les mets sacrificiels ne nous sont pas un poids sur l'âme, vénéré père, si des prisonniers ont mangé ce que leurs maîtres leur ont servi; d'autant plus, que tout le monde est d'accord, que les barbares, qui ont fait l'incursion dans nos contrées, n'offrent pas de sacrifice aux idoles; l'apôtre d'autre part dit : "les aliments sont faits pour le ventre et le ventre pour les aliments; or, Dieu détruira ceux-ci comme celui-là"; et le Sauveur aussi, qui a purifié tous les aliments "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche, dit-Il, qui souille l'homme, mais ce qui en sort".

    Quant au fait du viol des femmes captives, du corps desquels les barbares ont abusé, si la conduite de l'une ou l'autre avait auparavant été déjà critiquée, "parce qu'elle se laissait entraîner par les regards pleins de désirs impurs" comme dit l'Écriture, elle sera évidemment suspectée d'avoir aussi commis la fornication au temps de sa captivité et il ne faut pas admettre facilement de telles personnes à la communion. Tandis que si quelqu'une, après avoir vécu dans l'extrême chasteté et témoigné d'une vie antérieure pure et exempte de tout soupçon, venait à subir une insulte à sa vertu sous la violence et la contrainte, nous avons pour son cas l'exemple donné par le Deutéronome, à propos de la jeune fille qu'un homme a rencontré dans la campagne et lui faisant violence, coucha avec elle : "vous ne ferez rien à la jeune fille, dit-il, elle n'a point commis de faute digne de mort, car son cas est comme celui d'un homme, qu'un autre a attaqué à l'improviste et lui ôta la vie; la jeune fille a crié, mais il n'y avait personne pour la secourir".

    II

    Contre la cupidité.

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  • Trop affreux…

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    En Roumanie, le vice-président (social-démocrate) de la chambre des députés Florin Iordache, ancien ministre de la Justice, a défendu la réforme de la Justice mise en œuvre par le gouvernement. Et il a répondu aux critiques de Bruxelles :

    « Nous continuerons malgré l’opposition de la Commission européenne. Nous voulons être indépendants, nous voulons prendre les décisions conformément à notre Constitution et non pas à cause des pressions exercées par d’autres milieux. »

    Et il a redescendu les marches en faisant un double doigt d’honneur.

    Dans les milieux européistes on est tellement choqué par ce « geste obscène » que EUobserver a flouté les mains de Florin Iordache… C’est vrai que pour un eurocrate un tel geste est quasiment blasphématoire.

  • L’avortement en Belgique

    En Belgique, la « Commission d’évaluation de l’interruption volontaire de grossesse » est censée pondre un rapport tous les deux ans. Mais elle n’a rien fait depuis six ans. Parce qu’il n’y a pas de candidats pour en être membre. Trois appels à candidature ont eu lieu, sans résultat. Du moins c’est ce qui se dit. Mais en juin dernier le ministre de la Santé avait dit avoir égaré la liste des experts nommés…

    Quoi qu’il en soit une liste (de 16 « membres effectifs » et de suppléants) a été publiée le 5 novembre par arrêté royal. Et au moins quatre personnes ont été étonnées de se trouver dans la commission alors qu’elles n’ont rien demandé.

    La mission de la commission est de donner des statistiques et des évaluations mais aussi de proposer des « mesures susceptibles de contribuer à réduire le nombre d'interruptions de grossesse et à améliorer la guidance et l'accueil des femmes en état de détresse ». Est-ce pour cela qu’elle ne fonctionnait pas ?