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  • En Irlande

    Un groupe d’infirmières et sages-femmes pro-vie d’Irlande (Nurses & midwives 4life Ireland) a lancé une pétition pour que soit reconnue leur objection de conscience à l’avortement dans la loi en préparation. Elles veulent non seulement qu’on leur reconnaisse le droit de ne participer en rien à l’avortement, même dans les soins préparatoires, mais aussi, et c’est logique et parfaitement légitime, dans tout transfert de la part d’un médecin pro-vie à un avortueur. Car dans la loi, les médecins qui ne veulent pas tuer les bébés auront l’obligation d’envoyer la femme chez un confrère avortueur (les médecins pro-vie demandent également un amendement en ces sens).

    La pétition a été lancée semble-t-il le 10 novembre, mais la presse n’en parle que depuis hier. Ce matin elle avait réuni 420 signatures. Mais il y a 40.000 infirmières et sages-femmes en Irlande…

  • Aux Etats-Unis

    La sénatrice républicaine sortante Cindy Hyde-Smith a été réélue hier dans le Mississippi avec 54% des voix.

    C’était la dernière élection des mid-terms, le Mississippi étant l’un des rares Etats à avoir une élection sénatoriale à deux tours.

    Les républicains ont donc au Sénat 53 sièges sur 100, soit une avance confortable.

    Cindy Hyde-Smith avait été désignée par le gouverneur Phyl Briant pour remplacer, le 2 avril dernier, le sénateur Thad Cochran démissionnaire pour raison de santé.

    Cindy Hyde-Smith, qui s’honore d’avoir un score de 0% au classement de l’ACLU (le grand lobby de la culture de mort), fut l’auteur de la loi du Mississippi visant à restreindre les avortements après 12 semaines (loi bloquée par la justice fédérale). Elle considère le Planning familial comme « l’une des pires choses qui nous soient arrivées », et a défrayé la chronique en se faisant photographier pendant la campagne en soldat confédéré, avec comme légende : « Le meilleur de l’histoire du Mississippi ! ».

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  • Dies Irae

    La lecture biblique de ce jour est la prophétie de Sophonie. On y trouve l’origine du Dies iræ de la messe des morts. Ou plus exactement l’origine du répons de l’office des morts, et absoute, Libera me, qui a inspiré la composition du Dies iræ.

    La troisième phrase du Libera dit en effet : Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Ce jour-là sera jour de colère, jour de calamité et de misère, jour grand et très amer.

    Dans Sophonie on trouve :

    Juxta est dies Domini magnus :
    juxta est, et velox nimis.
    Vox diei Domini amara :
    tribulabitur ibi fortis.
    Dies iræ dies illa,
    dies tribulationis et angustiæ,
    dies calamitatis et miseriæ,
    dies tenebrarum et caliginis,
    dies nebulæ et turbinis,
    dies tubæ et clangoris super civitates munitas,
    et super angulos excelsos.
    Et tribulabo homines, et ambulabunt ut cæci,
    quia Domino peccaverunt ;
    et effundetur sanguis eorum sicut humus,
    et corpora eorum sicut stercora.
    Sed et argentum eorum et aurum eorum non poterit liberare eos
    in die iræ Domini :
    in igne zeli ejus devorabitur omnis terra,
    quia consummationem cum festinatione faciet
    cunctis habitantibus terram.

    Le jour du Seigneur est proche ; il est proche, ce grand jour ; il s’avance à grands pas : j’entends déjà les bruits lamentables de ce jour du Seigneur, où les plus puissants seront accablés de maux. Ce jour sera un jour de colère, un jour de tristesse et de serrement de cœur, un jour d’affliction et de misère, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuages et de tempêtes, un jour où le son de la trompette retentira contre les villes fortes et les hautes tours. J’accablerai d’affliction les hommes, et ils marcheront comme des aveugles ; parce qu’ils ont péché contre le Seigneur : leur sang sera répandu comme la poussière, et leurs corps morts foulés aux pieds comme du fumier. Tout leur or et leur argent ne pourra les délivrer au jour de la colère du Seigneur. Le feu de son indignation va dévorer toute la terre, parce qu’il se hâtera d’exterminer tous ceux qui l’habitent. (traduction Lemaistre de Sacy)

    On constate que le Dies Iræ, qui date semble-t-il du XIIe siècle, n’a gardé que les mots : « dies iræ dies illa » du répons. Mais on y trouve aussi la trompette de Sophonie, et diverses images qui ressemblent à celles de Sophonie. Mais les deux textes sont en fait très différents. Le premier est la malédiction annoncée au peuple par le prophète, le second est la prière personnelle du pécheur qui va se trouver devant son juge.

    Le Dies iræ par les moines de Fongombault:

  • En Chine

    La démarche n’est pas banale, et elle est même étonnante. Huit fidèles du diocèse de Datong, dans le Shanxi, publient une lettre ouverte, avec leurs signatures, qui ressemble surtout à un appel à l’aide, à un appel quelque peu désespéré en voyant qu’ils sont des « boucs émissaires », ou plutôt les dindons de la farce qui se joue entre le Vatican et le gouvernement communiste chinois. Voici une traduction de cette lettre, d’après les versions anglaise et italienne données par Asianews. [La préfecture apostolique de Datong a été créée en 1922, érigée en vicariat apostolique en 1932, puis en diocèse en 1946. Mais c’est un administrateur apostolique qui le dirigeait, le P. Van Buggenhout, de Malines, jusqu’à sa mort en 1981. En 1990 l’Eglise officielle a nommé et sacré un évêque non reconnu par Rome, qui est mort semble-t-il en 2005. Bref c’est en fait un diocèse qui n’a jamais eu d’évêque. Selon le « Guide to the catholic Church in China » de 2014 il y aurait 14 prêtres catholiques en activité.]

    Lettre ouverte – Déclaration conjointe

    Nous pensons que tout le monde est au courant de ce qui se passe autour de nous. Ces faits sont en étroite relation avec notre communauté de croyants. C’est pourquoi nous ne pouvons rester assis en silence sans nous en préoccuper, et encore moins rester les bras croisés. Ce qui nous préoccupe est la liberté de religion pour notre foi, car c’est un droit fondamental qui ne peut être violé, interdit ou éliminé. Il y a clairement de nombreuses déclarations et propositions du gouvernement avec lesquelles nous ne sommes pas forcément d’accord, et même nous nous opposons à certaines d’entre elles. Mais il n'est pas possible que notre liberté et notre droit nous soient enlevés parce que nous avons une foi différente. En tant que communauté de croyants, nous sommes encore plus préoccupés par la liberté d'expression, car nous ne pouvons pas la séparer de la liberté de religion: il ne peut y avoir une sans l'autre.

    Nous parlons maintenant sous votre contrôle. La croix de notre église et l'église elle-même ont été démolies. La liberté de rassemblement des fidèles est limitée. L’Église est forcée d’accepter la direction du gouvernement chinois. Toutes ces choses nous inquiètent et nous rendent mécontents.

    En tant que croyants, nous savons que l'avenir décide du présent. Avec cette lettre ouverte, nous espérons que vous pourrez respecter le droit de l’Église, respecter chaque personne: c’est le minimum auquel on ne peut renoncer.

    Shanxi, diocèse de Datong

    [Suivent huit signatures]

    Nous sommes face à un dilemme douloureux.

    1. Depuis la mise en application du nouveau règlement sur les activités religieuses, le gouvernement continue de prendre des mesures restrictives en interdisant, entre autres, l'achat de bibles sur internet. Nous demandons : où pouvons-nous acheter les livres religieux dont nous avons besoin ? Par quels canaux pouvons-nous le faire?

    2. Le gouvernement a déjà renforcé son contrôle sur notre diocèse, avec l'interdiction stricte de tenir des réunions de grande dimension, l’obligation de célébrer l'Eucharistie à des heures données. Ces interdits nous attristent. Que devons nous faire ?

    3. Le gouvernement chinois est en train de renforcer ses relations avec le Vatican : le Vatican va-t-il faire des compromis, nous transformer en boucs émissaires pour établir des relations diplomatiques ?

    4. Face à une nouvelle étape dans l’oppression de la part du gouvernement, devons-nous rester silencieux, comme de doux agneaux, ou devons-nous exprimer notre opposition?

    5. Nous sommes maintenant sans croix, sans eucharistie dans des endroits spécifiques : tout cela conduit les fidèles à perdre confiance et beaucoup sont déjà partis. À l'avenir, il sera difficile pour l'Église de progresser.

  • Chronique des collabos

    Et des « artistes » tarés.

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    Werner Puntigam et Klaus Hollinetz sont des « artistes » autrichiens qui réalisent des « installations sonores ». Ce qu’ils font est tellement intéressant que cette vidéo emblématique de leur « art », publiée il y a deux ans sur Youtube, a été vue... 96 fois.

    Cela n’empêche qu’on leur a donné l’ancienne chapelle Notre-Dame, au milieu de ce qui est aujourd’hui l’OK-Platz, à savoir la place de la « Maison de la Culture ouverte », pour diffuser une petite propagande islamique pendant l’Avent.

    Il s’agit très précisément de propagande islamique, et il s’agit très précisément de l’Avent.

    Car à partir du premier dimanche de l’Avent, ces deux « artistes » vont diffuser à partir de la chapelle anciennement catholique un enregistrement de divers « appels à la prière » effectués au Mozambique, en Algérie, à Istanbul et à Singapour, mélangés à des bruits urbains. Et cela au moment même du début de la prière du soir, dont on nous donne les horaires qui changent puisque c’est au coucher du soleil.

    L'« œuvre » s'appelle "ADHINA", c'est-à-dire appeler (à la prière musulmane).

    Ils disent qu’ils veulent faire prendre conscience que l’islam et le christianisme sont des religions de paix…

  • Saint Goustan

    Saint Goustan à… Saint-Goustan :

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    Dans l’église Saint-Sauveur de Saint-Goustan :

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    A l’ancienne abbatiale de Saint-Gildas de Rhuys :

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    La statue est au-dessus de son tombeau (à gauche son reliquaire) :

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    Sur ebay :

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    Dans la Vallée des Saints (depuis 2015) :

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    L’histoire de saint Goustan selon Albert le Grand.

    Saint Goustan à Hoedic.

    Saint Goustan au Croisic.

    (Saint Goustan est représenté avec un poisson parce que lorsqu'il était ermite, comme saint Corentin longtemps avant lui, il mangeait chaque jour un morceau du poisson qui se reconstituait le lendemain.)

  • Au Kenya

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    Suite à une pétition lancée par Ann Kioko, le Medical Practitioners Board du Kenya, haute autorité de la médecine dans le pays, a ordonné à la branche kényane du géant de l’avortement Marie Stopes de cesser immédiatement toutes ses activités d’avortement dans le pays.

    Ann Kioko, très active militante pro-vie, notamment présidente de l’Organisation africaine pour la famille et membre de la commission de la conférence des évêques du Kenya pour la vie de la famille, a piégé Marie Stopes en se faisant passer pour une jeune fille enceinte. On lui a aussitôt répondu qu’elle devait donner 5.000 shillings pour l’avortement, et qu’on savait que c’est ce qu’elle voulait. Sans qu’on lui demande si elle pourrait envisager de garder le bébé, ou qu’on lui propose un suivi de sa grossesse. Alors que l’avortement est interdit au Kenya sauf en cas de danger pour la mère. Du coup l’équivalent du CSA kényan s’est penché sur la question et a conclu que Marie Stopes faisait passer des spots publicitaires non contrôlés et faisant de la publicité pour l’avortement, ce qui est interdit.

    Le directeur de Maria Stopes Kenya a reconnu qu’ils proposaient des avortements aux mineures sans avertir les parents et que le « désir d’avorter » est un critère suffisant. Il prétend que l’avortement ne représente que 1% de ses activités, ce qui est absurde. Et naturellement il a été incapable de fournir des documents qui le prouvent. C’est pourquoi l’autorité médicale lui demande aussi un relevé complet de ses activités.

    Dans son dernier tweet, d’aujourd’hui, Ann Kioko demande que la licence de Marie Stopes Kenya soit révoquée, et que ses dirigeants soient traduits en justice : « Ne pensez-vous pas qu’ils sont coupables de meurtre ? »

    Marie Stopes est également accusé d’activités illégales en Zambie, et une enquête est en cours en Tanzanie.

    Pour les médias internationaux, l’affaire est relayée par l’agence Reuters, qui ne publie pas une dépêche mais un pamphlet contre le gouvernement kényan qui se rend responsable de milliers d’avortements clandestins, donc de la mort des femmes dans des conditions horribles, etc., selon la propagande bien connue, et prend la défense de « l’organisation caritative », en anglais « charity »…, dont le « directeur commercial » déclare la main sur le cœur que « jamais nous n’avons fait la promotion de l’avortement »…

    (Photo : Ann Kioko à la IVe Conférence sur la chasteté des jeunes, à l’Université catholique d’Afrique orientale, le 10 février dernier.)

  • Echec suisse

    Il y avait trois référendums hier en Suisse. Dont celui demandé par l’UDC intitulé « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l'autodétermination) », visant à inscrire dans la Constitution la suprématie de celle-ci sur les traités internationaux.

    C’est un échec cuisant : 66% de non, et un non de tous les cantons.

    Sans doute les citoyens n’ont-ils pas accepté ce qui paraissait être en filigrane une remise en cause de l’attitude nationale du Conseil fédéral et du Tribunal fédéral.

    L’UDC repart au combat sur sa nouvelle initiative, déposée en septembre, visant à dénoncer l’accord sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne…

  • A Taïwan

    Il y avait des élections locales samedi à Taïwan, qui ont été marquées par une sévère défaite du parti au pouvoir, le parti démocrate progressiste, au point que la présidente de la République, Tsai Ing-wen, a démissionné de la direction du parti.

    En même temps il y avait pas moins de dix référendums d’initiative populaire. Dont deux sur le « mariage » entre personnes de même sexe.

    Celui qui disait que le mariage ne peut unir qu’un homme et une femme a obtenu 72% des suffrages exprimés. Celui qui demandait le mariage entre personnes de même sexe a obtenu 33%.

    Le « mariage » entre personnes de même sexe était une promesse de campagne de Tsai Ing-wen pour la présidentielle du 16 janvier 2016. En mai 2017, comme il ne se passait rien, la Cour consitutionnelle avait donné deux ans au gouvernement pour transcrire dans la loi un arrêt donnant raison à un inverti qui se battait depuis plus de trente ans sur le sujet : la Cour décidait qu’interdire d’épouser une personne du même sexe est une violation de la liberté des individus à se marier et du droit à l’égalité.

    Depuis lors il ne s’est rien passé. Jusqu’au référendum de samedi. Qui n’est pas contraignant. Mais donne une très claire indication de ce que pense le peuple de Taïwan…

  • CHU de mort

    Le CHU de Caen avait fait savoir aux parents de Léah qu’à la prochaine crise d’épilepsie de leur fille, atteinte du syndrome de l’hémiplégie alternante de l’enfance, ils ne la soigneraient pas, conformément aux dispositions de la loi Leonetti.

    Les parents ont saisi le tribunal.

    Celui-ci vient d’intimer l’ordre au CHU de soigner Léah, car elle n’est pas en fin de vie et son cas ne relève pas de la loi Leonetti.

    La mentalité euthanasique est tellement répandue dans les hôpitaux qu’il faut désormais que la justice fasse le tri entre ce qui relève de la loi et ce qui n’en relève pas.

    Où l’on voit que la loi Leonetti est bel et bien considérée comme une loi d’euthanasie… Mais de façon abusive par le CHU de Caen. Il faut attendre la prochaine…