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La Federal Investigation Agency (sorte de synthèse pakistanaise du FBI et de la CIA) a été chargée de réunir des informations sur les personnes qui ont incité à la violence (y compris sur les réseaux sociaux) et causé des dommages aux bâtiments publics lors des manifestations consécutives à l’acquittement d’Asia Bibi.
Le Premier ministre Imran Khan a exprimé sa colère et demandé l’arrestation de tous les vandales. Dès samedi, la police indiquait que 500 personnes étaient recherchées, dont le chef du TLP et son autre principal dirigeant (le Tehreek-e-Labaik Pakistan, qui est à l’origine des manifestations et qui avait obtenu vendredi matin l’accord par lequel était acceptées la demande de révision du procès d’Asia Bibi et la libération de tous les militants arrêtés au cours des manifestations…).
Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Shehryar Afridi a demandé ce matin un rapport à la FIA, à l’Autorité nationale des bases de données et à l’Autorité des télécommunications sur l’identité des émeutiers, dont il a publié hier nombre de photos et vidéos.
Il est difficile de se rendre compte s’il s’agit d’une gesticulation à usage à la fois interne et externe, ou d’une vraie tentative de reprise en mains après le désastreux accord de vendredi.
Dernières nouvelles de l’application de l’accord entre François et les autorités communistes chinoises.
Quatre prêtres du diocèse de Zhangjiakou (Hebei) – en fait deux prêtres du diocèse catholique de Xiwanzi et deux prêtres du diocèse catholique de Xuanhua, regroupés dans le diocèse officiel de Zhangjiakou - ont été enlevés de leurs églises et consignés dans un hôtel où l’on tente de les convaincre de rejoindre l’Association patriotique (l’Eglise officielle, dont les statuts sont « irréconciliables » avec la doctrine catholique, comme le rappelait autrefois Benoît XVI).
Depuis l’accord, les autorités ont lancé une campagne soulignant que l’Eglise de Chine est indépendante et que tous les prêtres doivent rejoindre ses institutions.
Le 1er novembre, la croix du clocher de l’église de Shangcai (Henan) a été détruite, et la porte a été scellée.
Asianews, qui rapporte ces faits, et qui est, rappelons-le, l’organe officiel de l’Institut pontifical romain pour les missions étrangères, conclut :
« Beaucoup de catholiques clandestins, constatant le silence des médias sur leurs souffrances, se sentent abandonnés, oubliés, et même trahis. »
Les lectures bibliques de novembre, indiquées dans les matines, sont les livres des prophètes à partir d’Ezéchiel. Les répons qui accompagnent les "leçons" des matines sont donc les « répons des prophètes ». Le premier d’entre eux, tiré… d’Isaïe (dans une version qui combine curieusement la Septante et la Vulgate), était l’occasion d’élaborer des lettrines dans les livres liturgiques. En voici quelques exemples.
℟. Vidi Dóminum sedéntem super sólium excélsum et elevátum, et plena erat omnis terra majestáte eius: * Et ea, quæ sub ipso erant, replébant templum. ℣. Séraphim stábant super illud: sex alæ uni, et sex alæ álteri. ℟. Et ea, quæ sub ipso erant, replébant templum.
J’ai vu le Seigneur qui siégeait sur un trône au plus haut et élevé, et la terre était pleine de sa majesté. Et ce qui était sous lui remplissait le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus, six ailes l’un, et six ailes l’autre.
Antiphonaire bénédictin de Saint-Lambrecht, 1400 (université de Graz).
Antiphonaire cistercien du XIIIe siècle (Bibliothèque nationale de Vienne)
Antiphonaire des cordeliers de Fribourg, après 1260 (université de Fribourg).
Antiphonaire de Hartker, fin du Xe siècle (Saint-Gall).
Antiphonaire bénédictin, abbaye de Reichenau, XIIe siècle (Karlsruhe).
Antiphonaire de Marseille, Arles, XIIIe siècle (BNF).
Bréviaire de Paris, XIIIe siècle (BNF).
Antiphonaire du XVIe siècle, Cologne (Bibliothèque d’Etat de Bavière).
Il arrive parfois que trois des dimanches après l’Épiphanie, qui, en raison de la date précoce de Pâques, avaient été omis, sont intercalés ici entre le XXIIIe et le dernier dimanche après la Pentecôte. Cette translation nous fournit une remarque importante sur la structure des textes liturgiques. Le texte de la messe, avec les lectures et oraisons, est repris au complet ; seuls, les chants psalmodiques sont différents. De là il résulte que les chants psalmodiques expriment l’esprit d’un temps, tandis que les lectures de ce temps peuvent emprunter leurs pensées à d’autres temps. Examinons seulement ce dimanche. Que voulait dire l’Évangile de la tempête dans le temps qui suit l’Épiphanie ? C’était avant tout une puissante épiphanie, c’est-à-dire une manifestation du Fils de Dieu au monde ; mais c’était aussi une transition normale entre le cycle de Noël et la fête de Pâques : A Noël, le Christ a édifié Sion (l’Église) et il apparaît dans sa majesté ; toutefois, il n’est pas venu »apporter la paix, mais le glaive ». -La ville de Dieu est environnée par les ténèbres, comme la barque par les vagues et la tempête. — Tout autres sont les pensées que nous offre l’Évangile maintenant à la fin de l’année : la barque au milieu des vagues mugissantes, c’est l’Église au cours des temps, spécialement à la fin ; quant à l’apaisement de la tempête, c’est la parousie, le retour du Seigneur dans sa majesté. Oui, la tempête de l’enfer sera apaisée d’un seul coup ; le Seigneur, qui paraît maintenant dormir, se lèvera dans son Église et il se fera un grand calme.
A la vérité, les deux dimanches, aussi bien le dimanche après l’Épiphanie que le dimanche après la Pentecôte, se rejoignent dans la pensée de Pâques, car chaque dimanche est une fête pascale. La scène de la tempête sur la mer est l’image du combat et de la victoire pascale du Christ. Chaque dimanche, nous célébrons la mort et la résurrection du Christ à Jérusalem, mais aussi la mort et la résurrection du Christ en nous-mêmes. Et, si, pendant toute la semaine, nous avons été agités par la tempête et par les vagues, à la messe du dimanche, le Seigneur monte dans la barque, il commande à la tempête et réalise la paix de la résurrection. Chaque dimanche nous procure une part de cette paix pascale de l’âme. Ainsi chaque dimanche est un anneau de la grande chaîne qui va du baptême au dernier combat et à la victoire.
Le gouvernement pakistanais a cédé aux islamistes qui bloquaient depuis trois jours les principales villes du pays, et ici et là les communications téléphoniques, etc. Malgré son acquittement par la Cour suprême, Asia Bibi reste en prison.
Dans un premier temps le Premier ministre Imran Khan avait condamné les manifestations et prévenu qu’il ne laisserait pas paralyser le pays. Puis la très puissante armée avait déclaré qu’elle était prête à intervenir. Puis l’armée a changé d’avis. Et le président aussi. Car en fait l’islamisme règne dans l’armée, et dans le gouvernement. Ainsi sont confirmées, hélas, les craintes que j’exprimais lors de l’arrivée au pouvoir d’Imran Khan.
Ce matin a donc eu lieu une rencontre entre des représentants du gouvernement fédéral, du gouvernement du Pendjab, et du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) qui est à l’origine des manifestations. Et le TLP, qui n’a pourtant recueilli que 4,2% des voix aux dernières législatives, a obtenu ce qu’il voulait.
Un accord en cinq points a été signé :
1) Une demande de révision a été déposée dans l’affaire Asia Bibi : c’est un droit des demandeurs. Le gouvernement ne fera aucune objection à la demande de révision.
2) Une procédure appropriée s’ensuivra immédiatement pour inclure le nom d'Asia Bibi dans la liste de contrôle de sortie (ECL).
3) Une action judiciaire immédiate sera engagée concernant le martyre de tout individu lors de la campagne de protestation contre l'acquittement d'Asia Bibi.
4) Toutes les personnes arrêtées le 30 octobre ou après la campagne de protestation contre l’acquittement d’Asia Bibi seront immédiatement libérées.
5) Le TLP s'excuse auprès des personnes dont les sentiments ont été blessés lors des manifestations.
Le point 3 est surréaliste : il n’y a eu aucun « martyr ». Le point 5 l’est encore davantage : voilà l’unique concession obtenue des fauteurs de troubles par le gouvernement. Le point 1 avalise donc la demande de révision, qui a été déposée hier, avant même la conclusion de l’accord, par l’avocat de Qari Salam, l’homme qui est à l’origine des poursuites contre Asia Bibi. Dans sa requête, Qari Salam n’oublie pas de demander qu’Asia Bibi soit inscrite sur la liste des personnes interdites de sortir du territoire (c’est le point 2 de l’accord).
Ce matin, Qari Salam a demandé à la Cour suprême que la demande de révision soit rapidement examinée.
Alors que Fañch Morvannou faisait des recherches pour son livre sur saint Guénaël (publié en 1997), le chanoine Jean-Louis Le Floc’h, archiviste de l’évêché de Quimper, lui avait transmis le texte d’un cantique de la paroisse d’Ergué-Gabéric, lieu de naissance de saint Guénaël qui en est le saint patron sous la forme « Guinal ». Voici ce cantique, qui était oublié et a repris du service grâce au curé de « l'ensemble paroissial Quimper Rive Gauche » qui lui a donné une mélodie.
Sant Guenaël, Sant galloudus, Klevit hor pedenn hirvoudus Hon diwallit hed hor buhez Diouzh pep darvoud, pep fallentez.
Saint Guénaël, saint puissant, Entendez notre prière plaintive Protégez-nous le long de notre vie De tout dommage, toute méchanceté.
Sant Gwenaël, pa vez pedet Kreiz an dañjer, kreiz ar c’hleñved A zo gouest d’ober burzhudoù Evit skañvaat pouezh hor c’hroazioù.
Saint Guénaël, quand on le prie En plein danger, au creux de la maladie Est capable de faire des miracles Pour alléger le poids de nos croix.
O ! Diwallit korf hag ene Enep pep drouk hor bugale Ha grit ma kreskint e furnez Evit gwellañ mad ar barrez.
O! Protégez le corps et l'âme De nos enfants de tout mal Et faites qu'ils grandissent en sagesse Pour le plus grand bien de la paroisse.
O ! Diwallit hon tud yaouank Diouzh an dañjer da ruilh er fank Ha grit ma vezint aketus Da vale war roudoù Jezus.
O! Protégez nos jeunes gens Du danger de rouler dans la fange Et faites qu'ils soient assidus A marcher sur les traces de Jésus.
Benniget poan al labourer Brevet e gorf en e vicher Diouzh pep gwalleur, mirit hon tud Hor parkeier, hol loened mut.
Bénissez la peine du laboureur Dont le métier lui brise le corps De tout malheur, gardez nos personnes Nos champs, notre bétail.
Grit ma chomimp atav fidel Da Jezus Krist, d’e vamm santel. Gant e sikour, Satan morse Ne c’hello trec’hiñ tud Erge.
Faites que nous demeurions toujours fidèles A Jésus-Christ, à sa sainte mère. Avec son aide, Satan jamais Ne pourra vaincre les habitants d'Ergué.
On remarque que ce cantique naïf ne dit rien de l’histoire de saint Guenaël. Le site où je l’ai trouvé signale une sorte de comptine, publiée en 1926 dans Feiz ha Breiz, qui fait allusion au chapitre II de l’histoire de saint Gwenaël, disciple et successeur de saint Guénolé premier abbé de Landévennec, par Albert le Grand :
Roomp amzer Da Wennole, Da zont d'ar gêr, Eus an Erge Da zont d'ar ger eus an Erge, Gant Gwenêl e ziskib neve »
Donnons du temps à saint Gwenolé, en revenant à la maison, depuis Ergué, en revenant à la maison, depuis Ergué, avec Gwenael son nouveau disciple.
Une attaque contre un bus de coptes qui revenaient du monastère Saint Samuel le Confesseur, à Minya en Egypte. Il y a au moins 7 morts et 14 blessés. « Les terroristes ont ouvert le feu sur un bus du gouvernorat de Sohag, qui revenait du monastère », a précisé l’évêque de Minya Mgr Makarios.
Les faits se seraient déroulés presque au même endroit que l’attaque de bus qui avait fait 28 morts en mai 2017.
Le président Sissi a souhaité sur Twitter un prompt rétablissement aux blessés et a réaffirmé sa détermination à lutter contre le terrorisme.
Le mouvement de Benoît Hamon annonce qu’il va saisir le CSA à propos d’un clip du gouvernement censé inciter les citoyens à voter aux européennes, et qui est une sorte d’illustration du fantasme de Macron sur les dangers du populisme qui nous ramène aux années 30 (en pire, à cause du climat, etc.)…
Jusque-là personne n’y avait fait attention, semble-t-il, parce que personne ne fait attention à ce que dit ce gouvernement… (En attendant que le clip passe à la télévision puisque, paraît-il, c’est prévu…)
Pourtant quelqu’un d’autre a déjà réagi, et dès le 28 octobre : c’est Matteo Salvini.
Parce que ce clip de 30 secondes diffusé le 26 octobre (seulement sur Twitter ?) veut faire peur, comme le souligne sa musique obsédante genre film d’horreur, et il veut faire peur en montrant les monstres de notre temps : Matteo Salvini et Viktor Orbán.
La réaction de Salvini :
« Le gouvernement français publie, avec l’argent des contribuables, un clip officiel pour les européennes en m’utilisant comme un épouvantail. Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, ils attendent un printemps des peuples qui va les balayer. »
Et le 30 octobre il y a eu Thierry Mariani :
« Comme vous l’avez payé avec vos impôts, sachez apprécier ce clip gouvernemental, pour les élections européennes, qui n’hésite pas à stigmatiser de manière hypocrite et sournoise Salvini et Orbán. La propagande avec de gros sabots!! »
La presse évoque désormais la chose, et Libération conclut ainsi son article :
Si le but de ce clip était aussi de mobiliser ceux que le chef de l’Etat prétend combattre au printemps prochain, c’est très réussi.
Selon le site Aleteia, qui est devenu une sorte de référence pour l’internaute catholique moyen, le 2 novembre serait le jour de la fête des morts.
Tel est le titre du premier article de ce jour, sous la rubrique « Spiritualité » :
Vidéo : pourquoi fêter les morts le 2 novembre ?
Texte (ponctuation respectée) :
L'idée de se souvenir de tous les morts le même jour, remonte au 9ème siècle.
La fête des morts tombe le 2 novembre le lendemain, de la fête de « tous les saints » Les deux célébrations parlent du mystère de la mort et de l’espoir dans la vie éternelle.
Bref c’est une sorte de doublon. Les deux fêtes parlent de la même chose, et certes les saints eux aussi sont morts…
Difficile d’aller plus loin dans la confusion. Une confusion qui était tout simplement impossible avec la liturgie traditionnelle, le 1er novembre déroulant les fastes, les ors et les lumières des plus grandes solennités, le 2 novembre jour de deuil en ornements noirs rappelant qu’il y aura un terrible jour du jugement et demandant humblement à Dieu de pardonner aux morts leurs péchés…
On nous annonce une vidéo.
Et la vidéo dit ceci :
« L’Eglise invite le 2 novembre à prier pour les défunts, surtout pour les âmes du purgatoire et ceux dont personne ne se souvient. Ce jour-là il est possible d’obtenir l’indulgence plénière pour un défunt. »
Manifestement ce n’est pas du même rédacteur…
Mais pour qui ne regarde pas la vidéo, le 2 novembre est la fête des morts, et c’est Aleteia qui le dit donc c’est vrai…
P.S. Il est possible que "l'idée" date du IXe siècle, mais ce qui est sûr est que la liturgie de ce jour a été institué dans les monastères de Cluny en 998. (On peut se demander si pour le rédacteur d'Aleteia 998 ce n'est pas le 9e siècle, puisque la date commence par un 9...).