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  • Explosif

    La chanteuse irlandaise Sinead O’Connor a annoncé qu’elle devenait musulmane. Elle a expliqué :

    « Ceci est la conclusion naturelle du parcours de tout théologien intelligent. Toutes les études des écritures mènent à l'Islam. Ce qui rend toutes les autres écritures redondantes. Je vais recevoir un (autre) nouveau nom. Celui-ci sera Shuhada' Davitt. »

    Sic.

    Pourquoi un autre nouveau nom ? Parce qu’elle avait déjà changé de nom l’année dernière : elle était devenue Magda Davitt, « pour se libérer des malédictions parentales » (et pour faire la promotion de son nouvel album).

    Shuhada, selon elle, veut dire « martyre ». Raté. Shuhada est le pluriel de shahid, martyr (celui qui meurt dans le combat sur le sentier d'Allah). Le féminin est shahida. Doit-on en déduire qu’elle se prend pour une armée de kamikazes de l’Etat islamique ?

    Elle a publié une vidéo où on la voit en tenue camouflée chanter l’adhan, l’appel à la prière.

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    Le 3 août 2017, elle se disait suicidaire. En juin 2016, des rumeurs de suicide avaient conduit la police à la rechercher.

    Si j’étais le FBI (elle vit aux Etats-Unis) je commencerais à m’inquiéter de savoir si, où, et quand, « les martyrs » Sinead O’Connor en treillis ont l’intention de se faire exploser…

    Cela dit, on peut aussi relativiser la chose quand on constate que sur son compte twitter, à la place de la photo du propriétaire, il y a la publicité de Nike : « Portez un hijab, arrêtez d'en parler et faites-le » ("Just do it", avec le logo, est une marque déposée de Nike).

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  • Fourriers de l’islam

    La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a fait savoir hier que l’islam est une religion spécialement protégée en Europe, au point qu’il est normal d’être condamné par la justice si on dit la vérité. La CEDH invente hypocritement un délit de blasphème unilatéral tel qu'il existe au Pakistan - sans les sanctions pakistanaises pour le moment.

    Une conférencière autrichienne avait été condamnée à une amende de 480€ en 2011 pour « dénigrement de doctrines religieuses », parce qu’elle avait rappelé lors de deux séminaires du FPÖ que Mahomet avait épousé une fille de six ans et que ce n’était pas autre chose que de la pédophilie.

    Ayant épuisé les recours en Autriche, cette femme s’était adressée à la CEDH. Laquelle vient donc de valider le jugement autrichien, qui, selon l’instance censée garantir les droits de l’homme, visait à préserver la paix religieuse et par conséquent ne viole pas la liberté d’expression…

    Un raisonnement qui permet donc de condamner toute critique de l’islam.

  • Persécution équilibrée

    Les autorités chinoises ont détruit le sanctuaire Notre Dame des Douleurs de Dongergou (Shanxi), et le sanctuaire Notre Dame de Joie de Anlong (Guizhou).

    Sans doute selon les termes de l’accord secret avec le Vatican.

  • Tua est potentia

    ℟. Tua est poténtia, tuum regnum, Dómine: tu es super omnes gentes:
    * Da pacem, Dómine, in diébus nostris.
    . Creátor ómnium, Deus, terríbilis et fortis, justus et miséricors.
    ℟. Da pacem, Dómine, in diébus nostris.

    A toi la puissance, à toi le règne, Seigneur : tu es au-dessus de tous les peuples. Donne la paix, Seigneur, en nos jours. Créateur de tout, Dieu, terrible et fort, juste et miséricordieux, donne la paix, Seigneur, en nos jours.

    Le début de ce répons des matines est plus ou moins inspiré du début de la prière de David à la fin du premier livre des Chroniques, et le verset reprend des expressions qui se trouvent dans la prière de Néhémie au début du second livre des Maccabées. « Da pacem, Dómine, in diébus nostris », qui est pourtant aussi le début d’une célèbre antienne, ne se trouve nulle part tel quel dans la Bible...

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  • Minable

    Le Parlement européen, qui tient vraiment à être ridicule, a décerné son prix Sakharov au « cinéaste » Oleg Sentsov (le stakhanoviste de la grève de la faim, aujourd’hui en retraite).

    Le prix Sakharov récompense « une contribution exceptionnelle à la lutte pour les droits de l'Homme dans le monde ».

    On ne sait vraiment pas (et on ne nous dit pas) où est la « contribution exceptionnelle », ni même ordinaire, de Sentsov à la lutte pour les droits de l’homme quels qu’ils soient.

    Quant au « cinéaste » Oleg Sentsov, 42 ans, il a pondu UN film que personne n’a vu, et il a abandonné la réalisation de son deuxième film pour participer à la révolution Soros en Ukraine avant de se faire arrêter pour terrorisme par les Russes.

    Il est clair que ce prix n’est rien d’autre qu’une insulte (minable) envers la Russie.

    Peut-être vous demanderez-vous combien de députés européens ont voté pour cette triste farce.

    La réponse est : aucun.

    Démocratie oblige, le lauréat du prix Sakharov est choisi par le président du Parlement et les présidents des groupes politiques. Donc par 9 personnes.

  • Socialistes

    Syed Kamall est chef de la délégation du parti conservateur britannique au Parlement européen, et président du groupe CRE. En réponse à un propos sur les « extrémistes de droite » dans un débat sur le Brexit, il a fait un rapprochement entre les socialistes et les nazis. Ce qui a suscité un tollé, nous dit-on, et le vice-président de la Commission Frans Timmermans l’a traité d’idiot. Et Syed Kamall s’est excusé.

    Il semble que plus personne ne se souvienne que nazi est la contraction de national-socialiste

    (Une autre remarque au passage : Syed Kamall, chef des représentants britanniques de droite au Parlement européen, est un musulman pratiquant.)

  • Chronique des cinglé·e·s

    Bernard et Marie sont mariés et parents de deux enfants. En 2011 Bernard décide de devenir une femme du nom de Claire.

    Le tribunal de Montpellier reconnaît « de façon irréversible son appartenance au sexe féminin, sans qu’aucune opération de réassignation sexuelle n’ait été exigée ni pratiquée ». Sic.

    Trois ans plus tard, Marie donne naissance à un enfant conçu avec… Claire.

    Marie et Claire veulent être reconnus officiellement comme mères de l’enfant. Claire (c’est-à-dire le travesti Bernard) refuse la solution de l’adoption et ne veut pas être appelé père puisqu’il est une femme…

    Le tribunal de grande instance de Montpellier est saisi du problème. Il décide que par « son acte de procréation masculine qu’elle revendique, Claire a fait le choix de revenir de façon unilatérale sur le fait qu’elle est désormais reconnue comme une personne de sexe féminin, et doit en assumer les conséquences ».

    Puisqu’il a engendré un enfant, il est un homme…

    Mais le couple fait appel. Pour faire reconnaître que Bernard est une mère.

    Pour l’avocat de l’enfant (?), « Claire doit être reconnue comme le père de l’enfant », de sorte que celui-ci ait « aussi une mère et une filiation paternelle, même si elle est assurée par une femme » (qui est un homme)…

    Décision le 14 novembre.

  • Acharnement

    La culture de mort ne s’avoue jamais vaincue… Hier, dans un projet de loi sur les services publics en Irlande-du-Nord, les travaillistes ont glissé un amendement qui exige du secrétaire d’Etat pour l’Irlande du Nord, Karen Bradley, qu’elle donne aux fonctionnaires nord-irlandais « des directives sur la compatibilité avec les droits de l’homme des lois nord-irlandaises sur l’avortement et le mariage entre personnes du même sexe ».

    Cela fait suite au jugement de la Cour suprême qui en juin dernier avait rejeté la demande de la Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord : la majorité des juges avait ajouté que si la commission avait été compétente, ils auraient jugé la législation nord-irlandaise incompatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme en cas de viol, d'inceste et d'anomalie mortelle du fœtus.

    L’amendement a été voté par une très large majorité de 207 députés contre 117. Parce que la majorité des députés conservateurs sont partisans de la culture de mort, comme l’est Karen Bradley elle-même, qui a souligné qu’elle était favorable à l’avortement et au « mariage pour tous » mais qu’une loi sur le fonctionnement des services publics n’était pas le lieu pour introduire de tels amendements.

    Les uns et les autres paraissent oublier que la majorité de Theresa May n’existe que par les 10 députés protestants d’Irlande du Nord résolument opposés à l’avortement et au mariage des invertis. Mais la cause supérieure de la culture de mort mérite qu’on sacrifie ses propres intérêts politiques, sans doute.

    Et personne ne nous explique ce que veut dire concrètement cet amendement, dans la mesure où il est bien précisé que les lois nord-irlandaises ne changent pas (pour l’instant).

  • Les relais

    La culture de mort a des relais au plus haut niveau, en Italie aussi. En témoigne cette décision ahurissante de la Cour constitutionnelle italienne qui donne un an au Parlement pour combler un soi-disant vide juridique sur le « suicide assisté », car, dit-elle, « le cadre normatif actuel concernant la fin de vie prive de protections adéquates des situations précises qui méritent une protection ».

    Il s’agit toujours bien sûr de « l’histoire poignante du DJ italien tétraplégique venu se suicider en Suisse », qui avait fait la une des journaux des deux pays. « On relance », avais-je titré.

    Le DJ tétraplégique Fabiano Antoniani, dit « DJ Fabo », s’était fait conduire en Suisse par un dirigeant du parti radical, Marco Cappato (c’est le parti qui prône la légalisation de toutes les déviations et de toutes les formes de la culture de mort, dont la figure de proue est Emma Bonino, qui se vante d’avoir pratiqué 10.141 avortements et qui est « l’un des grands de l’Italie d’aujourd’hui » selon son ami François).

    En revenant de Suisse, Marco Cappato (qui fut le successeur d’Emma Bonino au Parlement européen) s’était dénoncé, pour faire avancer le débat sur l’euthanasie. Il a donc été poursuivi, et son procès s’est ouvert devant la cour d'assises de Milan pour « instigation ou aide au suicide ». Mais la cour d'assises a demandé à la Cour constitutionnelle des éclaircissements sur le droit en vigueur…

    Si je comprends bien, la Cour constitutionnelle ne peut pas se prononcer contre la loi en vigueur qui interdit le « suicide assisté », mais demande que soit assurée l’immunité pour ceux qui permettent aux candidats à l’euthanasie de contourner la loi. En attendant l’étape suivante…

  • Un revers…

    Voici ce que Le Monde a titré en commentaire des élections locales (municipales, cantonales, régionales) en Pologne :

    Screenshot_2018-10-25 Le parti ultraconservateur au pouvoir subit un revers aux élections locales.png

    Maintenant, voici la carte des résultats aux élections régionales en 2010, 2014, 2018 : le « parti ultraconservateur » était arrivé en tête dans 2 régions en 2010, dans 5 régions en 2014, cette année il est arrivé en tête dans 9 régions.

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    En 2014 le « parti ultraconservateur » n’avait pu diriger que l’unique région où il avait obtenu la majorité absolue. Désormais il a la majorité absolue dans 6 régions, et il semble qu’il puisse diriger une coalition dans une 7e région, celle de Basse-Silésie (près de 3 millions d’habitants). (A noter que la coalition de la Plateforme civique - KO- n'a la majorité absolue que dans une seule région et ne peut gouverner les autres qu'avec l'appui du "parti paysan". A noter aussi que les socialistes sont toujours aux abonnés absents.)

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    En ce qui concerne les cantonales, ces cartes se passent de commentaire sur le « revers » subi par le « parti ultraconservateur » (en bleu) :

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    Pour ce qui concerne les grandes villes, le « parti ultraconservateur » n’en avait aucune, et il semble (même s’il faut attendre le second tour) qu’il n’en aura toujours aucune. Ce qui ne constitue pas un « revers », mais tout de même une mauvaise nouvelle, parce que cela montre que se creuse un fossé entre la Pologne rurale catholique et la Pologne urbaine libérale européiste et acquise à la culture de mort. Le nouveau premier adjoint de la ville de Varsovie est un militant LGBT. Parmi les nouveaux élus libéraux de Varsovie il y a aussi Monika Jaruzelska, la fille du général Jaruzelski, qui s’est donné pour mission de défendre la mémoire de son père et les retraités de la police politique qui ont vu leurs retraites privilégiées ramenées au taux commun de la sécurité sociale…

    Un dernier mot sur « le revers du parti ultraconservateur » : il a obtenu 34,2% des voix aux régionales, ce qui est un record absolu, tous partis confondus, depuis la fin du communisme.