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Fourriers de l’islam

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a fait savoir hier que l’islam est une religion spécialement protégée en Europe, au point qu’il est normal d’être condamné par la justice si on dit la vérité. La CEDH invente hypocritement un délit de blasphème unilatéral tel qu'il existe au Pakistan - sans les sanctions pakistanaises pour le moment.

Une conférencière autrichienne avait été condamnée à une amende de 480€ en 2011 pour « dénigrement de doctrines religieuses », parce qu’elle avait rappelé lors de deux séminaires du FPÖ que Mahomet avait épousé une fille de six ans et que ce n’était pas autre chose que de la pédophilie.

Ayant épuisé les recours en Autriche, cette femme s’était adressée à la CEDH. Laquelle vient donc de valider le jugement autrichien, qui, selon l’instance censée garantir les droits de l’homme, visait à préserver la paix religieuse et par conséquent ne viole pas la liberté d’expression…

Un raisonnement qui permet donc de condamner toute critique de l’islam.

Commentaires

  • Et si on attaque la foi chrétienne, qu'en est-il ?

  • Je ne consacre guère de temps aux biographies supposées de cet hypothétique caravanier, mais le côté édifiant du personnage tend à prouver son historicité. Celles et ceux qui abandonnent le Fils du Dieu vivant pour ce gugusse ont à mes yeux autant de sens commun que le Bernard devenu Claire dont vous parliez hier.

  • Gregor Puppinck :

    « Le seul véritable motif de cette décision est la peur des musulmans. La Cour le dit expressément: les autorités autrichiennes ont eu raison de condamner ces propos pour préserver la «paix religieuse» et la «tolérance mutuelle» dans la société autrichienne. Selon la Cour, les États auraient à présent, et c'est nouveau, «l'obligation d'assurer la coexistence pacifique de toutes les religions et de ceux n'appartenant à aucune religion, en garantissant la tolérance mutuelle».
    La Cour développe plusieurs arguments à l'appui de sa conclusion.
    D'abord, elle juge l'intention même de la conférencière, et la condamne en estimant qu'elle n'a pas tant cherché à informer le public qu'à «dénigrer» Mahomet et à démontrer «qu'il n'est pas digne d'être vénéré», et par suite à inciter à la violence. Ainsi, dénigrer Mahomet n'est pas protégé par la liberté d'expression: il ne faudrait en parler qu'avec respect et des bonnes intentions! »

    http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2018/10/26/31004-20181026ARTFIG00232-delit-de-blaspheme-la-cedh-n-est-pas-charlie.php

  • On peut charger le jugement à partir de cette page :

    https://hudoc.echr.coe.int/eng-press#{"itemid":["003-6234982-8105267"]}

  • Aïcha a eu son premier rapport sexuel’avec Mahomet quand elle avait 9 ans (lunaires). Bien des musulmans vivant dans nos pays sont gênés par cette donnée, et se livrent à des contorsions pour nier les rapports des hadiths, lesquels, en’particulier pour les recueils de Bukhari et de Muslim, font pourtant partie intégrante des Écritures de l’islam.

    La Cour abonde dans le sens des musulmans, pour qui, de fait, Mahomet fait l’objet d’une vénération (voir le terme de la CEDH). Si vous dites à un musulman que Dieu n’existe pas, il le supportera en réalité plus facilement que si vous critiquez la personne de Mahomet.

  • La situation des non-musulmans par rapport aux musulmans au regard des tribunaux européens, quant à la libre expression non pas des idées, mais simplement des faits rapportés par la Tradition de l’islam, est devenue carrément délicate.

    Elle implique une réflexion sur le style, les termes employés.

    Les données des Hadiths et de la Sira, tenus comme fiables, montrent au moins deux choses :
    (1) Contrairement à des personnages comme Bouddha, Mahavira, Jésus, Mani, Guru Nanak, Mahomet pratique la violence. C’est un « prophète armé ».
    (2) Contrairement à ces personnages, Mahomet fait preuve d’une activité sexuelle assez débordante. A l’histoire d’Aïcha on peut ajouter celle de Zaynab, la fille de son fils adoptif Zayd, qu’un verset coranique opportunément descendu sur Mahomet permit à ce dernier d’épouser suite au désir ardent qu’elle suscita en lui.

    Supposons que, par extraordinaire, un Français, X, se hasarde à dire publiquement ceci : « Mahomet était une brute lubrique ». X risquerait peut-être bien d’avoir des ennuis.

    D’autant que la quasi-totalité des juges n’a aucune connaissance de l’islam, de sa doctrine, de ses textes scrupturaires, pas plus que de la vie et de la,personnalité de Mahomet.

    S’ajoute le fait que l’islam est catégorisé de manière simpliste, et en fait inexacte, comme une « religion », comme s’il rentrait dans la même classe que l’Église catholique ou le bouddhisme Hinayana, alors qu’il est un système hybride socio-politico-religieux à visée dominatrice sur le monde entier.

    Les années à venir vont être intéressantes.

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