L’affaire de Trappes est une nouvelle illustration de ce que je disais dans mon PS 2 sur François et la peine de mort.
Un jeune homme fiché S (mais ce doit être très courant à Trappes) – et bien entendu « déséquilibré » a tué sa mère et sa sœur et grièvement blessé une passante à coups de couteau en criant Allahou Akbar, puis il s’est fait descendre par la police sur le pas de la porte.
Dès qu’il y a meurtre avec suspicion de terrorisme islamique, la police abat le suspect.
Le problème n’est pas seulement que la peine de mort est ainsi rétablie de façon hypocrite et illégitime. C’est qu’elle est exécutée avant le procès, empêchant ainsi qu’on sache vraiment ce qui s’est passé et pourquoi, sans parler des éventuelles ramifications.
Le bon côté de la chose, évidemment, c’est que ça fait faire des économies à la justice. Du moins dans l’immédiat, car à long terme ce n’est pas sûr…
Addendum
Il n'y a toujours AUCUNE "grande conscience" médiatique (ni simple journaliste), à ma connaissance, pour trouver seulement étonnant que chaque fois l'islamiste se fasse tuer alors que la police a tous les moyens de le prendre vivant. Je trouve cela stupéfiant.
Commentaires
Et dans ce genre de cas-là, l'IGPN ne s'est pas immédiatement auto saisie du dossier, comme elle le fait pourtant dans tous les autres cas où un policier use de son arme de service: récemment à Paris un policier a dû faire feu sur un fuyard qui fonçait sur lui avec sa voiture.
que nos bons socialistes aient aboli la peine de mort, c'est un mensonge de plus; elle est systématiquement appliquée,sans jugement préalable, pour les actes de terrorisme
j'ai déjà fait remarquer ici qu'en 1807 mon arrière oncle Charles Edouard de La Haye Saint Hilaire avait été capturé vivant par une simple brigade de gendarmerie, Napoléon ayant ordonné de le fusiller aprés un semblant de procés
et on veut nous faire croire qu'en 2018, nos forces de sécurité, surentrainée et suréquipée, ne sont pas capable de capturer un individu vivant
Qui nous a bien dit que nous étions en guerre ?
Qui nous a caché que c'est une activité dangereuse, souvent mortelle ?
Quand la légitime défense est patente...
Vouloir capturer l'agresseur, c'est prendre des risques inutiles, entamer de grands frais, mais peut-être, recevoir des informations intéressantes sur un (les) ennemi (s).
Ne pas chercher à capturer l'agresseur mais le descendre vite fait, ça évite les risques et les frais inutiles, par contre ça réduit la récupération des infos .
Si l'agresseur n'a ni papiers, ni portable, ni copain près de lui, il y a un problème pour la collecte des renseignements.
Donc, à décider au cas par cas.
Avec ce genre d'affaires, on ne sait pas si la police a tué le bonhomme parce que c'était un agent naïf du MOSSAD ou de la CIA dont il était prévu que l'acte serait revendiqué par DAESH, ou si DAESH a revendiqué le crime parce que la police avait tué le bonhomme. Mais je crois que DAESH n'a pas plus de réalité qu'Al Qaida, que Ben Laden ou que le moine bourru cher à notre bon vieux Molière.
Depuis que les Amerloques sont allés sur la Lune à l'aide d'un lanceur ultra-performant, qu'il a cependant fallu remplacer à grands frais pour expédier beaucoup moins loin la navette Challenger, et d'un module très bon marché dont le mode d'emploi, pour la pagination, n'excédait pas dix pour cent de celui d'un porte-avion, on ne peut plus se fier aux gens qui sont supposés nous informer OBJECTIVEMENT. Ça date même de 1914, à vrai dire, mais ça ne s'est vraiment pas arrangé depuis...