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  • Saint Jean de Saint-Facond

    Jean naquit à Sahagun, en Espagne, d’une noble famille. Ses parents, demeurés longtemps sans enfants, l’obtinrent de Dieu à force de bonnes œuvres et de prières. Dès son jeune âge, il donna des signes de sa future sainteté. Ordonné prêtre et voulant servir Dieu plus paisiblement, il renonça spontanément aux revenus ecclésiastiques dont il avait été pourvu à juste titre. Tombé gravement malade à Salamanque, il fit vœu de s’imposer une discipline plus sévère et, pour accomplir cette promesse, il se rendit au couvent de Saint-Augustin alors très florissant sous une sévère observance ; il y fut admis et surpassa les plus avancés en toutes les vertus. Tant par ses prédications que par des entretiens privés et la sainteté de sa vie, Jean ramena au calme les citoyens de Salamanque qu’agitaient de sanglantes factions. Plus d’une fois, il fut délivré de périls imminents par l’intervention divine. Le Christ Seigneur lui apparaissait souvent, tandis qu’il offrait le Saint Sacrifice, et souvent aussi il lisait jusqu’au fond des cœurs et prédisait l’avenir. Enfin, après avoir annoncé le jour de sa mort, il quitta très saintement cette vie, glorieux par les nombreux miracles qui précédèrent et suivirent sa mort. Après l’examen canonique de ces miracles, Alexandre VIII l’inscrivit au nombre des saints.

    (Bréviaire)

    [Son nom était Jean Gonzalez de Castrillo Martinez de Sahagun y Cea. Né vers 1430, il  fit ses études au monastère Saint-Facond et Saint-Benoît de Sahagun, le nom de Sahagun venant lui-même de saint Facond.]

  • En Hongrie

    Lors d’une réunion organisée le 21 mai dernier à Rome par l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (que préside Josef Seifert) , Katalin Novàk, secrétaire d’Etat à la Famille dans le gouvernement hongrois, a détaillé les mesures prises par le gouvernement Orban. Et elle a donné les chiffres des premiers résultats :

    Le nombre des mariages est passé de 35.520 en 2010 à 50.600 en 2017.

    Le nombre de divorces a baissé, de 23.873 en 2010, à 18.600 en 2017.

    Le soutien de l’Etat aux familles a fait baisser le nombre d’avortements de plus d’un tiers : de 40.449 en 2010 à 28.500 en 2017

    On peut lire le texte intégral en anglais de son discours sur Life Site.

  • Les Croisés et le Croissant

    Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a annoncé vendredi que son gouvernement allait expulser des imams financés par l’étranger, essentiellement la Turquie, et fermer 7 mosquées. Décision prise après la reconstitution de la bataille des Dardanelles par des enfants dans une mosquée.

    Le ministre de l’Intérieur a précisé ensuite que cela concerne 60 imams, avec leurs familles, soit environ 150 personnes qui pourraient perdre leur droit de résidence en Autriche. Il a ajouté que le processus d’expulsion a déjà commencé.

    « Ces mesures prises par le Premier ministre autrichien sont, je le crains, en train de mener le monde vers une guerre entre les Croisés et le Croissant », a réagi Erdogan, reprenant explicitement la phraséologie islamiste qu’on croyait plus ou moins réservée à al-Qaïda et à l’Etat islamique.

    « Ils disent qu'ils vont bouter hors d'Autriche nos hommes de religion. Croyez-vous que nous ne réagirons pas si vous faites une telle chose ? Cela signifie que nous allons devoir faire quelque chose », a ajouté Erdogan.

    Va-t-on passer de la reconstitution des Dardanelles à une nouvelle bataille de Vienne ?

    Malheureusement, si le Croissant est plus que jamais présent et menaçant, on cherchera en vain les « Croisés »… Quoique... Le pays de loin le plus important du groupe anti-immigrés de Visegrád est la Pologne, la Pologne de Jean III Sobieski qui défit l'armée du sultan, et la Pologne, après tout, est encore catholique. Certes il n'y a plus de pape pour appeler à la croisade, mais l'Autriche peut encore faire appel à la Pologne, via la Hongrie...

  • L’odieux chantage

    Le chantage à « l’humanitaire ». Les gauchistes français de l’Aquarius ont décidé de faire débarquer en Sicile 629 migrants clandestins. La provocation est évidente : il s’agit de tester le nouveau gouvernement italien anti-immigration, dont le ministre de l’Intérieur est Matteo Salvini, le « chef de la Ligue d’extrême droite », comme je l’ai entendu tout à l’heure. Le gouvernement a refusé d’accueillir le bateau et a demandé à Malte de le faire. Malte a refusé. Du coup l’ONU et l’UE ont intimé l’ordre à l’un ou l’autre pays d’accueillir les « migrants » au nom de « l’impératif humanitaire », sans s’occuper des questions légales qui sont « tout sauf claires ».

    Finalement c’est le nouveau gouvernement espagnol socialiste qui a décidé d’accueillir le bateau français plein de clandestins africains…

    L’impératif humanitaire est désormais le principal levier de l’immigration clandestine, qui se fait donc ouvertement avec l’aval empressé de l’ONU et de l’UE.

    Et pour bien faire admettre l’inadmissible, tout le monde parle de réfugiés. Alors qu’il n’y a évidemment pas de réfugiés sur ce bateau, mais des jeunes Africains qui viennent s’installer en Europe pour avoir un meilleur niveau de vie.

    Le scénario est connu depuis longtemps. On se fait prendre à bord d’un bateau « humanitaire » qui « sauve » les « réfugiés ». Une fois arrivé dans le pays de son choix, on demande l’asile. Demande évidemment rejetée, mais le clandestin est installé, défendu par les « associations », et il lui suffit d’attendre la prochaine vague de « régularisations »…

    Et on appelle cela l’état de droit…

    Et si une fois, une seule fois, le bateau était reconduit manu militari dans un port « libyen ». Juste pour montrer aux candidats à l’immigration que ce n’est pas forcément automatique…

    Et si l’on mettait en prison les gauchistes qui pêchent les clandestins, tout simplement parce qu’ils sont dans l’illégalité la plus flagrante ?

    Bon, on peut rêver…

    Mais le cauchemar, lui, est là. Ça continue de débarquer par milliers…

  • Saint Barnabé

    Barnabé signifie "homme de l'exhortation" (Ac 4, 36) ou "homme du réconfort"; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre. S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Eglise (cf. Ac 4, 37). Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Eglise de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1). Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville. C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Eglise; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations. Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Eglise d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre. En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14). Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité chrétienne (cf. Ac 15, 1-35). Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Eglise des païens, une Eglise sans circoncision:  nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre foi dans le Christ.

    Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40). Entre les saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas "tombés du ciel". Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme "mon collaborateur". Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de pardon qui nous rend saint. Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49. On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le sacerdoce de Jésus.

    Benoît XVI

  • 3e dimanche après la Pentecôte

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    Allelúia, allelúia. Deus judex justus, fortis et pátiens, numquid iráscitur per síngulos dies ? Allelúia.

    Alléluia, alléluia. Dieu est un juge juste, fort et patient, est-ce qu’il s’irritera tous les jours ? Alléluia.

    Dom Gajard :

    L’Alléluia Deux judex Justus, 8e mode, est splendide de sonorité chaude et de puissance, notamment dans la vocalise ; très ramassée sur elle-même, elle part du grave, et monte, ample, très enveloppée, mais irrésistible, atteignant successivement, dans son lumineux développement, le sol, le si, le do, le ré, le mi, pour condenser dans un dernier trait toute la poussée vigoureuse qui la soulevait et se poser enfin sur une des belles cadences du mode.

    Par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard, 1952 ou 1953 :


    podcast

    Dom Baron :

    LE TEXTE

    Dieu un juge fuste, fort et patient. Est-ce qu’il va s’irriter à longueur de jour? Ps. VII. 12.

    L’interrogation qui termine ce verset est à prendre dans le sens négatif. Le psalmiste veut dire que le Seigneur a sa justice en main, qu’il l’appliquera à son heure et qu’il est assez patient pour supporter ce qu’on lui fait sans avoir à se mettre en colère à chaque instant.
    Cette parole est encore pour la brebis égarée loin du bercail. L’Eglise la lui chante moins pour l’amener à la crainte que pour l’encourager au contraire à avoir confiance en la patience du Seigneur qui n’est en colère que contre celui qui s’obstine.

    LA MÉLODIE

    Deus judex justus est revêtu d’une solennité ferme et forte qui s’impose, avec une nuance de sévérité très marquée dans la descente si rythmée sol-re-mi-do et. plus encore. dans la remontée en quinte au sol et au si. Fortis a la même expression. Patiens, par contre, est très lié, avec quelque chose de doux et d’aimable ; l’insistance qu’y mettent le salicus et le quilisma et sa place au sommet de la mélodie montrent bien que l’Eglise a voulu le mettre en relief très marqué, d’autant que la phrase suivante se développe, elle aussi, dans celte atmosphère paisible. On pourrait même trouver, sans forcer l’expression, une fine pointe d’esprit sur cette interrogation quelque peu ironique.

    La formule finale s’en dégage dans une splendide montée de joie; la joie de l’âme, heureuse de la patience dont Dieu l’a si généreusement gratifiée. Aussi bien, cette joie, qui est celle de l’Alleluia, enveloppe toute la pièce et en fait un autre beau chant de réconfort pour l’âme retenue loin de Dieu et un hommage de louange à la miséricorde du Bon Pasteur que nous allons voir à l’œuvre dans l’Evangile.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Vehementer quidem nobis, dilectíssimi, vir unus et mulier una nocuére; sed, grátias Deo, per unum nihilóminus virum et mulíerum unam ómnia restaurántur, nec sine magno fænore gratiárum. Neque enim sicut delíctum, ita et donum; sed excedit damni æstimatiónem beneficii magnitudo. Sic nimirum prudentíssimus et clementíssimus artifex, quod quassátum fúerat, non confrégit, sed utílius omnino refécit, ut videlicet nobis novum formaret Adam ex veteri, Hevam transfúnderet in Mariam.

    Mes bien chers frères, il est un homme et une femme qui nous ont fait bien du mal ; mais grâce à Dieu, il y eut aussi un homme et une femme pour tout réparer et même avec de grands avantages ; il n’en est point de la grâce comme du péché, et la grandeur du bienfait que nous avons reçu dépasse de beaucoup la perte que nous avions faite. En effet, dans sa prudence et clémence extrêmes, l’ouvrier qui nous a faits n’a point achevé de rompre le vase déjà fêlé, mais il le répara complètement, et si bien, que de l’ancien Adam, il nous en fit un nouveau, et transvasa Eve dans Marie.

    Leçon des matines : saint Bernard, sermon sur Signum magnum (pour le dimanche dans l’octave de l’Assomption), traduction de l’abbé Charpentier, 1866.

  • En Hongrie

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé ce matin le lancement en septembre prochain d'une vaste révision constitutionnelle :

    « A l'automne, nous aimerions lancer une longue révision constitutionnelle d'un an à un an et demi. Nous regarderons ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné (..) et nous identifierons les lacunes qu'il faut combler avec un nouveau texte constitutionnel. »

    Voilà qui peut être intéressant de la part du chantre de la nouvelle démocratie chrétienne illibérale. Et comme il a la majorité des deux tiers au Parlement, il faut bien que ça serve à quelque chose…

  • En Algérie

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    Slimane Bouhafs avait été arrêté en 2016 pour avoir écrit sur Facebook que ka lumière de Jésus l’emporterait en Kabylie sur l’islam. Il fut condamné à cinq ans de prison, peine réduite à trois ans en appel. Il vient d’être libéré après 20 mois d’une affreuse détention. (La photo date d'avant son arrestation.)

    Atteint de goutte chronique depuis plus de 20 ans, il est officiellement invalide à 80%. Il bénéficie donc d’une allocation pour faire vivre sa famille (il a trois enfants). Or, s’il a été libéré de prison, on lui a supprimé son allocation : il est donc privé de toutes ressources.

    Il a publié un message vidéo sur les réseaux sociaux, dont voici la traduction, publiée par le site « Kabylie Times » (sic) :

    Bonsoir, immense Azul [salut] à vous tous. Je suis Slimane Bouhafs. C’est moi qui ai été détenu 20 mois à cause de ma confession chrétienne.

    Je suis passé par de grandes souffrances. On m’a opprimé. On m’a insulté. On m’a privé du régime alimentaire qui m’était prescrit. J’ai dormi par terre sur de simples cartons en guise de literie. On m’a intoxiqué ce qui m’a conduit à une hospitalisation de huit jours. Je ne peux tout raconter.

    Actuellement on bloque mon salaire. Je ne sais pas ce que ce système me veut. Si vous voulez me tuer faite le. Déjà c’est ce que vous faites en me privant de ressources. Mais je n’arrêterai pas mon combat. Le combat continue.

    Cette patrie est celle de saint Augustin, ce n’est pas la vôtre. C’est celle de Massinissa, Jugurtha et Dahiya, ce n’est pas la vôtre.

    Je peux l’affirmer, je suis Kabyle, Amazigh, fils de saint Augustin. Je suis, je serai et je demeurerai une fois mort.

    Mon espoir, mon mot de conclusion, j’espère que ce message sera traduit du kabyle vers toutes les langues du monde pour dire l’oppression dans laquelle se trouvent les chrétiens. Ils scellent nos églises, menacent nos pasteurs et tentent de les corrompre. S’il vous plait arrêtez tout cela.

    Toutes les législations proscrivent d’affamer les gens. Vous, vous affamez mes enfants. C’est ignoble, ignoble. Imaginez que l’Europe exerce le chantage de priver les musulmans de ressources jusqu’à ce qu’ils se convertissent au christianisme, deviennent laïques ou athées, que feriez-vous ? Vous diriez que c’est légal ?

    Cela est une très grave agression. Une agression comme celle que subit Touati Merzouk qui est jeté en prison. Le pauvre Merzouk qui croupit en prison accusé d’espionnage lui qui gagne sa vie en tant que manœuvre. Qu’est-ce qu’il peut livrer comme renseignement, vos accusations sont insensées.

    Vraiment nous n’avons pas de justice, nous n’avons pas de justice. Si on avait une justice il n’y aurait pas tout cet arbitraire. Je vous laisse en paix. Merci beaucoup, au revoir.

  • Fête du Sacré Cœur

    « Prose » chantée après l’Alleluia de la messe, dans l’« Office du Sacré Cœur de Jésus, latin-français, imprimé par ordre de Monseigneur l’Archevêque de Paris [Christophe de Beaumont], pour être célébré chaque année dans son Diocèse le Dimanche après l’Octave du S. Sacrement », 1767. Cette séquence parut d'abord semble-t-il en 1737 dans le missel de Séez, puis on la trouvera dans les missels de Poitiers, de Lyon, de Lodève, de Soissons...

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