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Le pape a autorisé samedi la promulgation de décrets reconnaissant les « vertus héroïques » de 12 candidats à la béatification.
Le premier concerne le cardinal Hlond, primat de Pologne réfugié pendant la guerre à Rome auprès de Pie XII, puis à Lourdes, puis à Hautecombe où il fut arrêté par la Gestapo pour ses liens avec le gouvernement polonais en exil. Il fut libéré en Allemagne par les Américains. Puis il fut le grand reconstructeur de l’Eglise en Pologne, face au pouvoir communiste, avec tous les pouvoirs de légat pontifical. Il sacra une dizaine d’évêques (dont Mgr Wyszynski), rouvrit les séminaires, restaura les églises. Le 8 septembre 1946, en plein stalinisme, plus de 700.000 pèlerins étaient à Czestochowa pour participer à la consécration de la Pologne au Cœur immaculé de Marie.
Un grand serviteur de l’Eglise et un grand Polonais, impeccablement anti-nazi et anticommuniste, dont la figure fut quelque peu éclipsée par celle du « primat du millénaire ».
En tête des 14 prélats que le pape créera cardinaux le 29 juin prochain il y a Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.
Il est vrai que son prédécesseur immédiat fut cardinal (par la grâce de Benoît XVI, hélas), mais ce n’était pas le cas des précédents et ce n’est pas une raison pour persévérer dans l’erreur. Il est ecclésiologiquement aberrant qu’un chef d’Eglise orientale soit cardinal. J’ai beaucoup de respect pour Mgr Sako, qui fut un héroïque archevêque de Kirkouk, mais sa dévotion latine est déconcertante (aussi sur le plan liturgique paraît-il).
Lecture des matines : commentaire de l’évangile du jour par saint Augustin (traité 12 sur saint Jean) :
Le médecin vient guérir le malade, autant qu’il est en lui. Celui qui refuse d’observer les prescriptions du médecin se donne à lui-même la mort. Le Sauveur est venu dans le monde. Pourquoi a-t-il été appelé Sauveur du monde, sinon parce qu’il est venu pour sauver le monde et non pour le juger ? Tu ne veux pas être sauvé par lui, tu seras jugé par l’effet de ta volonté même. Que dis-je, tu seras jugé ? Écoute ce qu’il dit : « Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais qui ne croit point » ; que penses-tu qu’il va dire ? qu’il sera jugé ? Voici ce qu’il ajoute : « Il est déjà condamné. » Le jugement n’a pas encore été publié, et déjà la sentence est prononcée.
Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, il connaît ceux qui doivent demeurer pour la couronne, ceux qui doivent demeurer pour les flammes. Il connaît dans son aire le froment, il connaît aussi la paille ; il connaît le bon grain, il distingue aussi l’ivraie. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé. » Pourquoi ? « Parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Or, voici la cause de ce jugement, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière : leurs œuvres en effet étaient mauvaises. » Mes frères, quels sont ceux dont les œuvres ont été trouvées bonnes par le Seigneur ? Il n’y en a pas. Il a trouvé leurs œuvres à tous, mauvaises.
Comment donc quelques-uns ont-ils agi selon la vérité et sont-ils venus à la lumière ? Car c’est ce que dit la suite : « Celui qui accomplit la vérité vient à la lumière. »
« Les hommes, dit le Seigneur, ont mieux aimé les ténèbres que la lumière. » Là se trouve la force du raisonnement. Il en est beaucoup, en effet, qui ont aimé leurs péchés, il en est beaucoup qui les ont confessés ; celui qui confesse ses péchés et s’en accuse, agit conjointement avec Dieu. Dieu accuse tes péchés ; si toi aussi tu les accuses, tu te joins à Dieu. L’homme et le pécheur sont comme deux choses distinctes. Tu m’entends nommer l’homme, il est l’ouvrage de Dieu ; tu m’entends nommer le pécheur, il est l’ouvrage de l’homme. Détruis ce que tu as fait, afin que Dieu sauve ce qu’il a fait lui-même. Il faut que tu haïsses en toi ton œuvre, et que tu aimes en toi l’œuvre de Dieu. Lorsque ce que tu as fait aura commencé à te déplaire, l’accusation du mal que tu as commis sera le commencement de tes bonnes œuvres. Le commencement des bonnes œuvres, c’est l’aveu des œuvres mauvaises.
Spíritus Dómini replévit orbem terrárum, allelúia : et hoc quod cóntinet ómnia, sciéntiam habet vocis, allelúia, allelúia, allelúia. Exsúrgat Deus, et dissipéntur inimíci ejus : et fúgiant, qui odérunt eum, a fácie ejus.
L’Esprit du Seigneur remplit l’univers, alléluia, et comme il contient tout, il connaît tout ce qui se dit, alléluia, alléluia, alléluia. Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dissipés, et que ceux qui le haïssent fuient devant sa face.
Le texte de l’introït de ce dimanche vient du début du livre de la Sagesse. On le trouve aussi dans la liturgie de ce jour et de l'octave comme répons, verset, antienne... La traduction ci-dessus est celle que donne Introibo, qui est aussi celle de Fillion qui reprend celle de Sacy. Mais le texte dit littéralement que l’Esprit du Seigneur qui « maintient uni toutes choses a la science de la voix », ce qui annonce l’Eglise une qui unit les peuples, et la prédication des apôtres inspirés par l’Esprit. La mélodie commence discrètement, comme la brise divine, dans le bas de la gamme, puis éclate sur la dominante pour montrer la puissance de l’Esprit qui remplit la terre. Le chant est à la fois grandiose et plein de tendresse, et comme le remarque Dom Johner il est « extrêmement plaisant pour notre sens musical » d’occidentaux modernes, car il commence en ré mineur et se poursuit en fa majeur puis en do majeur…
Le verset de psaume est le premier du long psaume 67. C’est à la fin qu’on trouve une allusion à la Pentecôte qui répond précisément à l’antienne : « Qui ascendit super cælum cæli, ad orientem, ecce dabit voci suæ vocem virtutis. » Lui qui est monté au-dessus du ciel du ciel, à l’Orient, voici qu’il donnera à sa voix la voix de la puissance. Et au milieu de ce psaume il y a le verset le plus mystérieux du psautier, et l'un des plus cités, qui parle de la colombe : "Si dormiatis inter medios cleros, pennæ columbæ deargentatæ, et posteriora dorsi ejus in pallore auri." Si vous dormez au milieu des lots (des héritages, ou... des clercs), les ailes de la colombe sont argentées, et l'arrière de son dos dans une pâleur d'or...
Quatre hommes armés ont pénétré aujourd’hui dans l’église orthodoxe Saint Michel de Grozny, capitale de la Tchétchénie, pour « prendre en otage des croyants », selon le président tchétchène Ramzan Kadyrov. Une opération policière a été immédiatement menée, qui a conduit à la mort des quatre assaillants et d’un fidèle. Ramzan Kadyrov a affirmé que, selon de premières informations, les ordres reçus par les terroristes venaient « d'un pays occidental ». Veut-il dire que ce serait en rapport avec le Français au couteau Khamzat Azimov abattu par la police le 12 mai ?
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Au Népal, l’église Saint Joseph de Kohalpur, dans le district de Banke, a été incendiée hier par des personnes non identifiées. L’intérieur est entièrement détruit. Ces derniers jours, quatre églises protestantes ont été également endommagées par des incendies criminels en divers endroits du pays.
Le ministère américain de la Santé a lancé hier un processus réglementaire visant à supprimer les subventions fédérales aux centres de santé qui ne séparent pas matériellement le meurtre des enfants in utero de leurs autres activités.
La Maison Blanche a salué cette initiative qui « réalise la promesse du président Donald Trump de continuer à améliorer la santé des femmes et de s'assurer que les fonds fédéraux ne sont pas utilisés pour financer l'industrie de l'avortement en violation de la loi ».
En violation de la loi, car en effet depuis l’ère Reagan il est théoriquement interdit de verser des subventions fédérales aux avortoirs. Mais le Planning familial a continué de les recevoir au motif que ses avortoirs sont des "centres de santé".
Les deux principales furies de la culture de mort sont aussitôt montées au créneau : « L'administration Trump recommence à vouloir retirer aux femmes des droits de santé fondamentaux», a dénoncé Nancy Pelosi à la Chambre des représentants. « Il s'agit d'une tentative non voilée pour fermer le Planning familial, c'est honteux », a dit la sénatrice de Californie Dianne Feinstein.
Le nouveau maire de Sheffield est un ancien immigré clandestin somalien, Magid Magid, 28 ans.
Il a salué son élection par ce tweet : « Bordel de merde ! c’est surréaliste ! Avec de l’amour, du courage, et une opportunité, vraiment tout est possible ! Alhamdulillah. »
La première expression, en anglais, est blasphématoire pour un chrétien (Holy shit). La dernière, en arabe, est précédée du #. Afin que tous ceux qui suivent ce hashtag sur Twitter sachent que le nouveau maire de Sheffield tient à louer Allah, en arabe, pour son élection. Et bien entendu il a souligné qu’il a été élu au premier jour du ramadan…
Selon les journaux britanniques, on est censé s’extasier.
("Magid", en arabe du Machrek "Majid", est l'un des 99 noms d'Allah. Il veut dire "le tout glorieux, le Glorieux et Majestueux, le plus honorable et digne d'éloges". En double, donc, ou au carré, pour ce qui le concerne.)
Le premier restera comme le pape qui a détruit la liturgie latine et a fait preuve d’une inhumaine cruauté envers ceux qui voulaient défendre la tradition liturgique.
Le second est un « martyr de la foi » qui a été assassiné par des catholiques pour des raisons strictement politiques.
Ultimo festivitátis die dicébat Jesus : Qui in me credit, flúmina de ventre eius fluent aquæ vivæ : hoc autem dixit de Spíritu, quem acceptúri erant credéntes in eum, allelúia, allelúia.
Le dernier jour de la fête, Jésus disait : celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein : Il dit cela de l’Esprit-Saint que devaient recevoir ceux qui croyaient en lui, alléluia, alléluia.
Sur le même texte il y a un répons qui est une véritable merveille du répertoire grégorien. Ce répons se trouve aux matines du mercredi des quatre temps de Pentecôte dans le bréviaire monastique. On le trouve à divers jours, de la Vigile au samedi, voire même au dimanche après la Pentecôte, dans les manuscrits. Le voici par les moniales cisterciennes d’Echourgnac (dans sa version cistercienne) :
℟. Ultimo festivitatis die dicebat Jesus : qui in me credit, flumina de ventre ejus fluent aquae vivae. * Hoc autem dicebat de Spiritu, quem accepturi erant credentes in eum. Alleluia. ℣. Qui sitit, veniat ad me et bibat, et de ventre ejus fluent aquae vivae. Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. * Hoc autem dicebat de Spiritu, quem accepturi erant credentes in eum. Alleluia.
Le dernier jour de la fête, Jésus disait : Celui qui croit en moi, de son sein couleront des fleuves d’eaux vives. Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui, alléluia.
Après avoir vigoureusement nié tout scandale d’abus sexuel couvert par un évêque chilien et avoir traité de calomniateurs ceux qui osaient en parler, François a reconnu qu’il s’était trompé, et cela l’a mis tellement hors de lui qu’il vient de… virer TOUS les évêques chiliens…