Les deux tropaires du début de la petite Paraclisis, par le P. Maximos Fahmé, selon la tradition d’Alep.
Le Seigneur est Dieu et il nous est apparu. Pauvres pécheurs que nous sommes, accourons avec ardeur auprès de la Mère de Dieu et, contrits, tombons à genoux devant elle en criant du fond de l’âme : Ô Souveraine, prends pitié de nous et viens à notre secours. Hâte-toi car nous périssons sous la multitude de nos iniquités. Ne renvoie pas tes serviteurs déçus, car tu es pour nous l’unique espoir.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant à jamais et dans les siècles des siècles.
Ô Mère de Dieu, nous ne cesserons jamais, malgré notre indignité, de proclamer tes grandeurs. Si tu ne te constituais pas notre intercesseur, qui nous délivrerait de tels dangers, ou qui nous garderait libres jusqu’à présent ? Nous ne nous éloignerons pas de toi, ô Souveraine, car tu sauves toujours tes serviteurs de toutes sortes de difficultés.
(La petite Paraclisis est un office qui se chante tous les soirs du « carême de la Mère de Dieu », du 1er au 14 août – sauf à la Transfiguration – en préparation de la fête de la Dormition de la Mère de Dieu dans la liturgie byzantine.)