Le meilleur commentaire de Amoris laetitia (et de l’idéologie de François en général... et au quotidien), c’est ici. Simple, bref, implacable.
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Saint Herménégilde
En ce temps-là, Jésus dit à la foule : Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple…
L’évangile est celui de la messe Statuit : Si quis venit, justement pour mettre en relief les circonstances spéciales du martyre d’Herménégilde qui, pour défendre la foi catholique, n’hésita pas à prendre les armes contre son propre père qui était arien. Finalement il succomba, victime de la perfidie de son père ; mais, monté au ciel, il lui obtint de se convertir au moment de sa mort, et, avec le salut de l’âme du vieux roi. Dieu lui accorda aussi le retour de toute la nation visigothe à la foi catholique.
Si l’on juge héroïque l’acte du moine qui abandonne ses parents et sa famille et court se réfugier dans la paix du cloître, que devra-t-on dire de la vertu de ce jeune prince qui, pour défendre la foi de Nicée et son peuple tyrannisé, va jusqu’à prendre les armes contre son père hérétique ? La charité de Dieu devait vraiment être parfaite dans son cœur, puisqu’elle lui fit mépriser jusqu’aux sentiments les plus doux de la nature, par zèle pour l’honneur dû à la divinité du Sauveur.
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Le rayon de la miséricorde
Le Père Dwight Longenecker, bien connu de la toile catholique anglophone (un site et deux blogs), a d’abord publié sur l’un de ses blogs des photos (c'est lui sur la troisième) de ce qui s’est passé lors d’un pèlerinage de la Divine Miséricorde qu’il organisait, le dimanche du même nom, à Greenville, en Caroline du Sud.
Or plusieurs photos montrent un rayon de lumière qui vient du ciel frapper la représentation du Christ de la Divine miséricorde, et même, dans l’une d’elles, son cœur.
Le ciel, dit le P. Longenecker, était parfaitement bleu. Il n’y avait aucun nuage qui pût expliquer le phénomène. Un photographe a expliqué que c’était un phénomène de réfraction dû à la lentille de l’appareil, mais un autre photographe lui a certifié que c’était impossible.
Après avoir évoqué le phénomène sur son blog Patheos, le P. Longenecker a écrit, sur le même sujet, un bien joli billet dans Aleteia, auquel je renvoie ceux qui lisent l’anglais (courant).
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Au Pakistan
Agent immobilier près de Sheikhupura dans le Pendjab, le chrétien Nazir Masih, père de famille handicapé d’un bras, recevait le 5 avril dernier trois acheteurs musulmans d’une parcelle de terre. Les parties s’étaient mises d’accord et il ne restait qu’à verser le solde de 250.000 roupies (2.100 €). Mais les musulmans refusèrent, voulant la propriété du terrain sans avoir à débourser davantage. Le ton monta. Les musulmans partirent furieux. Quelques heures plus tard, ils retrouvèrent Nazir Masih dans un champ et le battirent, puis ils l’égorgèrent et lui lacèrent tout le corps et le visage. Comme ils scandaient Allahou Akbar des gens vinrent voir ce qui se passait. Ils dirent qu’ils avaient « achevé l’infidèle », en lançant leurs couteaux en l’air.
Un fils de Nazir Masih a porté plainte. On connaît les noms des trois meurtriers. Ils n’ont toujours pas été arrêtés.
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Un nouveau diocèse en Inde
Le pape a érigé hier le nouveau diocèse de Rayagada, en Inde, dans l’Etat d’Odisha (ex-Orissa), par démembrement du diocèse de Berhampur. Le nouveau diocèse couvre les six districts du sud-ouest de l’Etat. Le premier évêque est le Père Aplinar Senapati, de la Congrégation de la Mission, jusqu’ici curé de paroisse et directeur d’une école.
Il n’y a guère que 50.500 catholiques sur ce territoire (pour 5,4 millions d’habitants). Mais il y a 49 prêtres, dont 35 diocésains, pour 23 paroisses.
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A propos de la communion…
Le site New Liturgical Movement fait remarquer que, si la réforme liturgique avait notamment pour but de permettre aux fidèles d’entendre davantage de textes bibliques au cours des messes sur trois ans, les versets 27-29 du chapitre 11 de la première épître de saint Paul aux Corinthiens ne sont jamais lus, alors qu’on les trouve trois fois dans l’année dans la « forme extraordinaire ».
Que disent ces versets ?
C'est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l'homme s'éprouve donc lui-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur.
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Là aussi, ça suffit…
Du côté des catholiques qui veulent à tout prix sauver François, on martèle, avec une très insolite insistance, que Amoris laetitia doit être lue à la lumière de la tradition, du magistère constant, etc.
Puisque c’est une parfaite évidence que tout document romain doit être lu ainsi, c’est l’aveu désespéré que celui-là ne peut pas l’être…
Et alors on ajoute, avec la même insolite insistance, que ce n’est pas un document du magistère.
Tiens donc. Voilà qui est nouveau. Une exhortation apostolique qui ne serait pas un document du magistère. C’est absurde. Une exhortation apostolique est bien évidemment un acte du magistère.
Ou alors, il faut préciser que ce n’est pas un acte du magistère extraordinaire. Mais ce serait laisser entendre qu’il n’est pas conforme au magistère constant…
Toutes ces contorsions sont aussi jésuitiques que l’auteur du texte. Indignes de l’Evangile, de saint Pierre et de saint Paul.
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N.B. Et si une exhortation apostolique ne fait pas partie du magistère, il est bien évident qu'il est illégitime de s'appuyer sur Familiaris consortio pour s'opposer à Kasper et Cie ou pour "interpréter" Amoris Laetitia...
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Chorus novæ Hierusalem
En ce jour, dans son Année liturgique, dom Guéranger donne cette hymne de Fulbert de Chartres que l’on trouvait dans l’ancienne liturgie « romaine-française ».
Chorus novæ Hierusalem
Novam mellis dulcedinem
Promat, colens cum sobriis
Paschale festum gaudiis.Chœurs de la Jérusalem nouvelle, célébrez la douceur du miel nouveau ; livrez-vous aux joies innocentes, en cette solennité pascale.
Quo Christus, invictus leo,
Dracone surgens obruto,
Dum voce viva personat,
A morte functos excitat.Aujourd'hui, le Christ, lion invincible, foule le dragon et se lève du tombeau : sa voix éclatante retentit ; elle appelle les morts à la vie.
Quam devorarat improbus
Prædam refudit tartarus:
Captivitate libera
Jesum sequuntur agmina.Le perfide tartare rend la proie qu'il avait dévorée; une foule affranchie de la captivité suit Jésus montant vers la lumière.
Triumphat ille splendide,
Et dignus amplitudine,
Soli polique patriam
Unam facit rempublicam.Son triomphe est splendide; il est digne du triomphateur qui, unissant le ciel et la terre, en fait un seul et même empire.
Ipsum canendo supplices,
Regem precemur milites,
Ut in suo clarissimo
Nos ordinet palatio.Nous, ses soldats, célébrons notre Roi ; prions-le humblement de nous donner place en sa cour magnifique.
Per sæcla metæ nescia
Patri supremo gloria,
Honorque sit cum Filio
Et Spiritu Paraclito. Amen.Au Père suprême soit la gloire ! honneur au Fils ! honneur à l'Esprit Paraclet, dans les siècles sans fin ! Amen.
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En Norvège
Le synode de l’« Eglise de Norvège » (qui n’est plus Eglise d’Etat depuis 2012) a décidé par 88 voix sur 115 de permettre le « mariage religieux » des homosexuels et de créer une liturgie ad hoc.
La Norvège rejoint ainsi le Danemark et la Suède (où « l’évêque » de Stockholm est une femme « mariée » à une femme « prêtre »…).
Ces « Eglises » sont devenues des coquilles vides, dont les rites n’ont qu’une signification sociale. On y croit ce qu’on veut, et le plus souvent on n’y croit plus en rien d’autre qu’au politiquement correct.
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Leur mépris
Le site européiste EUobserver publie aujourd’hui une « Opinion » de Ramses A. Wessel et Adam Lazowski, intitulée « La farce néerlandaise sur l’Ukraine : y a-t-il une issue ? ». L’article commence par en rajouter une couche : « La farce du vote néerlandais sur l’Ukraine pourrait devenir un drame géopolitique. Donc, quelles issues pour les Pays-Bas, l’UE, et l’Ukraine ? »
Ramses A. Wessel et Adam Lazowski sont deux professeurs de droit européen, l’un aux Pays-Bas, l’autre à Londres. On mesure ici le mépris de ces pontes européens pour les peuples. Et la haine de ces gens qui n’ont que la démocratie à la bouche pour la vraie démocratie.
Que des citoyens aient obtenu légalement un référendum est une farce. Que des citoyens aient démocratiquement voté de façon non conforme aux diktats européistes pourrait tourner au drame…
Le pire est que ces gens-là, si satisfaits d’eux-mêmes dans leurs niches eurocratiques, ne se rendent même pas compte de leur ignominie.